Les revanchards de l’armée d’Afrique 1940–1944

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°533 Mars 1998Par : Louis-Christian MICHELET (37)Rédacteur : Pol VINCENT (35)

Nom­breux sont les ouvrages parus sur la Sec­onde Guerre mon­di­ale, tan­tôt des biogra­phies qui ne don­nent que des vues par­cel­laires, tan­tôt des livres qui sont des plaidoy­ers pro domo.

Couverture du livre : Les revanchards de l’armée d’Afrique 1940-1944 de Louis-Christian Michelet (37)Je croy­ais con­naître cette guerre. L’ouvrage de Michelet m’a beau­coup appris : il a été écrit par un his­to­rien qui a effec­tué un impor­tant tra­vail de doc­u­men­ta­tion. Les références sont don­nées parce qu’il s’agit d’une thèse de doc­tor­at et parce que ain­si aucun doute ne sub­siste sur les sources évo­quées. Ensuite, c’est le mil­i­taire qui utilise les méth­odes de raison­nement des états-majors pour faire com­pren­dre le pourquoi des opérations.

Au début, Michelet analyse les caus­es de notre manque de pré­pa­ra­tion, d’où se déduisent les respon­s­abil­ités. Gamelin a écrit dans son livre Servir qu’à cette époque on comp­tait fer­me­ment sur l’URSS. Pour­tant nous pou­vions nous méfi­er d’elle puisque, dès le 16 avril 1922, à Rapal­lo, elle avait signé un pacte de non-agres­sion avec l’Allemagne, et par la suite l’avait aidée à se réarmer. L’URSS ne pou­vait d’ailleurs pas être bien dis­posée à l’égard de la Pologne qui, peu après la fin de la Pre­mière Guerre mon­di­ale, s’était emparée d’une par­tie de l’Ukraine.

Mais il n’est pas ques­tion pour moi d’analyser le volu­mineux ouvrage de Michelet. Je laisse à nos cama­rades le soin de le faire. Je suis sûr qu’ils ne seront pas déçus par sa lec­ture. Cer­tains pas­sages leur rafraîchi­ront la mémoire, mais beau­coup d’autres leur apporteront des pré­ci­sions qui leur fai­saient défaut.

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