Gestion des risques : un besoin renforcé d’innovation et d’agilité

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°770 Décembre 2021
Par Didier ERARD

Didier Erard, fon­da­teur du cabi­net Erard (Exper­tise Construc­tion & Indus­trielle pour les Socié­tés d’Assurance et Grands Comptes – Mana­ge­ment des Risques) et expert judi­caire, répond à nos ques­tions sur l’impact de la crise et les évo­lu­tions connues par l’analyse et la ges­tion des risques. Entretien.

Quel est le positionnement de votre cabinet ?

Le cabi­net existe depuis 2009. Notre acti­vi­té est struc­tu­rée autour de trois axes : 

  • Le mana­ge­ment des risques ;
  • Le conseil tech­nique pour les socié­tés d’assurance et grands comptes ; 
  • L’expertise judi­ciaire.

Notre ana­lyse tech­nique des risques suit ain­si, sur le prin­cipe , la vie d’un risque, de son iden­ti­fi­ca­tion à sa réa­li­sa­tion lorsqu’il devient sinistre, ain­si que son trai­te­ment amiable ou judiciaire. 

Nous inter­ve­nons prin­ci­pa­le­ment en région pari­sienne, et avons une petite acti­vi­té à l’international.

“Le volet analyse des risques dans un contexte aussi incertain et volatil devient plus important et nécessite une technicité accrue ainsi qu’une agilité et une véritable capacité d’innovation pour faire face aux différentes situations auxquelles les entreprises peuvent être confrontées.”

Quelles sont les principales évolutions que votre activité a connues depuis le début de la pandémie ?

Les aides et dis­po­si­tifs gou­ver­ne­men­taux, notam­ment les PGE et l’activité par­tielle, ont per­mis de conte­nir les effets de la crise. Nous n’avons, en effet, pas assis­té à un mur de faillites en 2020 et en 2021. 

La crise, à mon sens, a essen­tiel­le­ment impac­té l’humain d’abord dans sa capa­ci­té à se dépla­cer, puis dans ses rela­tions au tra­vail. La pan­dé­mie nous a pous­sée à adop­ter de nou­veaux modes de tra­vail. Les échanges en direct ont lais­sé place à la visio. Le mode de fonc­tion­ne­ment des tri­bu­naux a éga­le­ment été altéré. 

Comment cela impacte-t-il votre activité ?

Bien plus que le fond ou le volume, c’est la forme de notre acti­vi­té qui a été impac­tée par la pan­dé­mie et ses consé­quences. Néan­moins, le volet ana­lyse des risques dans un contexte aus­si incer­tain et vola­til devient plus impor­tant et néces­site une tech­ni­ci­té accrue ain­si qu’une agi­li­té et une véri­table capa­ci­té d’innovation pour faire face aux dif­fé­rentes situa­tions aux­quelles les entre­prises peuvent être confrontées.

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