Escrimeurs au tournoi X-Systra

Un X en route vers les Jeux Olympiques

Dossier : Vie du PlateauMagazine N°724 Avril 2017
Par Maëlle BECUWE

On peut com­bi­ner ses études d’ingénieur à l’École avec 15 heures d’entraînement heb­do­ma­daires, en espé­rant pro­gres­ser pour pou­voir être sélec­tion­né dans l’é­quipe de France d’es­crime pour les pro­chains JO. C’est une tra­di­tion bien vivace à l’X d’avoir régu­liè­re­ment en son sein des spor­tifs de haut niveau. 

Il est l’un des espoirs de l’escrime fran­çaise. Bap­tiste Mour­rain (2016), pra­tique le fleu­ret depuis l’âge de six ans. Aujourd’hui, le récent vain­queur du chal­lenge XSys­tra, qui ras­sem­blait 250 escri­meurs venus de toute l’Europe, com­bine ses études d’ingénieur à l’École avec ses 15 heures d’entraînement heb­do­ma­daires à l’Insep, l’Institut natio­nal du sport, de l’expertise et de la per­for­mance, qui regroupe les meilleurs escri­meurs français. 

“ J’ai encore du temps pour progresser ! ”

Actuel­le­ment 82e au clas­se­ment inter­na­tio­nal et 7e au clas­se­ment natio­nal, Bap­tiste Mour­rain béné­fi­cie par ailleurs de son jeune âge pour figu­rer par­mi les futurs espoirs qui, peut-être, repré­sen­te­ront la France lors des pro­chains Jeux olym­piques d’été de 2020, orga­ni­sés au Japon. 

« Les JO sont l’objectif ultime de tout escri­meur de haut niveau, mais il reste encore beau­coup de tra­vail sur le plan spor­tif pour y par­ve­nir. Comme je fais par­tie des plus jeunes, j’ai encore du temps pour pro­gres­ser. Pour cela, il fau­dra déjà m’adapter au rythme de l’École et trou­ver l’équilibre entre sport et études », confie le sportif. 

Pour le moment, le jeune scien­ti­fique effec­tue son stage de for­ma­tion humaine et mili­taire au sein du Centre d’information et de recru­te­ment des forces armées. 


Le chal­lenge X‑Systra ras­sem­blait 250 escri­meurs venus de toute l’Europe.

Il rejoin­dra le cam­pus de l’École au mois d’avril et compte conti­nuer à s’entraîner autant que pos­sible, en équi­li­brant au mieux ses cours et ses séances d’entraînement.

« Le fait de conci­lier le sport et les études amène aus­si natu­rel­le­ment à déve­lop­per le sens de l’organisation et l’autonomie », remarque Bap­tiste Mour­rain qui envi­sage d’intégrer l’École des ponts ou le corps des Ponts en qua­trième année afin de se diri­ger vers le domaine du génie civil. 

SPORTIFS À L’X : UNE TRADITION VIVACE

Baptiste Mourrain illustre une tradition bien vivace de l’X, celle d’avoir en son sein des sportifs de haut niveau, comme récemment le judoka Yohan Coliaux (2005) ou Stéphane Dyen (2002) pour la voile, tradition qui remonte à loin comme en témoigne le souvenir d’un « antique » comme le tennisman Jean Borotra (1920S).

Poster un commentaire