Quelques souvenirs d’un petit colon français au Tonkin (Viêtnam)…

Dossier : ExpressionsMagazine N°586 Juin/Juillet 2003Par : Pierre CLAUZON (53)

J’ai été tou­ché par les sou­ve­nirs de Nghiem Phong Tuan (56) tels qu’il les exprime dans les libres pro­pos de La Jaune et La Rouge de février 2003. Mal­gré mon titre un peu pro­vo­ca­teur, je n’ai pas l’am­bi­tion de phi­lo­so­pher sur l’œuvre civi­li­sa­trice de la France en Indo­chine, aujourd’­hui le Viêt­nam. Je me bor­ne­rai, au tra­vers de quelques anec­dotes, à don­ner un éclai­rage sur les rela­tions de Fran­çais ordi­naires avec la popu­la­tion viet­na­mienne pen­dant la guerre 39–45 et, bien sûr, à déplo­rer l’é­chec des négo­cia­tions fran­co-viet­na­miennes des années 1945 et sui­vantes ayant entraî­né plus de trente ans de mal­heurs pour mes amis vietnamiens.

Né à Hanoï en 1933, ma famille et moi n’a­vons rejoint la France qu’en 1946. J’a­vais donc alors 13 ans, ma sœur Nicole 10 ans. Mes parents étaient de petits fonc­tion­naires, mon père ins­pec­teur aux che­mins de fer de l’In­do­chine, ma mère sage-femme à l’hô­pi­tal mili­taire Lanes­san de Hanoï. Nous habi­tions près de la mater­ni­té… Mes parents dis­po­saient de res­sources cepen­dant suf­fi­sam­ment conve­nables pour leur per­mettre d’être aidés par Thinh, notre seconde mère, Sao, son mari le cui­si­nier, aidé d’un boy, et suprême luxe, d’un ath­lé­tique conduc­teur de pousse-pousse, Dat, pour assu­rer essen­tiel­le­ment les trans­ports de ma sœur et de moi-même vers le lycée Albert Sar­raut. La course était longue (envi­ron 2 km) et nous étions agi­tés de nature.

Pour s’as­su­rer de notre calme, il accep­tait par­fois de faire la course avec ses confrères. Debout alors, comme dans un char romain, nous l’en­cou­ra­gions Nicole et moi, à tue-tête, à vaincre ses copains sur le bou­le­vard Gam­bet­ta. Dans le cas contraire, et si, à mi-par­cours, notre tante nous voyait nous dis­pu­ter de sa fenêtre, une raclée pater­nelle m’at­ten­dait le soir à la mai­son. Je ne pou­vais me réfu­gier dans l’hé­véa cen­te­naire du jar­din ; l’ath­lé­tique Dat m’y aurait cueilli alors comme un fruit mûr, comme j’a­vais pu en faire la dou­lou­reuse expérience…

Nous vivions depuis 1940 sous la botte japo­naise, tout comme en France les Métro­po­li­tains sous la botte alle­mande. Un accord fran­co-nip­pon auto­ri­sait une pré­sence mili­taire fran­çaise et le main­tien de l’ad­mi­nis­tra­tion fran­çaise. Un sou­ve­nir de mes débuts en sixième (1943) : je me trou­vais dans la salle à man­ger de notre mai­son, de plain-pied avec la cour, en train de trans­pi­rer, au sens propre comme au figu­ré, sur mes pre­miers exer­cices d’al­gèbre. Je ne vis pas un mili­taire japo­nais s’ap­pro­cher silen­cieu­se­ment der­rière moi. Il me prit la main et m’ai­da à ter­mi­ner l’exer­cice. Il ne par­lait pas un mot de fran­çais ni moi un mot de japonais…

Je me ren­dis compte après son départ qu’il avait oublié son fusil posé contre un meuble de ladite salle à man­ger. Catas­trophe ! La pos­ses­sion de ce fusil pou­vait ame­ner les pires ennuis à mes parents, le rame­ner aux auto­ri­tés mili­taires japo­naises aurait été pour ce mal­heu­reux mili­taire au moins le conseil de guerre !… Il dut reve­nir le récu­pé­rer. Le seul sou­ve­nir que j’aie de ce qui s’en sui­vit est d’a­voir par­cou­ru tout l’hô­pi­tal, et il était grand, à la recherche de ce mathé­ma­ti­cien japonais…

La guerre amé­ri­ca­no-japo­naise se pour­sui­vit cette année-là par les pre­miers bom­bar­de­ments amé­ri­cains sur Hanoï. Des cen­taines de morts en deux jours… Les Amé­ri­cains bom­bar­daient tou­jours de très haut en ces temps-là ! Le lycée Albert Sar­raut fer­ma ses portes et se délo­ca­li­sa vers les petites villes des alen­tours, et notam­ment vers le Tam Dao, sta­tion à 1 000 m d’al­ti­tude à 80 km au nord de Hanoï, où des Fran­çais pour l’es­sen­tiel allaient prendre le frais pen­dant les mois d’é­té. Le mois d’août est tor­ride à Hanoï…

Une famille amie de mes parents – les Car­los (Pierre-Jean Car­los est de la 56 comme Tuan) – nous accueillit Nicole et moi, avec Thinh pour s’oc­cu­per de nous. Nous y pas­se­rons la période de la mi-43 jus­qu’à la mi-45 et, mal­gré la guerre, ce furent avec mes amis Car­los les deux plus belles années de notre enfance…

Le coup de force japo­nais du 9 mars 1945 sur­prit les gar­ni­sons et postes fran­çais. Supé­rieurs en effec­tifs et en maté­riels, les Japo­nais se ren­dirent maîtres du Viêt­nam en deux ou trois jours. Leur com­por­te­ment fut par­ti­cu­liè­re­ment cruel et inad­mis­sible au regard des conven­tions de Genève. La gar­ni­son de Lang­son par exemple ayant par­ti­cu­liè­re­ment bien résis­té, les 600 pri­son­niers furent mas­sa­crés moi­tié par fusillade, moi­tié par déca­pi­ta­tion… Au total, 2 500 Fran­çais et plus de 4 000 Viet­na­miens lais­sèrent leur vie dans ce coup de force…

Je vou­drais à ce stade illus­trer le loya­lisme et le dévoue­ment de nombre de Viet­na­miens à une époque où la popu­la­tion civile fran­çaise se trou­vait alors sans défense, tous nos mili­taires enfer­més dans des camps de concen­tra­tion notam­ment à Hoa Binh et l’ad­mi­nis­tra­tion tota­le­ment désor­ga­ni­sée. Je vais en don­ner deux exemples. On pour­rait en citer bien d’autres.

Ma sœur Nicole (9 ans) avait fait une mau­vaise chute le 8 mars en jouant au Tam Dao et l’on crai­gnait une frac­ture du bras. Ma mère s’é­tait enten­due avec Mme Car­los pour que ma sœur, accom­pa­gnée par Thinh, rejoigne à Hanoï l’hô­pi­tal Lanes­san pour une radio­gra­phie. Le départ eut lieu le 9 mars en fin d’a­près-midi ; je cède la plume à ma sœur, très fière d’être membre à part entière du Club des res­ca­pés du 9 mars 1945.

» Enfant tur­bu­lente – vrai gar­çon man­qué – je m’é­tais que­rel­lée avec mes copains lors d’une pro­me­nade et en tom­bant, je me suis fait mal au bras. Un diag­nos­tic som­maire : frac­ture de l’a­vant-bras ! et déci­sion d’un retour à Hanoï dès le len­de­main avec Thinh pour m’ac­com­pa­gner. Je me sou­viens de l’au­to­car, occu­pé par une majo­ri­té de Viet­na­miens et peut-être une ou deux familles fran­çaises. La nuit arrive vite. Il nous fal­lait deux heures pour atteindre Hanoï. Je sens une inquié­tude mon­ter dans le car. Au loin une boule de feu ! J’en­tends cla­quer des coups de fusil. La nuit se fait de plus en plus sombre, déchi­rée par des éclairs. Je me serre contre Thinh.

L’au­to­car reçoit sou­dain un pro­jec­tile. Nous nous arrê­tons dans un vil­lage au bas du Tam Dao, qui devait être Vinh Yen, le vil­lage natal de Thinh. Je me sou­viens d’un accueil cha­leu­reux dans une grande salle, d’une soupe de riz pré­pa­rée pour tous. Nous nous sommes allon­gées sur des nattes pla­cées sur des lits en bam­bous ; je me ser­rais contre Thinh. Je me rap­pelle encore le sou­rire atten­dri de notre hôtesse disant pro­ba­ble­ment à Thinh : comme elle t’aime cette petite…

Le len­de­main à la pre­mière heure, les nou­velles ne sont pas bonnes. L’in­quié­tude gran­dit. Je ne sais plus si le car est repar­ti pour un moment. Je me sou­viens d’une marche où Thinh me deman­dait de res­ter der­rière elle. Elle m’a­vait aupa­ra­vant habillée en petite Viet­na­mienne avec pan­ta­lon et veste typiques. Je vois au loin des mili­taires japo­nais armés de baïon­nettes ; nous nous cachons dans des fos­sés, der­rière des mai­sons. Je revois avec ter­reur, hor­ri­fiée, des camions pas­ser avec des Fran­çais ligo­tés, mains atta­chées der­rière le dos. Je tremble et tou­jours Thinh pour me pro­té­ger et me ser­rer contre elle. Nous mar­chons, mar­chons et cette fois, le repos noc­turne se fait à même le sol. Je me sur­prends à dire : » Je n’ai pas peur » mais tremble de tous mes membres…

Dès que le jour se lève, j’en­tends un conci­lia­bule. Il nous faut rejoindre le fleuve Rouge et le tra­ver­ser. Évi­dem­ment, incon­ce­vable d’emprunter la voie nor­male, le pont Dou­mer… Nous repar­tons et enfin arri­vons au bord du fleuve. Après négo­cia­tions avec les res­pon­sables de deux sam­pans, nous mon­tons à bord de l’un d’eux et tra­ver­sons le fleuve. En face, c’est Hanoï…

Je revois notre équi­page ; nous fran­chis­sons ma digue, notre ter­rain de jeu qui bor­dait l’hô­pi­tal, aujourd’­hui béton­née et me voi­ci sous les fenêtres de la maternité…

J’en­tends encore mon père criant à ma mère en train d’o­pé­rer en salle de tra­vail deux étages plus haut : » Elles sont là ! elles sont là ! »

Pour ceux qui étaient res­tés au Tam Dao, les évé­ne­ments ont été beau­coup plus calmes. Une alerte aux pirates est venue cepen­dant trou­bler notre séré­ni­té et nous a conduits à nous regrou­per une nuit à l’hô­tel de la Cas­cade d’Argent, mieux pro­té­gé que les mai­sons indi­vi­duelles. Puis, quelques semaines plus tard, nous avons éga­le­ment rejoint Hanoï…

Évi­dem­ment, plus de lycée… quelques cours par-ci, par-là… Un mis­sion­naire, âgé de plus de 75 ans, me don­nait des leçons de latin et à chaque faute, je rece­vais un coup de pipe sur la tête (à notre retour en France, j’é­tais plu­tôt bon en latin !). Le père Mar­chand habi­tait à près de 500 mètres de notre mai­son. Un jour, sur le tra­jet – je rap­pelle qu’il n’y avait plus d’au­to­ri­tés fran­çaises – je fus pris à par­tie par un jeune Viet­na­mien de mon âge qui mani­fes­te­ment vou­lait me pas­ser à tabac. Déjà, un attrou­pe­ment se for­ma pour assis­ter à la bagarre, mais, heu­reu­se­ment pour moi, un adulte viet­na­mien se pré­ci­pi­ta pour nous sépa­rer et ensuite m’a rac­com­pa­gné à la maison…

La prise de pou­voir des Japo­nais se tra­dui­sit par de sévères mesures envers Euro­péens et Viet­na­miens ; la jus­tice japo­naise était du genre expé­di­tif. Des mesures vexa­toires vis-à-vis des per­son­nels de diverses orga­ni­sa­tions, comme l’hô­pi­tal Lanes­san, furent éga­le­ment prises. J’en cite­rai une, l’af­faire des mouches… Le nou­veau res­pon­sable japo­nais de l’hô­pi­tal a impo­sé à l’an­cien res­pon­sable fran­çais la note de ser­vice suivante :

Note de service

Par ordre de l’Ar­mée japo­naise, pen­dant dix jours, chaque ser­vice, sous la res­pon­sa­bi­li­té du chef de ser­vice, devra faire pro­cé­der à la récolte des mouches.Cette récolte devra être faite d’un côté par le per­son­nel indo­chi­nois et d’un autre côté par le per­son­nel français.
Les mouches tuées devront être pla­cées dans deux réci­pients (un, mouches tuées par le per­son­nel indo­chi­nois, l’autre, mouches tuées par le per­son­nel français).
Tous les jours à dix heures, l’Ar­mée japo­naise enver­ra un délé­gué comp­ter les mouches.
L’Ar­mée japo­naise attache la plus grande impor­tance à l’exé­cu­tion stricte de cet ordre.

HANOÏ, le 11 mai 1945
Le méde­cin en chef de 1re classe
MONTAGNE, médecin-chef
de l’Hô­pi­tal de Lanessan

Des­ti­na­taires :
tous les chefs de ser­vice qui don­ne­ront sous leur res­pon­sa­bi­li­té les ordres nécessaires.
Mme Clau­zon (Mater­ni­té).

On peut lire sur ce docu­ment en ma pos­ses­sion la men­tion manus­crite de mon père : « Du temps où nous subis­sions le Nip­pon. »

Bien enten­du, ma mère avait sous-trai­té ladite tâche à ma sœur (9 ans) et à moi-même (12 ans). Et c’est donc avec la der­nière des éner­gies, et sans écar­ter une cer­taine riva­li­té, qu’a­vec des tapettes, nous récol­tions les­dites mouches dans des petits pots de yaourt en verre…

Bien des années plus tard (en 1959), jeune ingé­nieur au CEA, je fus envoyé en stage au Labo­ra­toire natio­nal d’Ar­gonne aux États-Unis près de Chi­ca­go. D’autres sta­giaires étran­gers se trou­vaient là aus­si et notam­ment deux sta­giaires japo­nais, deve­nus bien sûr des amis. Je leur racon­tai cette his­toire pour en rire avec eux… Le len­de­main, de retour de la café­té­ria, quelle n’a pas été ma sur­prise que de trou­ver sur mon bureau une page blanche, avec au centre d’un cercle noir une dou­zaine de mouches mortes… Ils me les avaient rendues.

Mi-1945, la bombe ato­mique amé­ri­caine condui­sit à la red­di­tion de l’oc­cu­pant japo­nais aux armées alliées et per­mit de libé­rer les pri­son­niers des camps de concen­tra­tion. L’ar­ri­vée d’un corps expé­di­tion­naire de la métro­pole avec le géné­ral Leclerc réta­blis­sait l’au­to­ri­té fran­çaise, mais une chasse aux sor­cières écar­tait les res­pon­sables fran­çais, qui, comme l’a­mi­ral Decoux, avaient su manœu­vrer au mieux pen­dant cette période dif­fi­cile (cf. À la barre de l’In­do­chine, par l’a­mi­ral Decoux). C’est alors que les troubles ont com­men­cé avec les pre­miers atten­tats orga­ni­sés par le Viêt-minh. L’é­chec des négo­cia­tions de Fon­tai­ne­bleau don­nait le coup d’en­voi des trente années de guerre de libé­ra­tion du Viêtnam…

De cette période trou­blée pour les civils à Hanoï, je me sou­viens que nous vivions cal­feu­trés dans nos mai­sons, celle habi­tée par nos amis Car­los à deux pas de la nôtre. Nous sur­veil­lions notre nour­ri­ture ; le datu­ra, poi­son uti­li­sé paraît-il, avait un goût de savon… Notre retour en France fut pro­gram­mé pour l’au­tomne 1946. Aver­tis on ne sait com­ment, Thinh et Sao le cui­si­nier vinrent nous dire au revoir en bra­vant l’in­ter­dit du Viêt-minh de tout contact avec les colons… Ils mar­chaient sur le trot­toir à côté de nous, nous par­laient, mais sans nous regar­der pour ne pas atti­rer l’attention.

Retour­nant près de cin­quante ans plus tard dans notre seconde patrie le Viêt­nam et notre ville natale Hanoï, nous avons pu, Nicole et mes amis Car­los, retrou­ver notre lycée, notre pont Dou­mer sur le fleuve Rouge, revivre les aven­tures de notre enfance au Tam Dao et sur­tout nous replon­ger dans l’at­mo­sphère si chaude et si accueillante de ce beau pays. Je me rap­pelle de l’é­ton­ne­ment des ven­deuses du mar­ché de Hanoï devant notre atti­tude si peu cou­rante com­pa­rée à celle des Russes ou autres Occi­den­taux : res­sen­tir les odeurs, goû­ter à tous les plats avec bien sûr des marques de joie lorsque nous retrou­vions des sen­teurs ou des goûts enfouis dans notre mémoire, tout cela accom­pa­gné des quelques mots de viet­na­mien dont nous nous sou­ve­nions. « Ce sont des Fran­çais, enten­dions-nous, des Fran­çais » et tous ces gens de redou­bler de gen­tillesse en nous offrant des échan­tillons de leurs pro­duits… Et que la ville de Hanoï est belle autour de son petit lac… !

Mal­gré les vicis­si­tudes de la colo­ni­sa­tion fran­çaise au Viêt­nam, je ne pense pas que la France ait à rou­gir de notre pas­sé com­mun. Certes, des erreurs ont été com­mises. J’en cite­rai une : le fait que les élites viet­na­miennes, for­mées dans nos uni­ver­si­tés et écoles d’in­gé­nieurs, ne trou­vaient pas de posi­tions conformes à leur valeur, de retour au pays. Ce fut cer­tai­ne­ment une grave erreur de notre admi­nis­tra­tion de n’a­voir pas su leur confier des res­pon­sa­bi­li­tés conve­nables et ain­si pré­pa­rer sans heurts la tran­si­tion vers l’indépendance…

Mais demeu­rons opti­mistes. Notre image reste bonne, notam­ment en méde­cine, en phar­ma­cie. Le doc­teur et savant Yer­sin est consi­dé­ré comme un saint au Viêt­nam ; les habi­tants de Nha Trang lui ont construit un mau­so­lée… Dans de mul­tiples domaines, des col­la­bo­ra­tions fruc­tueuses pour les deux par­ties doivent être encou­ra­gées par nos gou­ver­ne­ments. Je pense au pétrole, au nucléaire même (Anh (59) a été res­pon­sable du centre nucléaire de Dalat). Les deux pays pour­raient œuvrer dans divers sec­teurs : mines, agri­cul­ture, tou­risme… C’est en tout cas le vœu que je forme de tout cœur.

Tuan , où nous ren­con­tre­rons-nous avec notre ami com­mun Thuyet pour un phô et des banh cuon ? Mais auront-ils le goût, la saveur de ceux de Hanoï… !

5 Commentaires

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Odile Thou­ve­nelrépondre
24 août 2012 à 14 h 54 min

Bon­jour, j’ai beau­coup aimé
Bon­jour, j’ai beau­coup aimé l’ar­ticle « quelques sou­ve­nirs d’un petit colon fran­çais au Ton­kin ». Ma grand mère était éga­le­ment sage femme à Hanoï. J’au­rais aimé soit avoir les coor­don­nées de l’au­teur de cet article soit s’il pou­vait me contac­ter à mon adresse mail afin de recou­per des souvenirs.
Mer­ci par avance de trans­mettre mon mes­sage à l’auteur.

Marou­sh­ka répondre
16 avril 2016 à 14 h 16 min
– En réponse à: Odile Thouvenel

Colons Hanoï
Bon­jour, Je recherche des infor­ma­tions sur la famille Lacroix à Hanoï, elle pos­sé­dait des plantations.

MOULLET- VANDEBEUQUE Marie Jorépondre
29 mars 2017 à 14 h 10 min
– En réponse à: Maroushka

Famille Lacroix
Je prends connais­sance tout à fait par hasard de votre mes­sage du 16/04/2016 : mes parents Albert Moul­let ( offi­cier ) et Mar­gue­rite GABORY ( éle­vée au nord Ton­kin ) ont très bien connu la famille LACROIX. Nous avons fait un voyage ensemble au Viet­nam en 1992.

Robertrépondre
16 août 2016 à 0 h 08 min

Retrou­ver sa famille
Auriez-vous enten­du parle de la famille Delaire ? Ma grand mere aurait ete nee a Lang son en 1936, so pere aurait par­ti­cipe a la construc­tion de la ligne fer­ro­viaire au nord… Mer­ci d’a­voir eut par­tage votre histoire.

Phi­lippe TABARDELrépondre
25 février 2019 à 15 h 00 min

En pré­pa­rant un pro­chain voyage au Viet­nam, je suis tom­bé sur l’article « Quelques sou­ve­nirs d’un petit colon fran­çais au Ton­kin » de Pierre Clau­zon. Ma mère, Jac­que­line JEAN était née éga­le­ment à Hanoï en 1933 et fré­quen­ta le lycée Albert Sar­raut la même année que vous en classe de 6ème. Elle habi­tait au 85 Rue Paul Bert, en face de la fon­taine du lac Hoan Kiem. Peut-être l’a­vez-vous connue ?

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