Une reconversion couronnée de succès

Dossier : Dossier FFEMagazine N°706 Juin/Juillet 2015
Par Gildas COURAU

Pourquoi avez-vous décidé de quitter la marine ?

J’ai vécu 17 années mer­veilleuses au sein de la marine nationale, plus par­ti­c­ulière­ment dans les sous-marins nucléaires où j’ai fini ma car­rière au poste de commandant.

J’y ai acquis une grande poly­va­lence tech­nique et une forte expéri­ence en man­age­ment des hommes. Toute­fois, j’avais atteint mes objec­tifs. Et, même si je quit­tais un endroit où tout se pas­sait bien pour me lancer dans l’inconnu, j’étais irré­sistible­ment attiré par le chal­lenge d’une recon­ver­sion dans le monde de l’entreprise, en inté­grant au préal­able un Exec­u­tive MBA.

Qu’est-ce qui a motivé ce choix de formation ?

Mil­i­taire de car­rière, j’étais for­cé­ment en décalage par rap­port au secteur privé. Inté­gr­er un MBA inten­sif de 15 mois était une voie assez naturelle pour combler mes lacunes dans des matières spé­ci­fiques au busi­ness, comme l’organisation des entre­pris­es, la finance…

Par ailleurs, j’étais con­va­in­cu, et le temps l’a con­fir­mé, qu’en échangeant avec des par­tic­i­pants venus d’horizons très divers, j’appréhenderais plus rapi­de­ment les enjeux des entreprises.

En quoi l’offre de KEDGE correspondait à vos attentes ?

En ter­mi­nant ma car­rière de sous-marinier, je pou­vais naturelle­ment m’orienter vers trois secteurs d’activité : le nucléaire, l’industrie de défense, et enfin le secteur mar­itime qui con­sti­tu­ait pour moi un choix de coeur.

Le Glob­al MBA de Kedge, option Mar­itime Man­age­ment, répondait exacte­ment à mon besoin puisqu’il touche à tous les domaines du busi­ness mar­itime : off­shore, ship­ping, économie…

Ce MBA me per­me­t­tait de par­tir dans quelque chose de rad­i­cale­ment dif­férent de ce que j’avais pu faire, tout en restant dans le mar­itime par pas­sion. J’y ai vu une oppor­tu­nité unique de com­pléter mes con­nais­sances selon un axe busi­ness qui m’était inconnu.

Aujourd’hui, où en êtes-vous ?

Je suis presqu’à la fin de ma for­ma­tion et pré­pare mon mémoire de fin d’études. En par­al­lèle, j’ai inté­gré en octo­bre dernier une entre­prise française, Bour­bon Off­shore, que j’avais ciblée dans mes recherches.

Et, je dois dire que KEDGE Busi­ness School, à tra­vers une de mes pro­fesseurs et anci­enne col­lab­o­ra­trice de Bour­bon, m’a aidé à amorcer le réseau pour inté­gr­er ce leader mon­di­al dans le sou­tien des plate­formes pétrolières off­shore. Sans ce MBA, je n’aurais jamais eu ce poste.

Comment vous êtes-vous adapté ?

En arrivant dans l’entreprise, j’ai été très sur­pris. Le décalage que j’appréhendais n’était en fait qu’apparent. Là encore, ma for­ma­tion MBA m’a été pré­cieuse, car elle m’a aidé à me dégrossir.

Je me suis d’ailleurs ren­du compte que le secteur de la défense n’était pas si éloigné du monde de l’entreprise.

Regrettez-vous votre choix aujourd’hui ?

Je n’ai absol­u­ment aucun regret. Je pense être par­ti au bon moment pour être assez ent­hou­si­aste sur ce que j’ai fait : deux car­rières dif­férentes, très for­ma­tri­ces, qui sont un véri­ta­ble atout sur le marché de l’emploi et pro­posent un par­cours très différenciant.

KEDGE BUSINESS SCHOOL EN BREF

KEDGE BS, pre­mière Busi­ness School française, est née de la fusion en 2013 des Grandes Écoles de Man­age­ment de Bor­deaux et de Marseille-Provence.

Avec 7 cam­pus dont 4 en France, 19 pro­grammes de man­age­ment, 300 parte­naires inter­na­tionaux, 160 pro­fesseurs chercheurs, 12 000 étu­di­ants et 55 000 diplômés en France et à l’international, KEDGE s’inscrit résol­u­ment dans une vision glob­ale ayant pour objec­tif de devenir un leader mon­di­al de la for­ma­tion en management.

Le Glob­al MBA de KEDGE, classé 27e Exec­u­tive MBA mon­di­al par le Finan­cial Times en 2014 est dis­pen­sé à Paris, Bor­deaux, Mar­seille et Shanghai.

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