Circle casse les codes du conseil en stratégie !

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°763 Mars 2021
Par Augustin van RIJCKEVORSEL

Cir­cle, le cab­i­net de con­seil en stratégie qui vient cha­touiller les MBB. Entre­tien avec Augustin Van Rijck­evorsel, CEO et fon­da­teur de Circle.

Spé­cial­isée dans le con­seil en stratégie, Cir­cle Strat­e­gy, mal­gré le fort accent belge de son charis­ma­tique CEO et fon­da­teur Augustin van Rijck­evorsel, est une société française avec une fil­iale dans le plat pays. Pour la sim­ple rai­son que com­mencer par exis­ter sur le marché français de la strat’ pour pou­voir ensuite s’introduire sur le marché belge fonc­tionne net­te­ment mieux dans ce sens-là.Né en févri­er 2019 du rachat par Augustin van Rijck­evorsel, et ses deux asso­ciés Gae­tan Raevens et Olivi­er Brisac, d’une par­tie des activ­ités du start-up stu­dio Bare­foot, Cir­cle Strat­e­gy a une ambi­tion claire depuis : cass­er les codes du con­seil en stratégie !

Ici, la cul­ture entre­pre­neuri­ale n’est pas un vain mot : tutoiement d’emblée, Stan Smith recom­mandé, cul­ture famil­iale où la recherche d’une vie per­son­nelle n’est pas une incon­gruité, part­ners âgés de 35 à 40 ans, barbe bien­v­enue à l’instar du patron et son look hip­ster abouti, mails expédiés par « Gus@ »… 

Le pari est qu’une nou­velle généra­tion de dirigeants dans les instances dirigeantes du CAC 40 préfér­era se tourn­er vers des stratèges inno­vants et francs du col­lier, quitte à faire totale­ment fi des codes. Ce par­ti pris est clair et plutôt rafraîchissant : peu importe le plumage tant que le ram­age est au rendez-vous.

Sur le fond, juste­ment, le cab­i­net fait val­oir l’analyse de légitim­ité des entre­pris­es comme sa méthodolo­gie phare : le cab­i­net fait la promesse à ses clients de cir­con­scrire claire­ment leur périmètre de légitim­ité, et leur faire con­naître jusqu’où il pour­rait être enten­du, quand bien même ils ne s’en doutent pas encore aujourd’hui.

Pour y par­venir, Cir­cle met en avant une totale prise en compte de la phénomé­nale accéléra­tion des cycles économiques et des plans de trans­for­ma­tion qui vont avec, un accom­pa­g­ne­ment poussé de son exé­cu­tion jusque dans sa com­mu­ni­ca­tion interne, pour laque­lle le cab­i­net n’hésite pas à s’associer à de gross­es agences de com­mu­ni­ca­tion parisiennes.

L’entrepreneuriat est même érigé en critère de recrute­ment : le con­sul­tant Cir­cle idéal cumulera une pre­mière expéri­ence dans le con­seil en stratégie (c’est le cas de plusieurs d’entre eux) et une expéri­ence de créa­tion d’activité qu’elle ait d’ailleurs été réussie ou avortée.

Pour celles et ceux qui seront retenus au terme de qua­tre tours d’entretiens et de busi­ness cas­es, pour le coup plutôt clas­siques dans le secteur, le back­ground d’ancien entre­pre­neur pour­ra servir. Chez Cir­cle, on est en effet cen­sé faire beau­coup plus rapi­de­ment qu’ailleurs du développe­ment com­mer­cial. Il com­mence dès le grade de senior man­ag­er (auquel on accède dans ce cab­i­net après être passé par les cas­es con­sul­tant, senior con­sul­tant, manager).

Autre car­ac­téris­tique de la cul­ture start-up chez Cir­cle : les forts objec­tifs de crois­sance portés par son man­age­ment. En un an et demi, le cab­i­net est passé de 6 à 30 con­sul­tants, et entend grossir rapi­de­ment avec l’objectif de pass­er rapi­de­ment les 50 con­sul­tants et en coop­tant de nou­veaux associés.

Pour ce faire, Cir­cle a fait entr­er à 100 % dans son cap­i­tal Square, groupe de con­seil en man­age­ment dont Cir­cle Strat­e­gy doit con­stituer la brique strat’. Ce qui doit aider le cab­i­net à financer une ambitieuse cam­pagne de recrutements. 

Inter­view réal­isée par Con­sul­tor

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