Les polytechniciens au championat de France de parachutisme

Le parachutisme sportif fait peau neuve à l‘École

Dossier : ExpressionsMagazine N°678 Octobre 2012
Par Raphaël BOUGANNE (2010)

Stages et week-ends

Le stage de juil­let, d’une semaine, est des­tiné à tous les élèves et cadres pra­ti­quant le para­chutisme à l’École. Il est par ailleurs l’occasion pour un petit nom­bre d’élèves de la pro­mo­tion arrivant sur le Plateau de com­mencer le parachutisme. 

Une dizaine d’élèves a donc l’opportunité de suiv­re une for­ma­tion au para­chutisme sportif qui per­met d’être autonome par la suite. 

Le stage de févri­er, organ­isé à Béni Mel­lal au Maroc, per­met de pour­suiv­re l’activité alors que les con­di­tions météo ne le per­me­t­tent pas en métro­pole. Il con­tribue égale­ment au ray­on­nement de l’École à l’international.

Ce stage phare laisse un sou­venir pro­fond à tous ceux qui ont eu la chance d’y participer. 

Le stage de Pâques, auquel par­ticipent les élèves de deux­ième année (ceux de troisième année étant par­tis pour leur stage de recherche), est la sec­onde oppor­tu­nité de débuter le parachutisme. 

Les week-ends (une dizaine dans l’année) per­me­t­tent, quant à eux, aux élèves con­fir­més de s’entraîner pour les com­péti­tions, de pass­er des qual­i­fi­ca­tions de para­chutisme, et bien sûr avant tout de pro­gress­er et de se faire plaisir. 

Progression

Pra­tique
Que vous soyez un ancien du binet X‑Para, que vous con­tinuiez la chute, que vous souhaitiez pren­dre con­tact avec les para­chutistes de l’École ou tout sim­ple­ment que vous soyez fan de para­chutisme, n’hésitez pas à nous écrire : raphael.bouganne@polytechnique.edu

Le para­chutiste entame sa for­ma­tion avec une PAC (pro­gres­sion accom­pa­g­née en chute) au cours de laque­lle il acquiert rapi­de­ment l’autonomie com­plète en l’air, sous voile, et au sol. 

En un min­i­mum de 6 sauts à 4 000 mètres d’altitude accom­pa­g­nés par un moni­teur (deux pour le pre­mier saut), l’élève pos­sède les notions tech­niques et sportives de base pour la pra­tique du para­chutisme sportif. 

Ensuite, il passe des brevets prou­vant son niveau en chute. Quelques brevets par­ti­c­uliers autorisent plus de liber­té en l’air : par exem­ple, le brevet B2 per­met de sauter à plusieurs lors d’un même saut. 

L'encadrement du parachutisme à l'Ecole polytechnique
© ARNAUD CAZALIS

Renou­velle­ments
La Sec­tion mil­i­taire de para­chutisme sportif (SMPS) de l’École poly­tech­nique a vu son bureau totale­ment renou­velé à l’été 2012.
L’officier TAP (troupes aéro­portées), le cap­i­taine Durozey, a été rem­placé par le cap­i­taine Caza­lis. Le sous-offici­er TAP, l’adjudant-chef Godréaux, poin­ture dans le milieu du para­chutisme français, a, quant à lui, été rem­placé par l’adjudant-chef Jestin. Pour autant, le dynamisme de cette activ­ité emblé­ma­tique à l’École n’est pas entamé. 

Compétitions

Les élèves et quelques cadres par­ticipent à des com­péti­tions. La dernière en date est le cham­pi­onnat de France FCD (Fédéra­tion des clubs de la défense) qui a eu lieu du 18 au 20 mai 2012 à Pujaut dans le Gard. Organ­isé par l’adjudant- chef Godréaux avec le sou­tien logis­tique du 1er rég­i­ment étranger de génie, c’est sa cinquième édition. 

L’équipe « cadres » a été sacrée cham­pi­onne de France en vol relatif à trois avec le cap­i­taine Vin­cent Durozey, le cap­i­taine Arnaud Caza­lis et l’adjudant Mick­ael Gente. 

L’équipe des élèves de la pro­mo X2009 est classée 8e sur 11 équipes engagées, égale­ment en vol relatif à trois avec Gré­goire Bac­con, Flo­rent Brach et Maxime Rault. 

Saut en parachute de trois polytechniciens

Commentaire

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Anonymerépondre
13 novembre 2012 à 13 h 16 min

vive le para­chutisme !
vive le parachutisme !

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