La Wifi à bord des vols Delta Air Lines

Faire entrer le voyage dans l’ère connectée

Dossier : Dossier FFEMagazine N°731 Janvier 2018
Par Béatrice de ROTALIER

Béatrice de Rotalier, pour vous l’innovation est fondamentale et passe notamment par le partenariat…

En effet nous avons fon­dé en jan­vier 2016 « The Han­gar », un pro­gramme des­ti­né à déve­lop­per de nou­veaux pro­duits. Nous avons notam­ment éta­bli des par­te­na­riats avec des uni­ver­si­tés et ins­ti­tu­tions pres­ti­gieuses. L’idée consiste à réunir de nou­velles idées sur le voyage aérien du futur. 

Nous tra­vaillons par exemple avec Geor­gia Tech ou encore l’Université Savan­nah Col­lege of art and desi­gn et l’université d’Auburn et son labo­ra­toire de RFID. 

Nos spé­cia­listes de l’innovation tra­vaillent avec des groupes d’étudiants pour déve­lop­per et tes­ter de nou­velles idées qui pour­raient chan­ger la manière de voya­ger. Les idées concernent aus­si bien le déve­lop­pe­ment pure­ment IT qu’orienté vers la sécu­ri­té, le ser­vice client, etc. 

Qu’en ressort-il concrètement ?

Nous en avons déjà tiré des idées diverses que nous tes­tons au fur et à mesure. Par exemple celle de pro­po­ser aux clients de la classe affaire, Del­ta One, de réser­ver leur repas à l’avance.

Nous avons éga­le­ment mis en place une inter­face interne entre les pilotes, per­son­nels navi­gants et agents en porte pour coor­don­ner l’embarquement et ses dif­fé­rentes étapes jusqu’au décol­lage, de sorte que tout le monde par­tage les mêmes informations. 

Nous avons en outre conçu un drone en charge de contrô­ler les éven­tuels dom­mages sur les avions qui ont tra­ver­sé une zone d’orage. Cette machine nous per­met d’aller 85 % plus vite qu’autrefois.

Par ailleurs, nous avons inves­ti en 2016 50 mil­lions de dol­lars dans la tech­no­lo­gie de sui­vi de bagage RFID pour deve­nir le pre­mier trans­por­teur amé­ri­cain à four­nir à nos clients un sui­vi en temps réel de leur bagage via l’application Fly Del­ta et qui rem­place les codes-barres. 

Parmi les grands sujets qui vous concernent, la biométrie est un vrai terrain d’étude…

Nous l’étudions de plus en plus car la bio­mé­trie per­met d’accélérer la sécu­ri­té dans les aéro­ports. Nous l’utilisons déjà aujourd’hui en test pour l’enregistrement bagage, notam­ment à Min­nea­po­lis, où nous avons ins­tal­lé des bornes qui per­mettent de croi­ser les infor­ma­tions dont nous dis­po­sons sur le bagage et sur le passager. 

Avec la tech­no­lo­gie de la bio­mé­trie, nous n’aurons par ailleurs plus besoin de faire sor­tir leur carte d’embarquement aux voya­geurs à l’embarquement.

Comment vous appropriez-vous également les services en ligne à destination du client ?

Nous avons mis en place une appli­ca­tion très com­plète, au cœur de l’expérience connec­tée. Elle ouvre la porte à bien des usages. Elle per­met notam­ment à tous les pas­sa­gers d’avoir des nou­velles de leur vol à tout moment, mais aus­si de mieux se diri­ger dans les aéro­ports, ain­si que de faire leurs réser­va­tions et tra­cer leurs vols quand ils le sou­haitent, d’où ça les arrange. 

L’expérience du passager connecté va-t-elle encore s’intensifier dans votre modèle ?

Abso­lu­ment ! Nous avons notam­ment déve­lop­pé récem­ment la mise à dis­po­si­tion de réseaux WiFi sur l’ensemble de nos vols, qu’ils soient domes­tiques ou long-cour­riers. Nous offrons éga­le­ment à nos clients un vaste pro­gramme de diver­tis­se­ments, avec une par­tie data payante et une par­tie mes­sages gratuite. 

Ces ser­vices per­mettent notam­ment d’obtenir aujourd’hui pour les voya­geurs qui y ont recours une bien meilleure fia­bi­li­té du streaming. 

De manière géné­rale, cela upgrade l’expérience client, qui cherche aujourd’hui bien plus qu’une simple pres­ta­tion de voyage d’un point A vers un point B.

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