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VEOLIA au Maroc : une success-story dans la lutte contre le dérèglement climatique

Dossier : Dossier FFEMagazine N°718 Octobre 2016
Par Patrice FONLLADOSA

Quel est le positionnement du groupe Veolia sur les enjeux climatiques ?

Nous sommes face à un dérè­gle­ment cli­ma­tique qui résulte d’un modèle de consom­ma­tion linéaire, éner­gi­vore et destructeur. 

Aujourd’hui, il est pri­mor­dial de mul­ti­plier les modèles d’usage des res­sources en pro­mou­vant l’économie cir­cu­laire, qui per­met de limi­ter les émis­sions de CO2 et de réuti­li­ser effi­ca­ce­ment les ressources. 

Notre posi­tion­ne­ment est prin­ci­pa­le­ment axé autour d’un enga­ge­ment sur la dimi­nu­tion des gaz à effet de serre et la pro­po­si­tion de solu­tions d’économie cir­cu­laire et d’adaptation adap­tées au niveau de nos opé­ra­tions muni­ci­pales et industrielles. 

Plus lar­ge­ment, nous sommes favo­rables à la mise en œuvre du prin­cipe « pollueur-payeur », 

Sur la zone Afrique et Moyen-Orient, le Maroc se démarque plus particulièrement à travers les solutions que vous y avez mises en place. Qu’en est-il ?

Nous dis­po­sons de contrats de conces­sion sur plus de 20 ans pour la dis­tri­bu­tion de l’eau et de l’énergie à Tétouan, Tan­ger et Rabat. 

EN BREF

Veolia conçoit et déploie des solutions pour la gestion de l’eau, la gestion des déchets, et la gestion énergétique, participant au développement durable et à la compétitivité de ses clients.
Le groupe génère un CA consolidé de 25 milliards d’euros et emploie 174 000 personnes dans le monde.

Nous avons construit des infra­struc­tures d’assainissement et de retrai­te­ment des eaux, comme à Tan­ger où nous avons mené un grand pro­jet de dépol­lu­tion de la baie ; et des pro­jets d’efficacité éner­gé­tique pour réduire la consom­ma­tion éner­gé­tique des ménages et des industriels. 

Le Maroc a éga­le­ment lan­cé un pro­gramme solaire qui à terme garan­ti­ra l’autonomie éner­gé­tique du pays, qui pour­rait même deve­nir exportateur. 

En paral­lèle, sur les sites iso­lés et ruraux, nous appor­tons une solu­tion solaire pour la pro­duc­tion de l’eau potable ou l’autonomie énergétique. 

Nous avons aus­si contri­bué à l’Initiative Natio­nale pour le Déve­lop­pe­ment Humain (INDH) por­té par le Roi du Maroc en connec­tant des réseaux et des quar­tiers infor­mels aux réseaux organisés. 

Quelles sont les perspectives de développement sur lesquelles vous vous concentrez pour cette zone ?

La valo­ri­sa­tion des eaux usées reste un enjeu cen­tral pour l’Afrique et le Moyen-Orient. Nous avons déve­lop­pé deux usines à Abu Dha­bi et Al Ain qui traitent 430 000 m³ d’eaux usées au quo­ti­dien qui sont ensuite réuti­li­sées pour l’irrigation ou l’arrosage d’espaces verts, alors que les boues qui en résultent sont valo­ri­sées en bio­plas­tique et en cellulose. 

Nous nous concen­trons sur la sécu­ri­sa­tion de l’approvisionnement en eau potable dans cette région qui est sous stress hydrique grâce à des usines de dessalement. 

À titre d’exemple, en Oman, nous uti­li­sons le sable comme filtre natu­rel grâce à une cap­ta­tion sur la plage. 

Aujourd’hui, nous sommes rému­né­rés non plus sur des quan­ti­tés, mais sur des objec­tifs de per­for­mance : c’est un pari que Veo­lia a accep­té de rele­ver il y a déjà plu­sieurs années et qui a des résul­tats très posi­tifs sur notre bilan économique. 

Amé­lio­rer les per­for­mances de nos usines pour les rendre plus éco­nomes en éner­gie et plus lar­ge­ment pour limi­ter leur impact sur l’environnement est notre priorité. 

La prochaine COP va d’ailleurs se tenir au Maroc…

La COP21 avait un aspect de fon­de­ment poli­tique et ins­ti­tu­tion­nel. La pro­chaine COP sera plus prag­ma­tique, une mise en appli­ca­tion et la décli­nai­son des enga­ge­ments pris lors de la COP21. 

Dans cette optique, nous pré­voyons pré­sen­ter nos réa­li­sa­tions avec nos clients muni­ci­paux, mais aus­si avec les indus­triels à Marrakech. 

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