Groupe Berger-Levrault : Une transformation utile pour le bien commun

La digi­ta­li­sa­tion amène une évo­lu­tion glo­bale de la socié­té. Tug­dual Le Bouar (90), Direc­teur Géné­ral Délé­gué du Groupe Ber­ger-Levrault par­tage avec nous sa vision du monde actuel. Il nous en dit aus­si davan­tage sur les offres de cet édi­teur de logi­ciels dont la prin­ci­pale mis­sion est de ser­vir le bien commun.

Nous vivons dans un monde complètement imprégné par le digital. Qu’observez-vous à ce niveau ?

Tout le monde en convient, le numé­rique aujourd’hui s’invite par­tout. À l’évidence, la crise sani­taire a mis en lumière l’importance de la digi­ta­li­sa­tion. Nous avons noté une véri­table accé­lé­ra­tion des besoins en solu­tions digi­tales. Et, aucun sec­teur n’a pu y échap­per. Bien évi­dem­ment, si les avan­tages du numé­rique sont nom­breux, ils s’accompagnent aus­si de cer­tains obs­tacles. Par exemple, il ne faut pas oublier que le digi­tal a un coût éner­gé­tique et écologique.

D’ailleurs, pour faire, entre autres, des éco­no­mies d’énergie, la Chine a récem­ment inter­dit le minage des cryp­to­mon­naies. Nous devons donc être par­ti­cu­liè­re­ment vigi­lants parce que l’empreinte éner­gé­tique du digi­tal est en forte crois­sance à l’heure actuelle.

Par ailleurs, un autre phé­no­mène accom­pa­gnant la digi­ta­li­sa­tion est la mul­ti­pli­ca­tion des cybe­rat­taques. La cyber­sé­cu­ri­té est deve­nue une véri­table pro­blé­ma­tique et un enjeu majeur. Pour arri­ver à leurs fins, les cybe­rat­ta­quants uti­lisent aus­si des tech­no­lo­gies « mains­tream » comme de l’intel­li­gence arti­fi­cielle. En tant qu’acteur du digi­tal, il est de notre res­pon­sa­bi­li­té de conce­voir des solu­tions numé­riques, au ser­vice du bien com­mun tout en fai­sant atten­tion aux écueils qui peuvent exister.

En quoi consistent vos activités ?

Nous four­nis­sons des solu­tions logi­cielles aux pro­fes­sion­nels publics et pri­vés, et aux usa­gers pour les accom­pa­gner dans leur vie quo­ti­dienne. Mener une trans­for­ma­tion utile pour le bien com­mun, est notre mis­sion. Pour nous, ce qui importe est de ser­vir nos clients, qui géné­ra­le­ment sont les orga­nismes publics, les admi­nis­tra­tions, et les agents qui eux-mêmes sont au ser­vice d’un col­lec­tif. Concrè­te­ment, nous leur pro­po­sons des outils pour sim­pli­fier leur tra­vail et opti­mi­ser leur effi­ca­ci­té. Pour mener à bien notre mis­sion, nous nous devons d’avoir une par­faite connais­sance du monde numérique.

“Le Groupe Berger-Levrault attache une attention particulière à la recherche et au développement.”

D’ailleurs, chez Ber­ger-Levrault, nous atta­chons une atten­tion par­ti­cu­lière à la recherche et au déve­lop­pe­ment. Cela se tra­duit notam­ment à tra­vers des par­te­na­riats avec des acteurs aca­dé­miques comme l’Inria ou encore le CNRS. Le numé­rique trans­forme les métiers de nos clients. La tech­no­lo­gie idéale pour eux aujourd’hui, ne le sera peut-être pas demain. C’est en com­pre­nant leurs exper­tises mais aus­si les dif­fé­rentes évo­lu­tions à venir que nous pour­rons les accom­pa­gner et adap­ter nos solutions.

Pouvez-vous nous en dire plus sur vos solutions phares ?

Aujourd’hui, nous enten­dons de plus en plus par­ler de pla­te­formes, des tech­no­lo­gies matures que nous pou­vons appli­quer à dif­fé­rents éco­sys­tèmes. Neo­link, une de nos suites de pla­te­formes com­mu­nau­taires, est conçue pour les dépar­te­ments et per­met de mettre en rela­tion les allo­ca­taires du RSA avec tout l’écosystème pour favo­ri­ser leur retour à l’emploi et leur réin­ser­tion. Ain­si, la solu­tion va au-delà d’un site inter­net pré­sen­tant des offres d’emploi : elle per­met aux allo­ca­taires de construire un véri­table « par­cours d’insertion » en s’appuyant sur des asso­cia­tions de pro­fes­sion­nels, des job­boards, des orga­nismes de for­ma­tions, le milieu asso­cia­tif… Cette offre illustre par­fai­te­ment notre voca­tion à ser­vir le bien com­mun par le biais du numérique.

Nous avons aus­si une nou­velle offre BL.repas, qui est une réponse concrète aux objec­tifs de la loi EGa­lim. Il s’agit d’un outil col­la­bo­ra­tif en faveur d’une res­tau­ra­tion sco­laire qua­li­ta­tive, durable, res­pon­sable et édu­ca­tive. Enfin, notre offre BL.Predict monte en puis­sance rapi­de­ment. C’est une pla­te­forme IoT à des­ti­na­tion des col­lec­ti­vi­tés locales pour gérer leur patri­moine et par exemple, opti­mi­ser la fac­ture éner­gé­tique de leurs bâti­ments. Cou­plée nati­ve­ment au logi­ciel de main­te­nance, elle per­met aux ser­vices tech­niques de dis­po­ser des don­nées néces­saires au déclen­che­ment opti­mal de la main­te­nance prédictive.

Aujourd’hui, notre objec­tif est de pour­suivre notre crois­sance tout en pré­ser­vant notre ADN : la trans­for­ma­tion durable au ser­vice du bien com­mun. Pour cela, nous avons mis en place BL 2025, une stra­té­gie ambi­tieuse au ser­vice des trans­for­ma­tions numé­riques et socié­tales avec la volon­té de pour­suivre notre pré­sence à l’international. Nous nous sommes enga­gés dans un plan d’action ambi­tieux et ori­gi­nal dans lequel nos col­la­bo­ra­teurs s’investissent dans des actions envi­ron­ne­men­tales et socié­tales, telles que l’inclusion numé­rique ou la parité.

---

Articles similaires :

Faire entrer le voyage dans l’ère connectée « Une banque digi­tale et humaine, forte de ses enga­ge­ments citoyens » « Le capi­tal humain au cœur de la trans­for­ma­tion numérique » Quand la data et le digi­tal sont au ser­vice des pro­blé­ma­tique com­plexes de l’industrie La solu­tion incon­tour­nable de déma­té­ria­li­sa­tion des tickets de caisse