Le choeur de l'École polytechnique

L’ensemble vocal de l’X, Polytechnique en chœur

Dossier : Vie du PlateauMagazine N°716 Juin/Juillet 2016
Par Anne-Claire BILLAULT-ROUX (14)

Telle le phénix la chorale renaît péri­odique­ment de ses cen­dres. Main­tenant sta­bil­isée depuis plus de dix ans sous la forme du binet Chorale, elle offre des spec­ta­cle d’en­ver­gure, avec des œuvres sou­vent religieuses. Prochaine­ment le Requiem de Verdi, 

Le 26 mai dernier, l’Ensemble vocal de l’École poly­tech­nique chan­tait le célèbre Requiem de Mozart en l’église Saint-Éti­enne-du- Mont – à deux pas de l’ancienne École. 

Début juin, la chorale s’est pro­duite à l’École à l’occasion de la présen­ta­tion au dra­peau de la pro­mo­tion 2015, dans le cadre d’un après-midi dédié à dif­férentes activ­ités associatives. 

“ Ce sont des élèves de la promotion 2004 qui relancèrent le chœur ”

La musique est présente à l’École sous bien des aspects, et n’a jamais fini de s’y enrichir. De l’orchestre du plateau de Saclay à l’ADO en pas­sant par la fan­fare, la richesse des binets et divers­es for­ma­tions musi­cales est grande. 

L’ensemble vocal de l’École, répon­dant égale­ment au nom de binet Chorale, n’est peut-être pas la plus con­nue de ces insti­tu­tions au sein de la com­mu­nauté poly­tech­ni­ci­enne. L’histoire du chant à l’École ne remonte pour­tant pas à hier. 

Le milieu des années 1980 avait été mar­qué par la fusion de la chorale de l’École avec celle d’HEC, con­duisant à la créa­tion du COGE (Chœur et Orchestre des grandes écoles), dont la voca­tion a évolué depuis lors. 

DES CONCERTS D’ENVERGURE


Tout atyp­ique qu’il soit (et pas seule­ment à cause de sa pro­por­tion de bass­es), l’Ensemble vocal de l’X sur­prend le spec­ta­teur par une qual­ité musi­cale indé­ni­able.

Ce sont des élèves de la pro­mo­tion 2004 qui relancèrent le chœur. Par­tant de rien, ils s’adressèrent au directeur musi­cal de l’École, Patrice Holin­er, grâce auquel ils réus­sirent à mon­ter un pre­mier con­cert : la Petite Messe solen­nelle de Rossini. 

Le suc­cès con­fir­ma leur intu­ition : l’année suiv­ante, le binet était créé et atteignait sa taille réelle. Avec ses soix­ante-dix cho­ristes – essen­tielle­ment des élèves des pro­mo­tions présentes sur le cam­pus, mais aus­si des étu­di­ants du Plateau ou des per­son­nes tra­vail­lant sur le site –, la chorale peut pré­ten­dre à des con­certs d’envergure.

UN PUBLIC VARIÉ

Chaque trimestre, ce sont ain­si un ou deux con­certs qui sont mon­tés, avec, au pro­gramme, des œuvres sou­vent religieuses. 

“ Parmi les représentations insolites, celle de 2006 sur le porte-avions Charles-de-Gaulle ”

Con­certs ouverts au grand pub­lic dans des églis­es parisi­ennes, con­certs à l’occasion d’événements mil­i­taires, ou encore lors de soirées X‑Tra : le pub­lic est très varié. 

Par­mi les représen­ta­tions les plus inso­lites, il faut sans doute men­tion­ner le con­cert du 2 juil­let 2006 sur le porte-avions Charles-de- Gaulle, et la tournée ital­i­enne de l’été 2007. 

POUR EN SAVOIR PLUS

Vous trouverez toutes les informations concernant notre travail, nos activités et notre programme sur notre site ; les vidéos des précédents concerts sont, elles, disponibles sur la chaîne YouTube de la chorale.

Plus récem­ment, ce sont surtout des con­certs parisiens qui ont été mon­tés : la Mes­sa di Glo­ria de Puc­ci­ni à Saint-Eustache et à Ver­sailles en juin 2015 ; le Glo­ria de Vival­di en l’église Notre-Dame-du-Val-de- Grâce en décem­bre ; le 7 mars dernier, un pro­gramme orig­i­nal avec la Messe solen­nelle de Vierne à Saint-Eustache. 

La suite s’annonce égale­ment intéres­sante : après Mozart, la chorale tra­vaillera le Requiem de Ver­di, une œuvre de taille. D’ici là se des­sine le pro­jet d’un inter­mède à base de chants de Noël : une première.

Poster un commentaire