Ecole polytechnique

Une expérience concrète : le Collège de Polytechnique.

Dossier : La formationMagazine N°544 Avril 1999Par Christine NORA
Par Robert MIZRAHI (70)
Par Michel ROCHET (58)

Un peu d’histoire

Un peu d’histoire

L’idée ger­ma au milieu des années 80 : pourquoi l’X ne dévelop­perait-elle pas des actions de for­ma­tion con­tin­ue ? Les exem­ples, assez réus­sis, des écoles de com­merce ou de cer­taines écoles d’ap­pli­ca­tion (ENST, ENPC…) inci­taient à une réflex­ion sur le sujet et notam­ment la for­ma­tion des dirigeants. Ce fut la mis­sion con­fiée à D. Ind­joud­jian par le con­seil d’ad­min­is­tra­tion de l’É­cole. Les con­clu­sions furent pos­i­tives, et le pro­jet pre­nait corps sous l’im­pul­sion de son prési­dent, Bernard Esam­bert, du général Paul Par­raud et de Mau­rice Bernard, alors directeur des Études.

Beau­coup de monde pour se pencher sur ce petit nou­veau, preuve de l’in­térêt qu’y por­tait la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne : Jacques Bouttes et Michel Berry pour l’A.X., Paul Combeau pour la Fon­da­tion, et un con­seil sci­en­tifique fort de com­pé­tences et de personnalités.

La pru­dence déter­mi­na la stratégie de lance­ment. L’É­cole avait certes décidé de s’en­gager dans la for­ma­tion con­tin­ue, mais elle souhaitait lim­iter les risques financiers. Elle con­sti­tua pour cela une équipe réduite, à par­tir d’un noy­au de pro­fes­sion­nels expéri­men­tés dans les métiers de la for­ma­tion con­tin­ue des ingénieurs, et la dota d’un sup­port logis­tique minimum.

Le Col­lège était le dernier entrant sur le marché de la for­ma­tion con­tin­ue. Il lui fal­lait se con­stituer un fond de com­merce, une image. Sa préoc­cu­pa­tion était de présen­ter un pro­jet dif­férent des con­cur­rents, pour éviter toute con­cur­rence frontale, préju­di­cia­ble à son développe­ment. Ses atouts spé­ci­fiques, out­re la notoriété de l’É­cole, étaient et restent tou­jours la qual­ité des lab­o­ra­toires de l’X d’une part, de l’autre sa capac­ité à accéder à des con­férenciers dont la com­pé­tence et l’ex­péri­ence sont large­ment recon­nues, qu’ils soient dirigeants, prati­ciens ou théoriciens.

Arc-bouté sur ces piliers, le Col­lège a pu vivre ces dix années mal­gré les ten­sions du marché, qui s’est effon­dré au milieu des années 90, avec la guerre du Golfe et la crise économique, et ses rela­tions de fils tur­bu­lent avec sa mai­son mère. La fréquen­ta­tion des sémi­naires est très liée à la con­jonc­ture. Ils cor­re­spon­dent à des bud­gets “frag­iles”, rapi­de­ment sac­ri­fiés dès que l’ac­tiv­ité se ralentit.

Son activ­ité est sta­bil­isée aujour­d’hui à une soix­an­taine de sémi­naires par an, soit un mil­li­er de par­tic­i­pants et près de 10 000 audi­teurs depuis sa création.


École poly­tech­nique  © PHILIPPE LAVIALLE — ÉCOLE POLYTECHNIQUE
 

Le projet du Collège

Le Col­lège voulait être un lieu de spé­cial­i­sa­tion “haut de gamme”, d’ex­cel­lence et d’ouverture.

Le Col­lège mar­quait une rup­ture par rap­port au cur­sus sco­laire. Il ne pro­pose pas de for­ma­tion appro­fondis­sante dans la suite logique des études à l’X : c’est la mis­sion des écoles d’ap­pli­ca­tion. Sa cible se com­pose des dirigeants ou des ingénieurs, ayant déjà une bonne expéri­ence d’entreprise.

Il veut offrir aux ingénieurs et aux dirigeants ce qu’ils ne trou­veront pas ailleurs, notam­ment une approche plus sci­en­tifique des méth­odes et des con­cepts de ges­tion. Il a l’am­bi­tion égale­ment d’être un lieu de con­tact avec l’évo­lu­tion de la sci­ence et de ses applications.

Il a choisi deux axes majeurs pour se démar­quer de ses pres­tigieux con­cur­rents surtout présents dans le domaine du man­age­ment général­iste (INSEAD, HEC…) : l’é­tat de l’art sci­en­tifique, qui con­siste à présen­ter les avancées d’une dis­ci­pline employ­ables par l’in­dus­trie, et l’ac­com­pa­g­ne­ment de l’ingénieur dans son méti­er et son évolution.

L’É­cole a souhaité égale­ment que le Col­lège soit un out­il de com­mu­ni­ca­tion et de dif­fu­sion de la con­nais­sance accu­mulée dans les lab­o­ra­toires de l’X. Ils sont aujour­d’hui au nom­bre de 24, pour l’essen­tiel dans les sci­ences dures, représen­tant plus de 1 500 chercheurs, dont un bon nom­bre de poly­tech­ni­ciens, soit un poten­tiel de savoir impor­tant tant qual­i­ta­tive­ment que quan­ti­ta­tive­ment. Cer­taines équipes sont dans l’élite mon­di­ale de leurs spé­cial­ités et sont par­fois plus con­nues par l’in­dus­trie améri­caine ou japon­aise, que par les entre­pris­es français­es. La mis­sion du Col­lège était de porter ce savoir vers son emploi indus­triel. C’est l’é­tat de l’art scientifique.

Le man­ag­er ne peut plus se con­tenter d’ac­com­pa­g­n­er le pro­grès dans l’en­tre­prise ; il lui faut l’ap­préhen­der, le sus­citer et sou­vent l’an­ticiper. Dans le domaine tech­nologique, sans aller jusqu’à maîtris­er les évo­lu­tions — ce n’est pas son rôle d’être expert dans tous les domaines — il devra au moins les com­pren­dre. C’est à ce type de besoin que le Col­lège essaye de répon­dre. Dans le domaine de la con­duite de l’ac­tion, le méti­er de l’ingénieur requiert de plus en plus de savoir-faire, de savoir être qui con­di­tion­nent ses apti­tudes, et par con­séquent la com­péti­tiv­ité des activ­ités aux­quelles il con­tribue. Telle est son ambi­tion dans l’ac­com­pa­g­ne­ment de l’ingénieur.

Ain­si, à la jonc­tion des évo­lu­tions de la recherche et des réal­ités de l’en­tre­prise, le Col­lège veut se posi­tion­ner comme un vecteur de pro­gres­sion de la com­pé­tence man­agéri­ale et de la com­pé­tence tech­nologique. De la ren­con­tre des savoirs et savoir-faire au plus haut niveau et de la trans­mis­sion qui en est faite tout au long des ses­sions naît une com­pé­tence dynamique pour nos clients.

Le bilan de dix années d’activité

Dix années, c’est un temps sig­ni­fi­catif d’ob­ser­va­tion ! Les con­clu­sions que l’on peut en tir­er sont probantes quant aux attentes des par­tic­i­pants et des don­neurs d’or­dre d’une part, à leur sat­is­fac­tion d’autre part, et enfin aux bonnes con­di­tions économiques de fonctionnement.

Le posi­tion­nement du Col­lège a peu évolué fon­da­men­tale­ment. Il s’est adap­té à la demande, en sachant sac­ri­fi­er à quelques modes, tout en restant dans les deux axes fon­da­men­taux ini­ti­aux : la sci­ence et le méti­er de l’ingénieur (fût-il dirigeant !). Près d’un tiers de l’ac­tiv­ité cor­re­spond à des sémi­naires intraen­tre­pris­es, les entre­pris­es préférant cette for­mule pour ajuster et maîtris­er avec pré­ci­sion les final­ités de l’ac­tion de for­ma­tion. Tel est le cas d’un groupe indus­triel qui a créé, en col­lab­o­ra­tion avec le Col­lège, un cur­sus spé­ci­fique pour des ingénieurs, afin de reval­oris­er la fonc­tion tech­nique. La répu­ta­tion de l’X et la qual­ité des inter­venants con­courent à don­ner une image forte à ce stage et à attir­er les ingénieurs. Les inter­venants sont pour la plu­part eux-mêmes ingénieurs et prati­ciens d’en­tre­pris­es, ils savent par­ler à ce public.

Quelles sont les attentes des participants ?

De tels sémi­naires per­me­t­tent d’abord de se main­tenir à l’é­tat de l’art : dans des domaines qui évolu­ent rapi­de­ment, le par­tic­i­pant souhaite véri­fi­er si ses con­nais­sances et ses pra­tiques sont tou­jours per­ti­nentes, et il voudra si néces­saire les actu­alis­er. Appro­fondir un domaine pointu est un objec­tif des par­tic­i­pants, ce qui oblige le Col­lège à mobilis­er les meilleurs experts du marché.

Séminaire Aristote. (Collège de polytechnique)
Sémi­naire Aris­tote. © PHILIPPE LAVIALLE — ÉCOLE POLYTECHNIQUE 

Pour les par­tic­i­pants, ces sémi­naires sont égale­ment une occa­sion d’échanges avec d’autres respon­s­ables, ce qui induit des sémi­naires de taille lim­itée et bien ciblés.

Enfin, une dernière attente con­cerne l’ex­plo­ration d’un domaine neuf. Il s’ag­it d’y trou­ver quelques points de repère, des méth­odes. À ce titre, le Col­lège a organ­isé, en avril dernier, un col­loque sur le thème L’en­tre­prise face aux révo­lu­tions de la société de l’in­for­ma­tion. Plus de 150 dirigeants y ont par­ticipé. Quelques idées fortes, bien assim­ilées, à rap­procher d’autres expéri­ences per­son­nelles, leur ont fait estimer que cette journée leur a été très prof­itable ; ce sont autant de points de repère, de pièces de puz­zle, qui leur per­me­t­tent d’a­vancer de manière sig­ni­fica­tive dans leur pro­pre stratégie.

Échang­er, appro­fondir, véri­fi­er, décou­vrir sont quelques mots-clés pour car­ac­téris­er les attentes des participants.

Des conditions à respecter

Il y a donc une vraie demande pour une for­ma­tion con­tin­ue telle que le Col­lège la pra­tique. Le con­cept est bon, encore faut-il que le pro­duit ou le ser­vice cor­re­spon­dant sat­is­fasse à cer­tains critères “opéra­toires”.

Nous en avons iden­ti­fié qua­tre prin­ci­paux. D’abord, la durée des ses­sions : nos clients souhait­ent des ses­sions de un ou deux jours. Ils n’ont pas la disponi­bil­ité suff­isante pour se dégager au-delà de deux jours, sachant que la durée moyenne de for­ma­tion des man­agers est de 2,5 jours par an. Ceci n’est pas le cas de cer­tains sémi­naires sci­en­tifiques dont l’ob­jet est d’as­sur­er une véri­ta­ble for­ma­tion et qui durent trois à cinq jours.

Le deux­ième critère con­cerne le con­tenu de l’in­ter­ven­tion : beau­coup d’ex­i­gence quant à ce con­tenu ! Les par­tic­i­pants atten­dent des exposés syn­thé­tiques, à la pointe du savoir et de l’ex­péri­ence, inci­tant au dia­logue et à la réflex­ion. La qual­ité des con­férenciers reste donc un élé­ment essen­tiel du sémi­naire. Le Col­lège a la chance de dis­pos­er d’un remar­quable réseau d’in­ter­venants, dans les lab­o­ra­toires de l’É­cole évidem­ment, mais aus­si dans le milieu industriel.

Enfin, le dernier critère déter­mi­nant porte sur les échanges poten­tiels entre par­tic­i­pants ; c’est une “promesse” du Col­lège dans son offre de sémi­naires, qui cor­re­spond à un vrai besoin et qui nous incite à lim­iter le nom­bre de par­tic­i­pants à chaque session.

Les nouvelles attentes du marché

La demande évolue du fait de deux événe­ments majeurs : l’ar­rivée mas­sive des nou­velles tech­nolo­gies et l’in­ter­na­tion­al­i­sa­tion.

Il s’ag­it, d’abord, de lever l’ob­sta­cle de la dis­tance qui restreint la dis­tri­b­u­tion de savoir dès qu’on s’éloigne de quelques cen­tres majeurs. Cer­taines grandes entre­pris­es (RATP, EDF, France Télé­com, SNCF) ont déjà lancé quelques expéri­ences internes en ce sens. Elles sont rel­a­tive­ment con­clu­antes, mais elles impliquent un investisse­ment impor­tant, tant dans le matériel que dans l’im­matériel (recon­struc­tion des cours, adap­ta­tion de la péd­a­gogie, for­ma­tion de for­ma­teurs spécialisés…).

Pour­suiv­re des échanges au-delà du sémi­naire est tou­jours un besoin fort ; le sémi­naire, dans sa forme tra­di­tion­nelle, lim­ite le vol­ume et la per­ti­nence des échanges et des ques­tions. On a tou­jours plus de ques­tions trois jours plus tard, quand on est revenu dans son con­texte, que le jour même. L’outil Inter­net ouvre la voie à ce type d’échange.

En deux­ième lieu, nous con­sta­tons dans cer­taines entre­pris­es le souci que le savoir trans­mis soit imprégné de la cul­ture mai­son : le vocab­u­laire, des con­cepts, des out­ils. Ceci ne peut résul­ter que d’une coopéra­tion étroite entre le Col­lège, ses inter­venants et l’en­tre­prise. Nous procé­dons ain­si avec quelques grandes entre­pris­es ; c’est un tra­vail d’ingénierie péd­a­gogique, lourd et coû­teux, une véri­ta­ble copro­duc­tion, mais dont les résul­tats sont très sig­ni­fi­cat­ifs car ancrés dans la réal­ité opéra­tionnelle. Mais cela implique que l’en­tre­prise ait une stratégie claire en matière de ges­tion des car­rières et des com­pé­tences et la volon­té de con­stru­ire avec le Col­lège une rela­tion de pro­grès mutuel, au long cours.

Enfin, l’of­fre doit s’in­ter­na­tion­alis­er. Nous avons vécu l’ex­em­ple d’un groupe multi­na­tion­al, souhai­tant lancer une vaste opéra­tion de for­ma­tion à la ges­tion par pro­jet sur l’ensem­ble de ses fil­iales européennes. Il souhaitait une maîtrise d’œu­vre unique, notam­ment pour la con­cep­tion de la for­ma­tion, mais des offres locales quant à la réal­i­sa­tion. Il faut donc que, face à une telle prob­lé­ma­tique, le Col­lège trou­ve des parte­naires européens et con­stru­ise un réseau d’é­coles ou de cen­tres uni­ver­si­taires associés.

Ain­si, qua­tre attentes nou­velles se déga­gent : dif­fuser la for­ma­tion au plus près du lieu de tra­vail, per­me­t­tre des échanges au-delà du sémi­naire, inté­gr­er le savoir à la cul­ture de l’en­tre­prise, présen­ter une offre inter­na­tionale. Il est évi­dent que ces con­stats sur les attentes et leurs évo­lu­tions sont à nuancer suiv­ant le pub­lic et le domaine d’ac­tion du Collège.

L’activité de formation continue est-elle économiquement viable ?

Le marché existe, il est solv­able. Mais il est très con­cur­ren­tiel et les marges y sont lim­itées ; il n’y aura de bonne for­ma­tion con­tin­ue que si l’ac­tiv­ité est durable­ment rentable. Les organ­ismes ont à organ­is­er leur rentabil­ité, pour assur­er la péren­nité de l’offre.

Il serait risqué de généralis­er à l’ensem­ble de la pro­fes­sion les con­stats faits sur les dix années du Col­lège, mais on peut en tir­er quelques con­clu­sions intéressantes.

La péren­nité de l’of­fre passera par des investisse­ments sig­ni­fi­cat­ifs dans les tech­nolo­gies et dans la péd­a­gogie. Le Col­lège se situe dans la moyenne de la pro­fes­sion dont la rentabil­ité reste frag­ile. De ce fait les à‑coups de con­jonc­ture met­tent en dan­ger l’ac­tiv­ité, ce qui a con­duit le Col­lège à chang­er de struc­ture finan­cière dans le courant de 1998.

La pre­mière cause de cette rentabil­ité faible réside dans la nature du marché ; très émi­et­té et dis­per­sé, il con­duit à des coûts de dis­tri­b­u­tion très élevés. Com­ment attein­dre dans l’en­tre­prise les ingénieurs ou dirigeants con­cernés par nos sémi­naires “poin­tus” ? Si nous ne dis­posons pas de relais au sein de l’en­tre­prise pour nous guider la tâche est ardue et coû­teuse : ges­tion soignée de fichiers com­mer­ci­aux, mail­ings, suivi télé­phonique, autant d’én­ergie dépen­sée que nous ne pou­vons con­sacr­er aux développe­ments de l’of­fre et à la recherche pédagogique.

C’est en out­re un domaine où la con­cur­rence joue pleine­ment, avec cer­tains con­frères qui, de par leurs struc­tures ou leurs objec­tifs (la for­ma­tion est un moyen de pro­mo­tion d’une autre activ­ité) tra­vail­lent à coût marginal.

Enfin, c’est un secteur où, par com­para­i­son avec d’autres presta­tions intel­lectuelles telles que le con­seil, l’ingénierie infor­ma­tique ou organ­i­sa­tion­nelle, le coût de l’of­fre est bien moins rémunéré. Il est de l’in­térêt des entre­pris­es de veiller à ce que cette activ­ité très impor­tante pour leur com­péti­tiv­ité ne soit pas durable­ment sous-payée. Il est de leur respon­s­abil­ité de con­stru­ire une poli­tique de for­ma­tion s’an­crant dans la durée, et de spé­ci­fi­er leurs besoins en maîtres d’ou­vrage capa­bles de sus­citer une offre rentable, diver­si­fiée et attractive.

L’en­jeu de la for­ma­tion est majeur pour l’en­tre­prise ; elle doit savoir s’or­gan­is­er en con­séquence et la financer.

Et le futur

La for­ma­tion con­tin­ue de l’É­cole doit se faire recon­naître comme un volet spé­ci­fique de son action. Il lui faut dévelop­per une offre en per­ma­nence per­ti­nente, et aujour­d’hui la pro­longer sur l’ensem­ble de la chaîne de ges­tion des com­pé­tences, mais égale­ment dis­pos­er d’un marché mieux organ­isé. Elle doit se dot­er de struc­tures et de moyens adap­tés, en ren­forçant ses fonc­tions péd­a­gogiques, édi­to­ri­ales et mar­ket­ing, et en dévelop­pant des liens appro­fondis avec ses clients.

Le Col­lège veut dévelop­per une logique de rela­tion à forte valeur ajoutée, avec ses clients. Au-delà de la sim­ple dis­tri­b­u­tion de savoir, c’est la copro­duc­tion du savoir-faire, l’élé­va­tion de la con­nais­sance et de la com­pé­tence dans l’en­tre­prise que nous visons. Notre mis­sion est de trans­former avec nos clients un savoir académique en act­if indus­triel. Nous avons besoin de leur appui pour la men­er à bien.

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