Les marchés émergents sont les marchés de l’avenir

Dossier : Dossier FFEMagazine N°700 Décembre 2014
Par Charlotte DENNERY (X85)

Six ans après la crise économique mon­di­ale de 2008-09, le monde en ressent tou­jours les con­tre­coups. La crois­sance économique con­tin­ue de décevoir, n’arrivant pas à retrou­ver la vital­ité des années précédentes.

Les économies émer­gentes con­nais­sent une crois­sance ralen­tie et les pays rich­es sont encore aux pris­es avec les con­séquences de l’une des pires crises subies depuis près d’un siècle.

Cepen­dant, il con­vient de garder le sens de la mesure à pro­pos des per­spec­tives des marchés émer­gents. Si leur crois­sance économique annuelle reste au-dessus de 5 %, leur pro­duc­tion dou­blera tous les 14 ans. Le résul­tat sera, entre autres, une aug­men­ta­tion rapi­de du niveau de vie pour une pro­por­tion impor­tante de l’humanité.

Le FMI vient (Octo­bre 2014) de con­firmer ses prévi­sions d’une crois­sance de 6,5 % en Asie cette année et de 6,6 % en 2015.

BNP Paribas Invest­ment Part­ners parie très forte­ment sur la crois­sance des pays émer­gents depuis de longues années. Dans la cadre de notre réor­gan­i­sa­tion en 2013, nous avons pris la déci­sion d’y con­sacr­er une de nos trois lignes de métiers.

Nous visons à la fois les investis­seurs privés et les insti­tu­tion­nels. Ce choix très trans­verse per­met de mieux struc­tur­er notre offre pour prof­iter pleine­ment de la dynamique et de la crois­sance dans les pays émergents.

Le fait que BNP Paribas Invest­ment Part­ners ait noué, dès les années 1990, des parte­nar­i­ats, soit de ges­tion soit de dis­tri­b­u­tion sur ces marchés, facilite notre démarche. Nous sommes aujourd’hui le seul acteur inter­na­tion­al à dis­pos­er d’une présence aus­si forte dans les pays émer­gents, ce qui est un atout majeur pour l’avenir.

Aujourd’hui, nous avons 62,8 mil­liards d’euros sous ges­tion dans les pays émer­gents sur un total de 508 mil­liards d’euros* et nous avons encore des marges impor­tantes de progression.

Notre ambi­tion serait que l’Asie-Pacifique et les marchés émer­gents représen­tent plus du tiers de notre objec­tif glob­al de col­lecte d’ici à 2016, con­tre près de 10 % actuellement.

Par­mi nos axes pri­or­i­taires de développe­ment, nous visons en par­ti­c­uli­er la Grande Chine, c’est-à-dire la Chine ain­si que Taïwan et Hong Kong. Cette zone, qui représente aujourd’hui 1,7 tril­lion de dol­lars d’encours gérés pour compte de tiers, devrait attein­dre 4,6 tril­lions d’ici à 2020.

Nous voulons donc con­tin­uer à cap­i­talis­er sur notre présence locale pour prof­iter de la crois­sance de ce marché.

Par ailleurs, une autre zone géo­graphique va égale­ment pren­dre de l’ampleur dans les prochaines années : l’Amérique Latine. Sur ce marché, nous axons nos efforts sur le Brésil et le Mex­ique, qui représen­tent à eux seuls 85 % des encours sous ges­tion de cette zone. Ceux-ci devraient pass­er de quelque 2 tril­lions de dol­lars aujourd’hui à 5 tril­lions en 2020.

Aujourd’hui, même si nous avons struc­turé l’activité de manière trans­verse, un de nos plus impor­tants défis con­siste à préserv­er égale­ment notre approche de ges­tion et notre rela­tion clien­tèle de manière très locale. Or cette prox­im­ité a un coût et nous devons égale­ment respecter des procé­dures au niveau glob­al. Nous veil­lons donc à préserv­er ce juste équili­bre entre ce que nous pou­vons faire de manière glob­ale et la péren­nité de notre approche locale.

Un de nos grands atouts réside dans la grande mul­ti-cul­tur­al­ité de nos équipes inter­na­tionales, ce qui nous per­met d’avoir une con­nais­sance fine des pays dans lesquels BNP Paribas Invest­ment Part­ners est présent.

Le réseau que BNP Paribas Invest­ment Part­ners a con­stru­it dans les marchés émer­gents con­stitue un puis­sant relais de crois­sance pour l’avenir. Ce réseau nous per­met de pro­pos­er à notre clien­tèle à tra­vers le globe des pro­duits de ges­tion mul­ti-act­ifs grâce à la présence des équipes de ges­tions dans de mul­ti­ples pays où les con­som­ma­teurs com­men­cent à met­tre en place des pro­jets d’épargne.

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* Chiffres à fin sep­tem­bre 2014

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