Shavas

Shavas

Dossier : Arts, lettres et sciencesMagazine N°772 Février 2022Par : Bernard Denis-Laroque (67)Rédacteur : Christian Maldidier (54)Editeur : L’Harmattan, octobre 2021

Shavas est le troisième roman de Bernard Denis-Laroque (67), après L’Am­bas­sadeur et Wouris­tok.

Une œuvre de fic­tion, mais jusqu’où ?

Une doc­teure en physique nucléaire rédi­ge une thèse d’archéologie sur le site pré­colom­bi­en de Naz­ca (Pérou) et réécrit son his­toire. Thèse immé­di­ate­ment con­fisquée par la DGSE : enjeu de sécu­rité nationale ! Car elle mon­tre que le site n’est pas ce que l’on croit. Elle y voit un passé loin­tain où exis­tait une réelle con­nais­sance nucléaire. Puis elle élar­git ses con­clu­sions à d’autres sites préhis­toriques (Gizeh, Mycènes, Troie, les Grecs, Rome…), sites de mêmes car­ac­téris­tiques où des « prêtress­es-du-feu » devaient, sans doute, con­trôler des réac­tions nucléaires !

Une jour­nal­iste, de son côté, décou­vre des activ­ités clan­des­tines en Argen­tine : une usine d’eau lourde, cen­sée être à l’arrêt, qui pro­duit un sous-marin nucléaire… Elle se lance alors, ayant lu la fameuse thèse, dans la recherche et l’analyse des preuves matérielles (tablettes gravées ou autres).

Une ville de la région parisi­enne voit son équili­bre, fondé sur le con­trôle du traf­ic de drogue, remis en cause. Des per­son­nages dou­teux offrent de rétablir la paix en échange du marché. D’abord là, puis dans d’autres munic­i­pal­ités dépassées par leur quarti­er difficile.

La réal­ité est plus grave et c’est en util­isant cette sci­ence du con­trôle de l’énergie nucléaire (méth­ode des alchimistes dans la pré­pa­ra­tion de la « pierre philosophale ») volée à Naz­ca que ce groupe dou­teux veut con­quérir le pouvoir.

On suit les acteurs dans leur quête : la recherche des preuves, leur déchiffrage. Des rebondisse­ments à tout moment. Des cours­es pour­suites, des heurts. Une his­toire alerte et plaisante.

Une ques­tion reste pour­tant sans réponse : si cette con­nais­sance exis­tait à Naz­ca, d’où venait-elle ? 

Poster un commentaire