Un été à Coppet

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°676 Juin/Juillet 2012Par : Erik EGNELL (57)Rédacteur : Jean-Marc CHABANAS (58)

Couverture du livre : Un été à CoppetLes pri­vi­lé­giés qui ont assis­té à la revue Barbe 58 n’ont pas oublié Un caprice de Sophie (livre réédi­té der­niè­re­ment par les édi­tions Cyra­no, www.editions-cyrano.fr), aimable pièce de théâtre d’Erik Egnell, qui s’achevait sur l’air de l’hymne natio­nal par : « Pen­sons, pen­sons, qu’un pro­chain jour / Nous ne ferons plus rien !»

Cin­quante et quelques années plus tard, notre cama­rade tra­vaille tou­jours d’arrache-pied à son œuvre lit­té­raire, oubliant qu’il pour­rait savou­rer tran­quille­ment sa retraite de diplo­mate. Il mul­ti­plie donc essais, romains et pièces de théâtre, avec un faible pour Napoléon.

C’est l’empereur, encore une fois, qui sou­tient la trame de son der­nier roman, Un été à Coppet.

Dans son châ­teau de Cop­pet, sur les bords du lac Léman, Madame de Staël, fille de Necker, redé­couvre les mérites de l’empereur en s’appuyant sur un mys­té­rieux « manus­crit venu de Sainte-Hélène ». « J’ai, dit-elle, fait ce qui est sacri­lège aux yeux d’un auteur, j’ai vou­lu tout de suite savoir la fin. »

Mais nous ne dévoi­le­rons pas, bien sûr, com­ment s’achève cet été à Cop­pet. Au lec­teur de le décou­vrir avec délices.

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