Confirmer l’entreprise ? L’échelle de Jacob

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°536 Juin/Juillet 1998Par : André Courtaigne (43)

Le dirigeant chré­tien est soumis aux mêmes con­traintes que les autres dans la ges­tion de l’entreprise : pro­duire avant de con­som­mer, ne pas dépenser plus qu’on ne gagne, avoir besoin d’argent pour inve­stir, réduire ses dépens­es lorsque les com­man­des vien­nent à man­quer, par­fois licenci­er, fusion­ner… Mais dans ce com­bat quo­ti­di­en, il peut, s’il le veut, recevoir la lumière de la Révélation.

Depuis 1891 et l’encyclique Rerum novarum, la pen­sée sociale et économique de l’Église s’est large­ment dévelop­pée. Elle offre aujour­d’hui des principes de réflex­ion, des normes de juge­ment et des direc­tives d’action qui per­me­t­tent de réc­on­cili­er notre foi du dimanche avec nos atti­tudes pro­fes­sion­nelles du reste de la semaine.

Mais la Pales­tine d’Hérode est bien loin de l’Europe de Maas­tricht, et le monde de Jésus et de ses apôtres bien dif­férent de celui de l’entreprise.

À la lumière de son expéri­ence de dirigeant et d’ancien prési­dent du CFPC, André Cour­taigne a cher­ché à sim­pli­fi­er la com­plex­ité. En analysant la con­duite du dirigeant au tra­vers du prisme de la Trinité, il a réal­isé une syn­thèse éclairante de la pen­sée sociale de l’Église.

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