Le Vietnam et l’entreprise francophone.

Dossier : VIÊT-NAMMagazine N°525 Mai 1997
Par Gérard NGO

Introduction

À quelques mois du som­met de la fran­coph­o­nie qui doit se tenir à Hanoi au mois de novem­bre 1997, il est utile de faire le point sur ce qui con­stitue une approche mod­erne de la fran­coph­o­nie. C’est celle de son rap­port avec le monde des affaires.

La langue française est ce qui unit les fran­coph­o­nes. Elle les unit dans leur diver­sité géo­graphique, cul­turelle, religieuse et philosophique. Mais, cet aspect fon­da­men­tal ne doit pas être séparé de l’activité des hommes, de leurs moyens d’existence, d’échange et de l’évolution con­tem­po­raine des rela­tions économiques.

Dans la cul­ture française, on a tou­jours des hési­ta­tions à par­ler d’économie et de com­merce. C’est un tort.

En effet, si la fran­coph­o­nie ne s’étend pas à l’activité économique, la fran­coph­o­nie mour­ra et le français devien­dra alors une langue morte dont on admir­era la valeur lit­téraire sans l’utiliser dans les échanges entre les hommes.

Il faut donc ajouter à l’édifice déjà con­stru­it, une vision mod­erne de la francophonie.

Il est donc impor­tant de démon­tr­er que la fran­coph­o­nie peut être égale­ment un bon investisse­ment économique pour les Viet­namiens et pour les Français.

Un constat

Du point de vue du prati­cien du droit des affaires, il sem­ble que la fran­coph­o­nie ne pèse pas encore d’un poids suff­isant dans la vie économique du Viêt-nam.

Dès 1945 et jusqu’à une péri­ode rel­a­tive­ment récente, la sit­u­a­tion de la fran­coph­o­nie n’a cessé de se dégrad­er au Viêt-nam en général, et dans le monde des affaires en par­ti­c­uli­er, en rai­son 1) des tour­mentes qu’a tra­ver­sées ce pays qui ont relégué l’économie au sec­ond plan et 2) de ses options économiques tournées essen­tielle­ment vers la Chine et les pays de l’Europe de l’Est, ce qui a con­duit à l’essor du russe.

La poli­tique d’ouverture pré­con­isée à par­tir de 1986–1987, qui s’est con­crétisée par un code des investisse­ments qui est le plus libéral des pays social­istes, a per­mis le retour des investisse­ments en prove­nance des pays à économie de marché dont la France, la Suisse, le Cana­da, la Bel­gique et donc de la langue française.

Toute­fois, le poids de la fran­coph­o­nie dans le monde des affaires demeure limité :

A. Il est en réal­ité pro­por­tion­nel au poids des entre­pris­es fran­coph­o­nes au Viêt-nam.

Or, si on se réfère à la liste des vingt pre­miers parte­naires économiques du Viêt-nam, force est de con­stater qu’à part la France et la Suisse, tous utilisent l’anglais comme langue des affaires.

B. L’environnement juridique et régle­men­taire laisse peu de place au français puisque des textes aus­si fon­da­men­taux que la Loi sur les investisse­ments étrangers, sur la fis­cal­ité, le droit de la terre, de la fail­lite etc., s’ils font l’objet d’une tra­duc­tion offi­cielle en anglais n’ont pas leur équiv­a­lent en français.

C. L’essentiel de la presse économique est en anglais, même si on voit appa­raître depuis peu des revues en langue française (Saigon Eco, Le Cour­ri­er du Viêt-nam, Viêt-nam Scoop, La Revue de Droit viet­namien etc.).

D. Par­mi les experts du min­istère du Plan et de l’Investissement comme par­mi ceux des grands min­istères, dont l’avis est néces­saire pour obtenir une autori­sa­tion d’investissements, peu nom­breux sont ceux qui par­lent notre langue.

E. Les entre­pris­es fran­coph­o­nes elles-mêmes n’ont peut-être pas assez con­science de la néces­sité d’imposer le français comme langue de travail.

Il est vrai que ces entre­pris­es ne sont plus à pro­pre­ment par­ler des entre­pris­es français­es mais de véri­ta­bles multi­na­tionales. Toute­fois, pourquoi ne pas négoci­er et rédi­ger nos con­trats en français lorsque notre parte­naire viet­namien maîtrise notre langue.

Il est à crain­dre que la sit­u­a­tion ne devi­enne irrémé­di­a­ble­ment com­pro­mise pour la com­mu­nauté fran­coph­o­ne des affaires si, demain, le Viêt-nam opte pour 1) l’application uni­forme du plan compt­able anglo-sax­on, 2) l’adoption de con­cepts juridiques plus spé­ci­fique­ment anglo-sax­ons (le “trust” ou les con­trats “BOT”) ou encore pour 3) une organ­i­sa­tion judi­ci­aire de type anglo-saxon.

Ce con­stat, même s’il n’est guère bril­lant, ne doit pas remet­tre en cause notre con­vic­tion qu’il existe un avenir cer­tain pour un développe­ment de la fran­coph­o­nie au Viêt-nam.

D’une part parce que c’est l’intérêt du Viêt-nam et d’autre part, parce que c’est l’intérêt de l’ensemble de la com­mu­nauté fran­coph­o­ne des affaires et enfin, parce qu’il existe des moyens à met­tre en œuvre qui emporteront l’adhésion tant des Viet­namiens que des Français.

Les 20 premi​ers pays investis­seurs au Viêt-nam (au 31 mars 1996)
PAYS​ NOMBRE DE
PROJETS
CAPITAL TOTAL
(en mil­lions de dollars)
1 TAIWAN
2 HONG-KONG
3 JAPON
4 SINGAPOUR
5 CORÉE DU SUD
6 ÉTATS-UNIS
7 MALAISIE
8 AUSTRALIE
9 ÎLES VIERGES BRIT.
10 FRANCE
11 SUISSE
12 GRANDE-BRETAGNE
13 THAÏLANDE
14 PAYS-BAS
15 SUÈDE
16 BAHAMAS
17 PHILIPPINES
18 INDONÉSIE
19 RUSSIE
20 ALLEMAGNE
241
187
138
119
144
53
44
48
41
71
15
19
57
23
7
1
14
12
32
12
3 600
2 300
2 200
1 600
1 600
1 200
858
730
671
667
585
467
468
383
375
264
217
209
129
117
(Source : Viet­nam Eco­nom­ic Times,
d’après le Min­istère du Plan et de l’Investissement)

I — Le développement de la francophonie est un atout pour les entreprises vietnamiennes

a. La francophonie est une ouverture sur le monde des affaires

Les pays fran­coph­o­nes représen­tent une pop­u­la­tion de 150 mil­lions de per­son­nes en dehors du Viêt-nam. C’est un ensem­ble var­ié qui s’étend sur les cinq con­ti­nents, recou­vrant des pays très divers.

La sol­i­dar­ité qui doit s’affirmer et se dévelop­per entre pays fran­coph­o­nes per­me­t­tra de trou­ver à la fois des com­plé­men­tar­ités et des synergies.

Actuelle­ment, con­traire­ment à l’idée reçue, le nom­bre d’États fran­coph­o­nes aug­mente : out­re le Viêt-nam, des pays comme la Bul­gar­ie et la Roumanie y ont adhéré récemment.

Enfin, au Québec, les dernières élec­tions ont mon­tré qu’il existe un par­ti dom­i­nant qui a, comme pro­gramme, l’indépendance de la province et l’entrée du nou­v­el État dans l’ensemble francophone.

La fran­coph­o­nie est aus­si un lien entre les pays latins : l’Amérique latine, les pays méditer­ranéens, pas seule­ment européens con­nais­sent la langue française. Une cer­taine com­mu­nauté de pen­sée, y com­pris dans le monde des affaires, existe entre eux.

Par­mi les pays fran­coph­o­nes, on trou­ve de grandes com­plé­men­tar­ités économiques :

• pays à haut niveau de vie comme la France, le Québec, la Suisse ou la Belgique ;

• pays pro­duc­teurs de matières pre­mières comme beau­coup de pays africains ;

• pays rich­es en matière pre­mières, à forte poten­tial­ité économique, dotés d’une pop­u­la­tion impor­tante et d’une main‑d’œuvre sus­cep­ti­ble de maîtris­er rapi­de­ment les tech­nolo­gies mod­ernes, le Viêt-nam.

La fran­coph­o­nie est d’abord le rassem­ble­ment autour du français comme vecteur de communication.

Mais cette langue véhicule beau­coup de notions, de modes de pen­sées, de sys­tèmes juridiques, de pra­tiques com­mer­ciales communes.

b. La francophonie est une ouverture sur la technologie francophone

La tech­nolo­gie fran­coph­o­ne, notam­ment dans les domaines aéro­nau­tique (Air­bus), spa­tial (Ari­ane), de l’informatique, des télé­com­mu­ni­ca­tions (Alca­tel, France Télé­com), de l’énergie nucléaire et du trans­port fer­rovi­aire (TGV), n’a rien à envi­er à la tech­nolo­gie anglo-saxonne.

L’accès à la tech­nolo­gie fran­coph­o­ne doit être facil­ité pour des pays comme le Viêt-nam dont le poten­tiel de développe­ment est important.

Dans un pays comme le Viêt-nam où la sol­i­dar­ité famil­iale est forte, la fran­coph­o­nie peut être aus­si une sol­i­dar­ité économique fondée sur la con­fi­ance, une grande famille, mais une famille ouverte, fondée sur l’égalité et le respect mutuel de ses membres.

c. La francophonie est une ouverture sur le marché européen

L’Union européenne est aujourd’hui la pre­mière puis­sance com­mer­ciale mondiale.

Elle utilise large­ment la langue française pour les travaux de la Com­mis­sion. La Grande-Bre­tagne entrée plus tard, en 1972, n’a pu obtenir que l’anglais sup­plante le français dans les travaux quo­ti­di­ens de la Commission.

Beau­coup de textes fon­da­teurs ont été pen­sés et tran­scrits, d’abord en français.

Aujourd’hui, les pays de l’Union sont non seule­ment les plus grands com­merçants, ils sont en out­re les prin­ci­paux débouchés pos­si­bles pour l’expansion com­mer­ciale du Viêt-nam que nous souhaitons tous.

Le marché nord-améri­cain se ferme, le marché japon­ais n’a jamais été réelle­ment ouvert.

L’Union européenne va devenir plus sélec­tive, moins per­méable aux pro­duits des pays en développe­ment. Elle don­nera tou­jours un peu plus à ceux qui ont des titres à faire val­oir. La fran­coph­o­nie en est un.

À cet égard, il faut rap­pel­er les récentes déci­sions de fer­me­ture des fron­tières de l’Union européenne à cer­tains pro­duits venant de Chine pop­u­laire alors que, depuis longtemps déjà, la Chine avait eu des rela­tions priv­ilégiées avec l’Europe.

Enfin, l’Union européenne a des fonds de coopéra­tion. Elle peut les déblo­quer par une approche francophone.

15–30 octo­bre 1996

LISTE DE PROJETS D’APPEL D’INVESTISSEMENTS ÉTRANGERS

1 Con­struc­tion d’une usine de traite­ment d’aliments pour animaux Capacité
annuelle
2 000 tonnes
2 Éle­vage et traite­ment de viande d’animaux Capac­ité annuelle 5 000 tonnes
3 Traite­ment des pro­duits à base d’huile de noix de coco

10 tonnes d’huile de noix de coco par jour 30 tonnes de savon par jour

4 Con­struc­tion d’une usine de fab­ri­ca­tion de fibre de coco d’exportation Capac­ité annuelle 480 000 tonnes
5 Pro­duc­tion de pulpe de coco séchée et de lait de coco Capac­ité annuelle 2 000 tonnes
6 Con­struc­tion d’une usine de char­bon de noix de coco Capac­ité annuelle 300 tonnes
7 Con­struc­tion d’un éle­vage de crevettes et d’une usine de fab­ri­ca­tion d’aliments pour l’élevage des crevettes Capac­ité annuelle Pro­duc­tion de crevettes : 80 mil­lions d’unités par an, 63 000 tonnes par an
8 Éle­vage de crevettes (semi-inten­sif) 1000 ha
9 Expan­sion et amélio­ra­tion de deux usines de congélation Capac­ité annuelle 5 000 tonnes
10 Con­struc­tion d’une usine de traite­ment des fruits pour l’exportation Capac­ité annuelle 3 000 tonnes
11 Développe­ment de la zone touris­tique Tra Vinh
12 Con­struc­tion d’une route
13 Con­struc­tion de l’infrastructure de la ZI Tra Vinh Superficie 700 ha
14 Pro­duc­tion de vête­ments pour l’exportation Capac­ité annuelle 10 mil­lions d’unités
15 Usine de traite­ment d’ordures Capac­ité annuelle 2 500 tonnes par an
16 Amélio­ra­tion et expan­sion du port Tra Vinh
17 Plan­ta­tion de canne à sucre et con­struc­tion d’une usine de pro­duc­tion de sucre
18 Con­struc­tion de la ZI Tra Vinh, au bord de la mer de l’Est

d. La francophonie renforcera l’indépendance du Viêt-nam

À côté des liens évi­dents que nul ne cherche à con­tester avec le monde économique anglo-sax­on et avec le monde économique chi­nois, il sem­ble que le Viêt-nam devrait faire une place au monde économique fran­coph­o­ne car, c’est pour lui la garantie d’échapper à la toute-puis­sance économique chi­noise ou américaine.

La famille fran­coph­o­ne n’est pas dom­inée par un géant. Le Viêt-nam en est un des élé­ments les plus peu­plés, les plus dynamiques, les plus rich­es en potentialité.

Il doit en être un des moteurs.

Il n’y a pas de chef dans la com­mu­nauté fran­coph­o­ne. Il n’y a que des égaux et c’est toute la dif­férence avec le monde anglo-saxon.

II — La communauté francophone des affaires est consciente de l’enjeu économique que représente le Viêt-nam

Les entre­pris­es français­es, et plus générale­ment fran­coph­o­nes, ont con­science que l’Asie du Sud-Est est aujourd’hui la région où la crois­sance sera la plus forte au cours des prochaines années.

Le Viêt-nam est l’un des derniers pays où elles pour­ront rivalis­er avan­tageuse­ment avec les entre­pris­es du monde anglo-saxon.

C’est la rai­son pour laque­lle les entre­pris­es français­es sont aujourd’hui de plus en plus nom­breuses à envis­ager des investisse­ments dans ce pays.

Beau­coup a été fait, mais beau­coup reste à faire.

Les entre­pris­es français­es, les grands groupes notam­ment, doivent inve­stir dans la fran­coph­o­nie, c’est-à-dire dans les pays fran­coph­o­nes et donc dans le Viêt-nam.

Elles sont aidées par la puis­sance publique.

Plusieurs min­istres se sont ren­dus au Viêt-nam cette année. Le Prési­dent de la République devrait se ren­dre en vis­ite offi­cielle au mois de mai.

Des class­es bilingues ont été ouvertes pour per­me­t­tre à de jeunes Viet­namiens de par­ler couram­ment le français.

Le som­met de Hanoi est la démon­stra­tion de l’intérêt que porte la puis­sance publique au main­tien d’une présence économique fran­coph­o­ne au Viêt-nam.

Les crédits inscrits au pro­to­cole ont été mul­ti­pliés par cinq en cinq ans. Ils sont bien inférieurs à ceux d’autres pays, mais ils sont déjà significatifs.

III — Les moyens à mettre en œuvre pour renforcer la francophonie dans le monde des affaires

Les par­ti­sans de la fran­coph­o­nie ne doivent pas dés­espér­er du monde des affaires. On peut être fran­coph­o­ne, con­scient d’appartenir à un ensem­ble sol­idaire et être un bon homme d’affaires.

De nom­breuses entre­pris­es français­es désireuses d’investir ou investis­sant au Viêt-nam y réus­sis­sent bien et génèrent ce courant d’affaires et d’échange entre pays fran­coph­o­nes que nous souhaitons tous mais qu’il con­vient encore de développer.

Pour cela, il faut :

Que les crédits ban­caires et l’aide de la COFACE soient plus large­ment ouverts pour que les entre­pris­es fran­coph­o­nes soient plus nom­breuses encore.

Qu’elles essayent, dans toute la mesure du pos­si­ble, de ne pas renon­cer à l’usage de notre langue dans leur tra­vail de négo­ci­a­tion, de com­mu­ni­ca­tion à l’intérieur du groupe auquel cer­taines appar­ti­en­nent, qu’elles déposent, à côté du texte en viet­namien, leurs deman­des d’investissement en français auprès du CECI puisque celles-ci peu­vent être rédigées aus­si bien en français qu’en anglais.

Que l’Université, le Bar­reau puis­sent pren­dre une place encore plus impor­tante dans l’élaboration des lois tou­jours plus nom­breuses dans le domaine des affaires. À cet égard, il con­vient de saluer l’ouverture de la Mai­son du Droit à Hanoi.

Que les con­férences sur le droit français des affaires se mul­ti­plient et qu’elles puis­sent faire l’objet de pub­li­ca­tions en viet­namien et en français.

Il est impor­tant encore une fois que 1) l’uniformisation des règles compt­a­bles qui est inévitable, 2) l’organisation judi­ci­aire du Viêt-nam et 3) les nou­veaux textes dans le domaine du droit des affaires n’aboutissent pas à l’adoption pure et sim­ple du plan compt­able anglo-sax­on, de con­cepts de com­mon law et de l’organisation judi­ci­aire américaine.

Que les textes lég­is­lat­ifs et régle­men­taires fassent l’objet d’une tra­duc­tion offi­cielle en langue française.

Il a été demandé à plusieurs repris­es à des juristes fran­coph­o­nes s’il n’était pas pos­si­ble qu’il puis­sent, comme leurs con­frères aus­traliens pour l’anglais, assumer la tra­duc­tion offi­cielle, en langue française du code des investisse­ments du Viêt-nam et du code civil.

Mul­ti­pli­er les stages pro­fes­sion­nels dans les entre­pris­es et cab­i­nets d’avocats en France.

Que la presse économique en langue française se renforce.

Que puisse être exam­inée atten­tive­ment la pos­si­bil­ité de créer un insti­tut de droit des affaires et de ges­tion dont l’objet serait la for­ma­tion d’étudiants viet­namiens sus­cep­ti­bles d’intégrer 1) les entre­pris­es viet­nami­ennes, 2) l’administration viet­nami­enne des finances et du com­merce et 3) les entre­pris­es à cap­i­taux étrangers et donc les entre­pris­es francophones.

Au-delà des sim­ples rela­tions com­mer­ciales et finan­cières, au-delà des échanges de biens et de ser­vices, il y a les con­tacts et les échanges entre les hommes. Il y a la for­ma­tion des hommes, d’abord tech­nique, puis plus générale.

La fran­coph­o­nie économique rejoint en fait la fran­coph­o­nie cul­turelle qui assure, dans le monde d’aujourd’hui, la per­ma­nence de liens his­toriques, au-delà des vicis­si­tudes de l’instant et des exi­gences des échanges économiques mondiaux.

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