Livre : COMMENT FAUSSER COMPAGNIE À SES GEÔLIERS ALLEMANDS de Stanislas-Géraud de Bonnafos (98)

Comment fausser compagnie à ses geôliers allemands

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°726 Juin 2017Par : Stanislas-Géraud de Bonnafos (98)Rédacteur : Charles-Henri PIN (56)Editeur : Éditions Pierre de Taillac, 2017 - 74, rue du Rocher, 75008 Paris

His­toire de son grand-père

Géraud de Bon­na­fos (grand-père de notre cama­rade), sous-lieu­te­nant issu de Saint- Cyr, est fait pri­son­nier en mai 1940 et envoyé en camp de concen­tra­tion pour offi­ciers (oflag).

Il fera trois ten­ta­tives d’évasion et sera trois fois repris. Dure­ment puni, sa san­té se dété­riore à tel point que les Alle­mands, jugeant impos­sible que ce mou­rant reprenne un jour le com­bat, le rapatrient. 

Très malade, il passe sept mois en sana­to­rium. Il par­ti­cipe à la Résis­tance, réin­tègre l’armée en jan­vier 1945 et par­ti­cipe à l’invasion de l’Allemagne.

Au cours de son séjour en sana­to­rium, G. de Bon­na­fos fait part de son expé­rience d’évasions sous forme d’une confé­rence qui donne son titre au livre. Le texte ori­gi­nal a été retrou­vé récem­ment par sa petite-fille. Il est entiè­re­ment repro­duit en pre­mière partie. 

La deuxième par­tie, « Les sombre années », replace dans le contexte de l’époque la situa­tion des offi­ciers fran­çais prisonniers. 

Un témoi­gnage inté­res­sant, bien construit et agréable à lire, sur le monde auquel étaient confron­tés les jeunes gens de vingt-deux ans en 1940, un monde bien dif­fé­rent de 2017 mais exi­geant au moins autant de cou­rage et d’initiative.

Commentaire

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jean-pierre.henryrépondre
25 juillet 2017 à 5 h 25 min

Un com­men­taire arri­vé par mail

Une petite rec­ti­fi­ca­tion à la pré­sen­ta­tion (page 96 du n°726) par notre cama­rade Charles Hen­ri Pin du livre » Com­ment faus­ser com­pa­gnie à ses geô­liers allemands » . 

Il s’a­git du terme « camps de concen­tra­tion » appli­qué aux oflags ; ceux-ci, comme d’ailleurs les sta­lags, n’é­taient pas des « camps de concen­tra­tion » ; les nazis eux-mêmes ont res­pec­té (du moins pour les Fran­çais de souche,pas pour les tirailleurs séné­ga­lais mas­sa­crés par les SS, ni pour les Russes) le sta­tut de pri­son­nier de guerre ; même les pri­son­niers israë­lites n’ont, à ma connais­sance , pas été inquié­tés, alors qu’en France ils auraient été à la mer­ci d’une rafle de la police de Vichy . 

Bra­vo pour le choix des livres pré­sen­tés et bien amicalement . 

André Del­court (51)

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