Le Requiem allemand de BRAHMS à Saint-Eustache

Dossier : Vie du PlateauMagazine N°732 Février 2018

l’En­semble vocal de l’X inter­pré­te­ra le Requiem alle­mand de Brahms le mer­cre­di 14 mars à l’église Saint-Eus­tache, dans sa ver­sion ori­gi­nale pour chœur, pia­no et tim­bales. Direc­tion Patrice Holi­ner, accom­pa­gne­ment de quelques solistes. 

L’Ensemble vocal de l’X aura le plai­sir de reve­nir bien­tôt sur la scène pari­sienne pour inter­pré­ter le Requiem alle­mand de Brahms, le mer­cre­di 14 mars à l’église Saint-Eustache. 

C’est en 2004, à l’initiative de quelques élèves moti­vés, qu’est né notre ensemble vocal. Voi­ci donc plus de treize ans qu’il se pro­duit lors de nom­breux concerts et assure le rayon­ne­ment de l’École autre­ment que par son éli­tisme scientifique. 

Chaque tri­mestre, l’Ensemble vocal pré­sente, sous la direc­tion de Patrice Holi­ner, des œuvres appar­te­nant au réper­toire vocal le plus ambi­tieux, comme Le Mes­sie de Haen­del, dans lequel le chœur s’est illus­tré peu avant Noël, et le Requiem de Ver­di, don­né à Saint-Eus­tache en mars der­nier et qui avait ren­con­tré un vif suc­cès : plus de 650 spec­ta­teurs s’étaient réunis pour pro­fi­ter de cette œuvre grandiose. 

Le Requiem alle­mand, œuvre sacrée en sept par­ties, est l’aboutissement d’une longue période de matu­ra­tion : com­men­cé par Brahms en 1857, il n’est ache­vé qu’en 1868. La ver­sion ori­gi­nale a été écrite pour chœur et pia­no, puis orches­trée plus tard par Brahms, à la demande de son édi­teur, pres­sé par de nom­breux chefs d’orchestre dési­rant conduire le Requiem dans une ver­sion symphonique. 

Requiem allemand de Brahms

Mercredi 14 mars à l’église Saint-Eustache à Paris (1er arrondissement), à 20 h 30, sous la direction de M. Patrice Holiner.
Solistes :
  • Mezzo-Soprano : Catherine Manandaza
  • Baryton : Jean-Louis Jardon
  • Pianistes : Yun-Ho Chen et Jessica Papasidero
  • Timbalier : Guy Borderieux
  • Réservations par courriel à l’adresse suivante :
    bureau [at] chorale.polytechnique.org

L’œuvre est la syn­thèse magis­trale d’expressions d’extrême féli­ci­té – on trouve ain­si un des plus beaux solos pour sopra­no que Brahms ait écrit, dans un style gra­cieux et léger – et de pas­sages dra­ma­tiques, qui, uni­fiés par le génie de Brahms, confèrent à l’œuvre son carac­tère monu­men­tal. Cette ten­sion culmine par­ti­cu­liè­re­ment au 6e chœur, clef de voûte de l’édifice qui ne man­que­ra pas de han­ter l’auditoire par sa gra­vi­té bouleversante. 

Après une entrée du chœur pleine de tris­tesse, presque psal­mo­dique, s’élève l’annonce solen­nelle de la résur­rec­tion par le bary­ton. Les voix s’élèvent ensuite jusqu’à une explo­sion magis­trale du chœur où l’émotion est por­tée à son comble. Ce chœur révèle le cli­mat de l’ensemble de l’œuvre, que Brahms qua­li­fiait de « requiem humain » tant elle se place sous le signe de l’universel.

À l’occasion de son concert de mars, l’Ensemble vocal repren­dra donc cette œuvre magni­fique dans sa ver­sion ori­gi­nale pour chœur, pia­no et tim­bales. Il sera accom­pa­gné par les solistes Cathe­rine Manan­da­za (sopra­no), qui avait été remar­quée lors des repré­sen­ta­tions du Mes­sie de Haen­del et du Requiem de Ver­di, Jean-Louis Jar­don (bary­ton), Yun-Ho Chen et Jes­si­ca Papa­si­de­ro (pia­no) et Guy Bor­de­rieux (tim­bales).

Toutes les infor­ma­tions concer­nant les acti­vi­tés et le pro­gramme sont dis­po­nibles sur :
 

Le site de l’En­semble vocal

En préalable l’œuvre par l’Université de Californie (Davis University) et Alumni Choruses (1h 15mn.)

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