Les alumni lors de la première réunion X-Mentoring

Mentoring alumni-élèves : c’est parti !

Dossier : Vie du PlateauMagazine N°729 Novembre 2017
Par Jacques DEFAUCHEUX (72)

Un franc suc­cès pour le lance­ment de cette démarche. L’of­fre et la demande se sont équili­brées à un niveau inespéré lors de la créa­tion de cet événement.

Le choix d’un méti­er est encore loin lorsque l’on entre en 2A. Le temps passé à l’École est une oppor­tu­nité pour décou­vrir ses intérêts et ses ques­tion­nements sur le monde professionnel.

“ Le mentor peut témoigner de ses propres interrogations quand il était à la place de l’élève ”

Très vite, l’élève doit pren­dre des déci­sions qui, sans être irrémé­di­a­bles, vont néan­moins influer sur son avenir. Il est de son intérêt de réfléchir à une esquisse de pro­jet pro­fes­sion­nel, à l’heure de ses pre­miers choix.

L’organisation de la soirée per­me­t­tait aux élèves de ren­con­tr­er des alum­ni, suc­ces­sive­ment dans deux secteurs pro­fes­sion­nels : com­put­er et data sci­ences, énergie et envi­ron­nement, indus­tries, con­seil, finance, biotechs, entre­pre­neuri­at, R & D.

Ceux qui n’arrivaient pas à se déter­min­er sur l’un de ces thèmes ont pu ren­con­tr­er un aîné « mul­ti­secteurs », car le men­tor­ing est fait a for­tiori pour aider les per­son­nes qui ont des dif­fi­cultés d’orientation.

PARLER VRAI

Le temps d’une brève soirée, on ne pou­vait vis­er une descrip­tion com­plète du poten­tiel de car­rières sur des secteurs aus­si vastes.

PROCHAINES ÉTAPES DU PROGRAMME X‑MENTORING

Les élèves intéressés ont eu jusqu’au 15 octobre pour s’inscrire via le service orientation. Les alumni volontaires pour le mentoring contactent Jacques Defaucheux (72) à l’AX. L’appairage sera réalisé au plus tard en novembre.
Chaque élève inscrit recevra l’identité de son mentor et prendra l’initiative pour rencontrer celui-ci en face-à-face (ou, à défaut, à distance). Par la suite, mentor et élève développeront leur relation normalement pendant un an.

Les alum­ni ont présen­té leur vision per­son­nelle du secteur, certes par­tielle voire par­tiale, mais en toute fran­chise : les points qui les ont ent­hou­si­as­més, comme ceux qui leur ont posé des problèmes.

Dans cer­taines petites class­es, ain­si celle con­sacrée au con­seil, ils étaient deux, ce qui ne don­nait que plus de relief et de crédi­bil­ité à leurs interventions.

Les ques­tions des élèves ont fusé, la règle du jeu étant la spon­tanéité. Elles révélaient sou­vent la défi­cience cru­elle d’information des étu­di­ants sur le monde pro­fes­sion­nel, par exem­ple sur l’industrie en général.

LA POSTURE DU MENTOR

L’essentiel est dans la réac­tion des élèves et dans les ques­tions qu’ils posent.
L’alumnus les con­dui­sait à pren­dre la parole et à pré­cis­er leur pensée.

La soirée per­me­t­tait égale­ment d’illustrer la rela­tion qui s’établit rapi­de­ment entre l’élève et son men­tor. Celui-ci, en l’occurrence le jeune alum­nus, racon­tait son par­cours, ce qui est tout béné­fique pour lui-même, en l’amenant à pren­dre un peu de recul par rap­port à son quotidien.

Mais l’essentiel est dans la réac­tion des élèves et dans les ques­tions qu’ils posent. L’alumnus les con­dui­sait à pren­dre la parole et à pré­cis­er leur pensée.

Sa prox­im­ité dans le temps (seule­ment dix ans d’écart) et la fraîcheur de ses sou­venirs font qu’il pou­vait témoign­er de ses pro­pres inter­ro­ga­tions quand il était à la place de l’élève.

Sans doute, et à la lumière de ce qu’il a décou­vert par la suite, aurait-il appré­cié lui-même de dia­loguer avec un men­tor qui l’aurait aidé à élargir son champ des pos­si­bles et à envis­ager des options out of the box.

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