Retrouver confiance en l'économie

Retrouver confiance en l’économie

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°767 Septembre 2021Par : François Villeroy de Galhau (78)Rédacteur : Bernard Dubois (64)Editeur : Odile Jacob, février 2021

Fran­çois Vil­le­roy de Gal­hau, auteur de Retrou­ver confiance en l’économie, est gou­ver­neur de la Banque de France depuis le 1er novembre 2015 après une car­rière de haut fonc­tion­naire et un inter­mède de douze ans chez BNP Pari­bas. Il est à ce titre au centre de toutes les ins­tances moné­taires de France et d’Europe. Cette posi­tion pri­vi­lé­giée lui donne l’occasion et l’autorité de faire de nom­breuses com­mu­ni­ca­tions sur la situa­tion éco­no­mique et finan­cière de la France plu­tôt des­ti­nées à des publics pro­fes­sion­nels et res­treints. Il est cepen­dant connu du grand public par ses édi­to­riaux et ses inter­ven­tions sur les pla­teaux à l’occasion des­quels ses convic­tions d’humaniste chré­tien et d’Européen convain­cu s’expriment clairement.

Son livre inti­tu­lé Retrou­ver confiance en l’économie ras­semble plu­sieurs de ses com­mu­ni­ca­tions en un plai­doyer clair et enga­gé pour récon­ci­lier les Fran­çais avec l’économie. Il a choi­si de déve­lop­per ce thème selon six défis à rele­ver : sur­mon­ter la crise Covid, don­ner confiance en la mon­naie, récon­ci­lier sta­bi­li­té et inno­va­tion en finance, s’appuyer sur l’Europe, réfor­mer la France et enfin inven­ter un modèle de crois­sance verte. 

Il s’attache à convaincre qu’il est incon­tour­nable de rele­ver ces défis sans cacher les dif­fi­cul­tés mais en démon­trant que c’est pos­sible avec de la convic­tion et du tra­vail col­lec­tif. On y trou­ve­ra de manière sans doute moins connue un clair expo­sé des mis­sions de la Banque de France et de ses efforts pour se trans­for­mer et s’adapter avec suc­cès au monde nou­veau. Les mots confiance et Europe reviennent comme des leit­mo­tivs. Les condi­tions de la reprise sont dif­fé­rentes de ce qu’elles étaient en jan­vier der­nier quand le livre a été conclu. Mais les pré­co­ni­sa­tions pour l’après-crise demeurent et consti­tuent un pro­gramme revigorant.

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