Couverture du livre : Histoire des plages de Cannes à La Napoule par Jean-Marie MARTIN (47)

Histoire des plages

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°679 Novembre 2012Par : Jean-Marie MARTIN (47)Rédacteur : Francis RELOTIUS (58)Editeur : Éditions Gilletta Nice-Matin – 2012 - 5, rue Michel-Ange, 06100 Nice. Tél. : 04 02 07 94 94.

À une époque où tout est traité dans l’urgence, tan­dis qu’en par­al­lèle grandit la con­science d’une néces­saire réflex­ion sur les con­séquences à long terme des actions humaines, l’His­toire des plages de Cannes et de La Napoule, remar­quable par sa pré­ci­sion et sa rigueur, donne en peu de pages une analyse per­ti­nente de l’interaction entre la Nature, l’Économie et l’Homme.

En expli­quant com­ment et pourquoi ces lieux con­nus de tous ont eu des péri­odes noires (La Napoule ruinée par les inon­da­tions pen­dant trois siè­cles) et des péri­odes prospères comme c’est le cas depuis un peu plus de cent ans, ce livre rap­pelle de façon très concrète :

que la sat­is­fac­tion de besoins légitimes à court terme peut entraîn­er de grands incon­vénients à long terme,

que l’analyse des caus­es de ces incon­vénients est longue et difficile,

et que, heureuse­ment, il reste pos­si­ble par une poli­tique con­stante et courageuse de con­cili­er activ­ité humaine et environnement.

Jean-Marie Mar­tin con­clut cette fresque, brossée sur presque cinq cents ans, par une réflex­ion sur les excès si facile­ment oubliés des déboise­ments du passé. S’appuyant sur l’expérience acquise au cours de sa car­rière, il cite quelques exem­ples récents de déboise­ments con­duits au nom du pro­grès ou de la néces­sité dont les con­séquences calami­teuses vien­nent con­forter la réflex­ion de Rabelais : « Sci­ence sans con­science n’est que ruine de l’âme ». Un livre à lire quand on est con­va­in­cu que c’est à par­tir de l’expérience que se bâtis­sent les meilleures politiques

Poster un commentaire