Affiche Sopra Banking

Sopra Banking Software : la référence européenne des systèmes de paiement

Dossier : Dossier FFEMagazine N°724 Avril 2017
Par Bernard RAMÉ

Que dit l’Europe sur les moyens de paiement ?

On ne peut pas aujourd’hui abor­der la ques­tion des moyens de paiement sans le cadre européen. 

Au cours de ces dix dernières années, la poli­tique européenne a été struc­turée par deux grandes mesures : la mise en place de l’espace unique des paiements en Europe (SEPA) et les direc­tives de ser­vices de paiement (DSP).

Le SEPA a harmonisé les virements et les prélèvements dans tous les pays européens.
Quel est le but des directives ?

LES MOYENS ET SYSTÈMES DE PAIEMENT SONT ENTRÉS DANS L’ÈRE DE L’INDUSTRIALISATION “ SERVICIELLE ”.

L’apparition des nou­velles tech­nolo­gies s’est traduite par l’arrivée de nou­veaux acteurs sur le marché et par de nou­veaux besoins et com­porte­ments des usagers. 

Elle a néces­sité de réguler ces activ­ités en recher­chant l’équilibre inces­sant entre le volet sécu­rité et le volet innovation. 

Quel est votre rôle ?

Sopra Bank­ing Soft­ware est spé­cial­isé dans les logi­ciels ban­caires. En appli­ca­tion de la régle­men­ta­tion européenne, nous sommes amenés à dévelop­per des solu­tions pour tous les instru­ments de paiements, pour les ban­ques et les nou­veaux acteurs. 

Le secteur bancaire doit-il changer ces moyens de paiement ?

Les ban­ques doivent se met­tre en con­for­mité régle­men­taire, créer de nou­veaux ser­vices, réduire leurs coûts, mutu­alis­er les investisse­ments et faire face aux nou­veaux entrants. 

Dans un tel con­texte, elles ont l’obligation de revoir leur sys­tème de paiement, de créer de vraies « usines de paiement » et des ban­ques digitales. 

Qu’entendez-vous par usine de paiement ?

Sa rai­son d’être est « process­er de bout en bout » les opéra­tions de paiement pour une ou plusieurs ban­ques. Elle doit comme les nou­velles usines indus­trielles savoir com­bin­er stan­dard­i­s­a­tion et per­son­nal­i­sa­tion, pro­cess­ing et ser­vices, pour faire du sur-mesure de masse. 

Comment ces usines de paiement peuvent-elles faire du sur-mesure ?

Si l’usine de paiement veut sup­port­er du sur-mesure, elle doit être haute­ment paramé­tra­ble et con­fig­urable. Elle doit per­me­t­tre à la demande des ban­ques de dés­ac­tiv­er, d’ajouter ou d’intégrer telle ou telle fonc­tion bancaire. 

Qu’est-ce qui vous différencie par rapport aux autres acteurs ?

Pour réduire les coûts des étab­lisse­ments financiers et offrir de nou­veaux ser­vices aux clients, Sopra Bank­ing Soft­ware pro­pose une approche « de bout en bout » et « progicielle ». 

Nous décli­nons une exper­tise de A jusqu’à Z avec notam­ment une démarche de con­seil en amont pour aider les ban­ques dans la refonte ou dans la con­cep­tion de leur sys­tème d’information.

Quelles sont les banques que vous avez accompagnées ?

Dans le domaine des vire­ments et des prélève­ments, Sopra Bank­ing Soft­ware équipe aujourd’hui 50 ban­ques dans 8 pays de l’espace unique européen, notam­ment en France et au Benelux. 

Nous sommes l’acteur ayant le plus de références européennes. 

Équipez-vous des banques de toutes les tailles ?

Par­mi nos clients, on peut citer la Société Générale, la Banque Postale, LCL ou la Banque de France où nous sommes en train d’installer nos solu­tions pour traiter tous les paiements de l’État.

DES MILLIONS D’OPÉRATIONS

« La Société Générale traite avec nos solutions 1,5 milliard d’opérations de paiement par an et la Banque Postale 1,3 milliard. Certains de nos clients traitent en pointe entre 16 et 20 millions d’opérations par jour. La Banque de France nous a retenus pour traiter 40 millions d’opérations en une journée », explique Bernard Ramé.

Nos clients sont aus­si des ban­ques directes ou les fil­iales européennes des grands étab­lisse­ments internationaux. 

Nous sommes aujourd’hui capa­bles d’équiper de grandes ou de petites ban­ques avec la même solu­tion ; ce qui en démon­tre sa fia­bil­ité et sa flex­i­bil­ité. En 2018, un paiement sur deux en France passera par nos solutions. 

Quelle est votre dernière opération marquante ?

La Société Générale et La Banque Postale avaient déjà mutu­al­isé leurs traite­ments cartes en 2007, en créant Trans­ac­tis pour les opérer. 

En 2016, elles ont décidé de dis­pos­er d’une plate-forme com­mune de traite­ment de leurs opéra­tions de vire­ment et de prélève­ment en s’appuyant sur nos progiciels. 

Tournez-vous votre activité à l’étranger ?

En équipant en France deux grandes ban­ques qui représen­tent 25 % du marché des paiements, nous sommes devenus une référence indis­cutable en Europe pour traiter des grands vol­umes de paiement. 

Comment assurez-vous la sécurité de vos solutions ?

Nous englobons dans nos logi­ciels des solu­tions de lutte con­tre la fraude, le blanchi­ment et le ter­ror­isme dans le respect des con­di­tions réglementaires. 

Tout est fait pour garan­tir et sur­veiller le bon fonc­tion­nement tech­nique, lég­is­latif et appli­catif de nos applications. 

Comment voyez-vous l’évolution des moyens de paiement ?

En Europe, comme dans les autres par­ties du monde, les par­ties prenantes évo­quent de plus en plus le paiement immé­di­at. En novem­bre 2017, les instances européennes ont ain­si prévu le lance­ment de l’Instant Payment. 

Dans le même temps, avec la DSP2, les ban­ques vont devoir ouvrir l’accès aux comptes pour per­me­t­tre à des tiers d’initier des paiements. La com­bi­nai­son de l’Instant Pay­ment et de la DPS2 risque de boule­vers­er le paysage. 

« DANS LE DOMAINE DES VIREMENTS ET DES PRÉLÈVEMENTS, SOPRA BANKING SOFTWARE ÉQUIPE AVEC SES PROGICIELS 50 BANQUES DANS 8 PAYS DE L’ESPACE UNIQUE EUROPÉEN, NOTAMMENT EN FRANCE ET AU BENELUX » CONFIE BERNARD RAMÉ.

Comment accompagnerez-vous cette évolution ?

Sopra Bank­ing Soft­ware a déjà évolué vers l’instantanéité ! Nous déployons le paiement immé­di­at dans nos logi­ciels util­isés par la Société Générale et la Banque Postale. En met­tant en œuvre la régle­men­ta­tion européenne pour un quart du marché français, nous nous don­nons ain­si un avan­tage con­cur­ren­tiel significatif. 

Quel sera le prochain défi technologique ?

L’organe européen de gou­ver­nance des paiements engage des études sur les fac­tures électroniques. 

À la fin de l’année 2017, il espère édicter de nou­velles normes pour inté­gr­er la fac­tura­tion dans une chaîne de valeur com­plète du paiement. 

Comment voyez-vous l’avenir du paiement ?

Il existe aujourd’hui deux grandes caté­gories de paiements, d’un côté les cartes et de l’autre les vire­ments et les prélève­ments. Dans les années à venir, nous évoluerons vers le mix paiement. 

Tous les acteurs devront être capa­bles de pro­pos­er et de com­bin­er tous les instru­ments de paiement.

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