Les Matriarches

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°706 Juin/Juillet 2015Par : Claude RIVELINE (56)Rédacteur : Jean SALMONA (56)Editeur : Paris — Éditions La Coopération féminine — 2015 — 39, rue Broca, 75005 Paris. Tél. : 01 42 17 10 90.

On con­naît les chroniques pré­cis­es et inci­sives dans le Jour­nal de l’École de Paris de notre cama­rade, chercheur et pro­fesseur de ges­tion à l’É­cole des mines.

Claude Riv­e­line est aus­si un grand spé­cial­iste de la Bible, livre sacré, rap­pelle-t-il, de toutes les reli­gions monothéistes. Sous le joli titre Les Matri­arch­es, il scrute les orig­ines bibliques de la con­di­tion fémi­nine dans un petit opus­cule à haute den­sité d’idées.

Par une analyse rigoureuse et sou­vent pleine d’hu­mour des grands per­son­nages que sont Ève, Sarah, Rebec­ca, Rachel, Léa, et aus­si Adam, Noé, Abra­ham, Isaac, Jacob, il met en évi­dence la supéri­or­ité man­i­feste de la femme, être plus achevé que l’homme.

Il remar­que que tout ce qu’un homme peut faire, une femme peut le faire, alors que la réciproque n’est pas vraie.

Il égratigne au pas­sage Descartes, qui recom­mande à ses dis­ci­ples de n’accepter que des propo­si­tions qui ne sont ni fugi­tives ni sub­jec­tives : « Je pense, donc je suis », dit Riv­e­line, est une posi­tion typ­ique­ment vir­ile alors qu’il aurait pu dire « J’aime, donc je suis. »

À tra­vers le des­tin fab­uleux des grandes héroïnes du Livre et les com­men­taires bril­lants qu’il en donne, Riv­e­line a con­stru­it ce qui est, en défini­tive, un hymne lumineux à la féminité.

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