Sweco conçoit et façonne, dans le respect du développement durable, les villes, la mobilité et les usines de demain.

La créativité doublée de rigueur

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°752 Février 2020
Par Hubert HABIB

Fruit du savoir-faire et de l’engagement de ses col­la­bo­ra­teurs, le groupe Swe­co par­ti­cipe à dif­fé­rents pro­jets majeurs à tra­vers le monde en offrant des ser­vices de qua­li­té dans les domaines de l’ingénierie et du consul­ting rela­tifs au génie civil, au bâti­ment, à l’environnement, à l’industrie et à l’énergie. Ren­contre avec Hubert Habib, Direc­teur Grands Pro­jets et Développement.

Quelques mots sur Sweco et son positionnement sur le marché.

Swe­co conçoit et façonne, dans le res­pect du déve­lop­pe­ment durable, les villes, la mobi­li­té et les usines de demain. Notre tra­vail se tra­duit par des bâti­ments à éner­gie neutre, une infra­struc­ture effi­cace avec un accès durable à l’énergie et à l’eau. Pour nous, les villes de demain doivent être en équi­libre avec la qua­li­té de l’air et répondre aux besoins des uti­li­sa­teurs, sans per­tur­ber l’harmonie exis­tante avec la faune et la flore. C’est dans ce cadre, que nous déve­lop­pons avec nos archi­tectes-par­te­naires le concept de gares « sen­suelles » du Grand Paris Express, à la fois labo­ra­toire de l’urbanité contem­po­raine et espace où s’expérimentent de nou­velles manières d’être et de vivre ensemble. Par ailleurs, nous sou­hai­tons aus­si pro­mou­voir les mobi­li­tés douces telles que le vélo et les trans­ports en com­mun en site propre et répon­dant aux exi­gences envi­ron­ne­men­tales extrêmes (vibra­tions, bruit, rejet CO2 et confort).

Plus particulièrement, comment pouvez-vous accompagner les collectivités dans la conception et le développement des villes de demain ?

D’abord en étant en amont des pro­jets et en fai­sant le bon diag­nos­tic des besoins et des trans­for­ma­tions néces­saires pour repen­ser la ville de demain. Le busi­ness modèle de Swe­co consiste en un sys­tème décen­tra­li­sé et repose sur la proxi­mi­té avec nos clients.

Notre struc­ture hori­zon­tale des équipes res­pon­sa­bi­lise chaque col­la­bo­ra­teur dans l’organisation, de manière à ce que cha­cun apporte sa pierre à l’édifice. Nous avons une approche de par­te­na­riat avec le client et tous les acteurs concer­nés par le pro­jet. De plus, nous appli­quons ce qu’on appelle en Europe du Nord le « social engi­nee­ring » : faire conver­ger, en trou­vant des conces­sions fai­sables et prag­ma­tiques, les dif­fé­rentes attentes. Nous accor­dons un inté­rêt par­ti­cu­lier aux exi­gences admi­nis­tra­tives et aux inter­faces exté­rieures du projet.

Quels sont les projets qui vous mobilisent actuellement et quelles sont leurs principales caractéristiques ?

Nous sommes impli­qués dans des pro­jets qui garan­tissent l’excellence tech­nique atten­due et répondent, à long terme, d’une façon durable, au retour d’investissement socio-éco­no­mique sou­hai­té notamment :

  • les trans­ports urbains : nous tra­vaillons sur les dif­fé­rents pro­jets de métro à Stock­holm, Copen­hague, Amster­dam, Bruxelles et Paris ;
  • la ville durable : en conce­vant un réseau urbain mul­ti-modal avec une prio­ri­té à la mobi­li­té douce, aux bâti­ments à éner­gie neutre et à des éco­quar­tiers dont les eaux de pluie sont sépa­rées en amont des eaux usées pour être réuti­li­sées et où les déchets sont loca­le­ment triés et recyclés ;
  • des pro­jets majeurs euro­péens comme le Canal Seine-Nord Europe en Bel­gique et en France, « Gre­nelle de l’Environnement » du gou­ver­ne­ment fran­çais, dont la réa­li­sa­tion repré­sente une per­for­mance envi­ron­ne­men­tale impor­tante qui contri­bue à répondre aux objec­tifs pro­mus par la COP21 de Paris, en rédui­sant le trans­port rou­tier de 15 à 20 %.

Qu’en est il des sujets qui vous mobilisent en parallèle ?

Actuel­le­ment, nous sou­hai­tons déve­lop­per des par­te­na­riats en France, notam­ment avec les grandes écoles et les universités.

Par ailleurs, nous nous avons déci­dé d’agrandir nos bureaux en Île-de-France et de ren­for­cer notre pré­sence géo­gra­phique en ciblant des pro­jets dans toute la France. 

Pour accom­pa­gner notre crois­sance, nous ren­for­çons nos équipes ; nous recru­tons divers pro­fils, nous encou­ra­geons les for­ma­tions en alter­nance et nous pro­po­sons éga­le­ment dif­fé­rents stages à tra­vers l’Europe.


En bref

  • 16 000 employés, dont 1 300 en Belgique ;
  • 1,8 mil­liard d’euros de chiffre d’affaires ;
  • Éta­bli dans 14 pays européens ;
  • Pré­sent dans 70 pays.

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