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L’innovation et le digital au service de la transformation d’ENGIE

Dossier : Dossier FFEMagazine N°722 Février 2017
Par Yves Le GÉLARD
Par Stéphane QUÉRÉ

ENGIE, comme de nombreuses autres entreprises, doit faire face à d’importantes transformations. Qu’en est-il ?

Stéphane Quéré : Nous sommes posi­tion­nés sur deux grands métiers, l’énergie et les ser­vices, qui con­nais­sent de pro­fondes muta­tions. Par exem­ple, avec l’essor des éner­gies renou­ve­lables, nos clients, qui ont longtemps cher­ché à maîtris­er leur con­som­ma­tion énergé­tique, veu­lent, aujourd’hui, égale­ment en maîtris­er la pro­duc­tion et l’adapter à leur besoin. 

Au niveau des ser­vices, les trans­for­ma­tions sont mul­ti­ples et divers­es, même s’il reste pri­mor­dial de con­tin­uer à faire la dif­férence pour se dis­tinguer auprès de nos clients. 

Yves Le Gélard : Notre secteur s’est, en effet, engagé dans une révo­lu­tion autour des 3 « D » : la décar­bon­i­sa­tion, la décen­tral­i­sa­tion et la dig­i­tal­i­sa­tion. Et le dig­i­tal nous donne les moyens et les tech­nolo­gies néces­saires pour accom­pa­g­n­er les deux pre­mières révolutions. 

Les direc­tions de l’innovation et du dig­i­tal mènent en par­al­lèle des pro­grammes spé­ci­fiques pour faire face aux enjeux qui découlent de ces transformations. 

Quelle est donc votre approche de l’innovation ouverte ?

S.Q : Chez ENGIE, toutes nos ini­tia­tives d’innovation sont ouvertes : nous avons mis en place des pro­grammes qui per­me­t­tent à nos col­lab­o­ra­teurs de tra­vailler dans un esprit start-up et de dévelop­per leurs idées. Ces pro­jets sont incubés dans des incu­ba­teurs extérieurs avec lesquels nous avons des parte­nar­i­ats en France, en Bel­gique, en Hol­lande, au Roy­aume-Uni ou encore en Allemagne. 

En par­al­lèle, nous sommes ouverts à l’innovation extérieure afin de ren­forcer notre démarche d’optimisation con­tin­ue de notre offre client. Nous ren­con­trons régulière­ment des start-ups et des inno­va­teurs, notam­ment lors de l’Innovation Week que nous organ­isons chaque année en juin dans plus de 25 pays. 

C’est dans le cadre de ces dif­férentes ren­con­tres que les idées inno­vantes nais­sent. De manière plus ciblée, nous lançons aus­si des appels à pro­jets pour répon­dre aux besoins con­crets de nos sociétés opérationnelles. 

Récem­ment, nous avons lancé un appel d’offres pour trou­ver une solu­tion tech­nique pour faire face au prob­lème de givre sur les ailes des éoli­ennes et actuelle­ment, il y a un appel à pro­jets autour de la ques­tion de la mobil­ité au Maroc. 

L’objectif est de devenir un client des start-ups qui répon­dent à nos appels à pro­jets et de les rediriger ensuite vers nos pro­pres clients. Nous dis­posons aus­si d’un fonds d’investissement, ENGIE New Ven­tures (115 mil­lions d’euros) qui investit dans des start-ups en ligne avec nos objectifs. 

Nous avons ain­si investi dans la société alle­mande Heli­atek, spé­cial­isée dans les films pho­to­voltaïques, et dans la start-up française Sym­bio qui fab­rique des piles à base d’hydrogène.

À tra­vers ces investisse­ments, nous cher­chons à dévelop­per des nou­veaux busi­ness et à créer de nou­veaux métiers. 

Qu’en est-il du digital ?

Y.L.G : Dès sa prise de fonc­tion en mai dernier, notre Direc­trice Générale a lancé un pro­gramme d’investissement de plus d’un mil­liard d’euros autour des nou­velles tech­nolo­gies et du dig­i­tal. Les ini­tia­tives pris­es par la direc­tion de l’innovation s’inscrivent ain­si totale­ment dans ce pro­gramme, alors que la créa­tion d’une nou­velle entité ENGIE Dig­i­tal, vise à accélér­er le virage dig­i­tal du Groupe en met­tant à la dis­po­si­tion de nos unités opéra­tionnelles les moyens de men­er à bien un pro­jet dig­i­tal : des plates-formes tech­niques de développe­ment et des compétences. 

Nous nous con­cen­trons sur les ques­tions de mobil­ité, de Big Data et de l’Internet des Objets pour lesquelles nous tra­vail­lons, en autres, en liai­son avec les pro­grammes d’Open Inno­va­tion du Groupe, l’écosystème des start-ups et des grands parte­naires stratégiques au ray­on­nement mondial.
 

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