Uniformes d'X devant la boite à claques

Platô Patria Nostra

Dossier : TraditionsMagazine N°Platô Patria Nostra
Par Serge DELWASSE (X86)

Une histoire des étrangers à l’X

Le gros de la recherche a été fait à la fin du siè­cle dernier par Madame Anousheh Kar­var, his­to­ri­enne, qui a, dans le cadre de son doc­tor­at, fait le pre­mier – et le seul – tra­vail uni­ver­si­taire sur le sujet. Sa thèse a servi de base à la réflex­ion sur l’évolution du recrute­ment des étrangers à l’École.

Je n’ai bien enten­du pas la pré­ten­tion de la résumer ici. Je vais sim­ple­ment essay­er de syn­thé­tis­er briève­ment ce que j’en ai com­pris. A chaque péri­ode de l’histoire de France, cor­re­spond une vague de recrute­ment d’étrangers

  • Sous l’empire, ces derniers venaient des départe­ments annexés (Pié­mont…) et de la Suisse et avaient pour voca­tion de servir comme officiers dans l’armée impériale.
  • Après 1830, l’École servit à la diplo­matie de la Restau­ra­tion, puis du sec­ond Empire, en for­mant des officiers envoyés par leur gou­verne­ment. De nos jours, ça s’appellerait la coopéra­tion. Cela n’est pas évo­qué, mais une dizaine de japon­ais virent à l’École, et je ne serais pas sur­pris que l’X soit indi­recte­ment respon­s­able de la défaite russe de Tsouch­i­ma, ayant for­mé nom­bre d’ingénieurs du GM japonais.
  • Après la guerre de 70, on se méfi­ait de l’étranger, et le flux fut réduit au minimum.
  • 1920, âge d’or de la coloni­sa­tion, les étrangers vien­nent majori­taire­ment de l’empire pour retourn­er chez eux à l’issue
  • à par­tir des années 50, la puis­sance colo­niale laisse la place au ray­on­nement des lycées français.

Reprenons les sujets dans l’ordre :

Il y a toujours eu des étrangers à l’X.

Au com­mence­ment – de 1794 à la sec­onde restau­ra­tion – était l’auditeur libre. En général non soumis au régime de l’internat, il venait à Car­va – bien avant qu’elle ne s’appelât Car­va d’ailleurs – pour… étudi­er ! Tout sim­ple­ment. Je com­prends que cela sur­prenne un peu, il y a des gens qui fai­saient l’X pour aller en cours.

Français, étrangers, ressor­tis­sants des march­es de l’Empire, il étaient entre 0 et 20 chaque année. Non poly­tech­ni­ciens, il n’avaient pas de GU. Un lecteur atten­tif et réguli­er de notre rubrique « tradis » nous fera néan­moins remar­quer que, à cette époque, les X ne por­taient pas l’épée, et que la prom­e­nade que je vous fais faire à tra­vers le XIXe siè­cle, bien que bucol­ique, est par­faite­ment inutile. Juste.

A par­tir de 1830, mais surtout 1850, sur­git une autre race d’auditeurs libres, ce sont des officiers – ou des élèves officiers – envoyés par leur gou­verne­ment. L’X a ain­si for­mé, par exem­ple, un nom­bre non nég­lige­able d’officiers d’artillerie roumains et d’ingénieurs du génie mar­itime japonais.

Ces élèves, en général internes, por­taient, je le sup­pose, tout en recon­nais­sant que je n’en ai pas de preuve, leur uni­forme nation­al. Pas de GU. Et donc pas d’épée. CQFD. C’étaient bien des constantes.

La rup­ture survint en 1921 : Les étrangers furent enfin admis au con­cours. On leur don­na donc un berry, un képi, un oss­ian, un GU, un claque et… une belle tan­gente ! C’était la fin des con­stantes ! – le statut d’auditeur libre suvé­cut, mais je n’ai pas con­nais­sance que quiconque suiv­ît les cours à Car­va de cette façon.

Il est remar­quable qu’à par­tir de cette dis­pari­tion du terme « con­stante », l’argot de l’X, pour­tant très vivant, n’a pas jugé bon de recréer d’autre terme. L’explication qui me sem­ble la plus plau­si­ble tient dans l’intégration totale à la pro­mo­tion. Comme les étranges sont des X à part entière, il n’est pas néces­saire de leur don­ner un nom.

C’est un peu la faute des juifs

Ces derniers ayant eu la mau­vaise idée de devenir étrangers en 1941 – je ne peux ici que vous encour­ager à lire le bouquin de notre cama­rade Lévi (41) dont je donne les références en annexe – le mot « étranger » devint poli­tique­ment incor­rect – avant que le même terme de polit­i­cal­ly cor­rect ne nous fût importé des Etats-Unis : il était admin­is­tra­tive­ment tabou de par­ler d’étrangers. C’est ain­si que fut créée en 45 la caté­gorie par­ti­c­ulière, terme qui fleure bon le lan­gage admin­is­tratif, qui elle même lais­sa place à la fin des années 90 :

  • aux élèves Inter­na­tionaux dans le newspeak offi­ciel, en par­ti­c­uli­er celui de l’AX et de la FX, terme qui à mon sens est tout aus­si abscons que le précé­dent. Le lecteur aver­ti pour­ra d’ailleurs con­stater la muta­tion séman­tique dans La Jaune et la Rouge.
  • aux EV dans l’argot du platâl, suiv­ant l’équation suiv­antes {EV} = {EV1}U{EV2} – eh, oui, j’ai fait des maths, moi, môssieur ! Les EV1 étant les Etrangers entrés par la Voie 1 – pré­pas + con­cours, les EV2 étant les vrais étrangers, ceux qui ne par­lent pas le français, qui ne vien­nent pas de pré­pas, et qui passent un con­cours qui a plus la forme d’un dossier d’admission. C’est la réforme de 2000.

Les Etrangers, les vrais et les faux

Ce n’est pas une sur­prise, jusqu’à la créa­tion des EV2 – moi aus­si je me mets au poli­tique­ment cor­rect 🙁 – les étrangers admis au con­cours étaient ce qu’il est com­mun d’appeler de faux étrangers – terme d’ailleurs util­isé qua­si offi­cielle­ment, par exem­ple par Mau­rice Bernard (48) dans son papi­er cité infra :

  • ressor­tis­sants des colonies – Indo­chine, AEF, AOF…
  • étrangers ayant passé leur enfance en France et y ayant donc fait leur scolarité
  • juifs d’Egypte ou de Salonique – je m’abstiendrai de racon­ter ici, pour la énième fois, le cas de ce cama­rade classé 0bis à la sor­tie de l’École.
  • Elèves des lycées français de l’étranger ou des mis­sions catholiques – cas des chi­nois des années 20 ?

Une grande par­tie ont d’ailleurs demandé – et deman­dent encore, la nation­al­ité française à la fin de leur sco­lar­ité. Aujourd’hui, on con­state que les choses n’ont pas changé, les maro­cains, tunisiens et chi­nois immi­grés de longue date for­mant la grande majorité des EV1.

La créa­tion des EV2 a été une grande révo­lu­tion pour l’École puisqu’elle mar­que une réelle ouver­ture . Je ne m’étendrai pas plus que cela sur le sujet. En référence sont don­nés tous les liens qui détail­lent con­cours, sco­lar­ité, con­di­tions finan­cières. Il est à not­er toute­fois que les sta­tis­tiques par nation­al­ité, dont je donne pour la pre­mière fois l’intégralité en annexe, sont un peu moins ent­hou­si­as­mantes que le dis­cours offi­ciel : aujourd’hui, les 2/3 des EV2 sont chi­nois ou brésiliens avec quelques indi­ens. On est loin de l’Insead et de son réel cos­mopoli­tanisme. Et l’Europe est inexisante !

Les sta­tis­tiques inté­grales depuis 1794, par pro­mo et par nation­al­ité, sont ici : http://goo.gl/q6V9v5. Un lecteur atten­tif me sig­nale quelques incohérences :

  • décalages d’un an entre l’admission et l’entrée à l’École (stage FHM ou pas stage)<
  • delta entre les 46 audi­teurs libres entre 1794 et les 101 étrangers con­sti­tués d’italiens, de belges… tous… français à l’époque.

Et les études dans tout ça ?

Je ne le répèterai jamais assez, l’X, ça sert aus­si à faire des études ; autant jusqu’en 1975, le cur­ricu­lum des français et des étrangers était iden­tique – avec toute­fois, prob­a­ble­ment, des amé­nage­ments pen­dant les cour­tes péri­odes où une par­tie du ser­vice mil­i­taire se fai­sait en début de sco­lar­ité – la grande rup­ture, la sec­onde, se fit en 1975 : le ser­vice mil­i­taire pas­sa juste après le concours.

On rat­tacha donc les 1976 à la pro­mo 75. Je serais toute­fois très intéressé de savoir ce qu’ont fait les étrangers entrés par le con­cours 75, puisque la 74 enta­mait sa deux­ième années d’études à Car­va.

C’était logique, mais c’était ignor­er que le plus impor­tant, à l’X, c’est la vie de pro­mo. Les 5/2 étaient très heureux, ils retrou­vaient leur cama­rades de taupe entrés l’année d’avant. A con­trario, pas mal de 3/2 se sont retrou­vés très seuls, d’autant qu’ils avaient échap­pé, bien enten­du, à la Cour­tine, qui est un ciment impor­tant d’amitiés et de camaraderie.

L’embrouillamini con­tin­ue puisque cette même caté­gorie par­ti­c­ulière, iden­ti­fiée comme telle et rat­tachée à la pro­mo précé­dente dans l’annuaire de l’AX, la « bible », au très prob­a­ble nom du poli­tique­ment cor­rect, est fon­due dans la liste générale, prob­a­ble­ment au milieu des années 90 – si quelqu’un a l’information exacte, je suis preneur.

C’est ain­si que le cama­rade Jones, ayant réus­si le con­cours en 1980, et donc X80 rat­taché à la pro­mo 79 – vous me suiv­ez ? – est devenu X79. Les « gamins » de polytechnique.org, beau­coup trop jeunes pour imag­in­er aus­si com­pliqué, et qui ont créé leur annu­aire alors que la guerre froide était gag­née depuis belle lurette, n’ont évidem­ment rien com­pris. Le cama­rade Jones a un matricule en 80 (john.jones.1980@m4x.org), est affiché X79 et est sur la mail­ing list X80, alors que c’est tout le con­traire. Il aurait dû avoir une adresse en john.jones.1979@m4x.org et être sur cette même mail­ing list, tout en étant offi­cielle­ment X80. Vous n’avez rien com­pris ? C’est nor­mal 🙂 D’un étranger, on a fait un apatride.

Hors sujet :

  • Avis aux ges­tion­naires des mail­ing lists pro­mo : si vous voulez « récupér­er » vos étrangers, il suf­fit d’aller en télécharg­er la liste dans la pro­mo suiv­ante sur poly.net – les listes sont publiques – et les inscrire dans votre groupe. Vous pou­vez égale­ment désin­scrire les étrangers qui sont « chez vous » alors qu’ils sont de fac­to de la pro­mo précé­dente, et qu’ils en ont marre de recevoir des nou­velles de cama­rades qu’ils ne con­nais­sent pas.
  • Avis à mes cama­rades de la caté­gorie par­ti­c­ulière entre 75 et 95 : pour rejoin­dre ta pro­mo, te désin­scrire du groupe pro­mo­tion N+1, et deman­der ton inscrip­tion au groupe pro­mo­tion N. Tu peux m’envoyer un mail si tu as besoin d’assistance.

Nul doute que la fusion des annu­aires AX et X.org ne règle défini­tive­ment le problème.

Et les gamins, dans tout ça ?

Une enquête appro­fondie mon­tre que

  • si les étrangers sont de nos jours bien inté­grés sur le platâl,
  • qu’ils n’ont pas de prob­lèmes d’argent – entre les bours­es de leur gou­verne­ment, du gou­verne­ment français, de la FX et de l’AX, abondées par la Kès, ils arrivent à touch­er env­i­ron 700 € par mois, soit sen­si­ble­ment autant que les français qui sont env­i­ron à 800. Curiosité : ils n’ont bien enten­du pas de pan­tou­fle à pay­er… Qu’en pensent les députés Lau­nay et Cornut-Gentille ?
  • que ceux qui le peu­vent – qui par­lent français en arrivant, prin­ci­pale­ment les EV1, mais pas que – font aux trois quarts un cur­sus iden­tique à ceux de leurs cocons français
    • FMI à la Cour­tine – For­ma­tion Mil­i­taire Ini­tiale, autre terme newspeak qui sig­ni­fie « séjour à mi-chemin entre les class­es et le Club Med » ;
    • Stage civ­il – ils sont 100 français tous les ans à choisir un stage civil ;

Deux hics subsistent :

Tout d’abord, la nette dif­férence de moti­va­tion entre ceux qui ont passé le con­cours pour, comme le dit Chris­t­ian Géron­deau, « être poly­tech­ni­ciens » et pour lesquels le con­tenu des études à l’X est, en général, subi, d’une part, et les EV2 qui vien­nent pour y faire des études. Le pro­pos de ce bilet n’étant pas d’exposer mon avis sur le sujet, je ne m’étendrai pas. Mais le lecteur aver­ti aura compris.

Et l’ennui naquit de l’uniforme ôté

Beau­coup plus fâcheux – et plus dans mon domaine d’expertise, est l’aspect uni­for­mologique. Pen­dant longtemps – de 1921 à 1995, soit près de 70 pro­mos si l’on tient compte de la coupure 41–44 – les étrangers ont porté stricte­ment le même uni­forme que leurs cama­rades français. Je ne par­le bien évidem­ment pas du GU, dont j’ai démon­tré dans un bil­let précé­dent – fort appré­cié d’ailleurs – qu’il avait à mon sens per­du son car­ac­tère mil­i­taire en per­dant ses galons, mais de la tenue dite d’arme, tenue de sor­tie, com­posée de :

  • tenue jaspée, kaki ou Terre de France suiv­ant les époques
  • écus­sons de col du génie (grenade or sur velours noir, mais sans soutache)
  • képi d’élève con­sis­tant en un képi de sous-lieutement du génie, le passe­poil or étant rem­placé par le galon dit « d’élite » or
  • épaulettes noires à passe­poil rouge et alphas
  • pucelle de l’école, mod­èle élève (logo de l’Ecole sur fond jaune ou rouge)

Il est courant que des sta­giaires étrangers, élèves des écoles (Navale, Spé­ciale Mil­i­taire…) soient vêtus d’un uni­forme français. Cette tenue se dif­féren­ci­ait toute­fois, par un un titre d’épaule, dit « banane » à cause de sa forme épou­sant sen­suelle­ment le con­tour de l’emmanchure, qui men­tion­nait la nationalité.

Pas les X.

Ain­si, les X étaient, avec les légion­naires, les seuls étrangers à servir sous uni­forme français. Vous com­prenez enfin le titre de l’article.

Un Symbole fort

Titre d'épaule de militaires étrangers (banane)Entre temps, l’ESM (l’Ecole Spé­ciale Mil­i­taire, St Cyr, quoi) a aban­don­né les bananes sur le tenues TdF (terre de france, c’est cen­sé être une couleur à mi-chemin entre le kaki et le gris,vous suiv­ez ?) des sta­giaires étrangers – il n’y en eut jamais sur le GU des cyrards ; un GU, c’est un GU, pas un mail­lot d’équipe de foot – faisant per­dre à l’X son exclusivité

Pour des raisons d’économie, lors de l’instauration des stages civils, l’Ecole a cessé de dot­er les étrangers – au pré­texte, j’imagine, que ceux qui fai­saient un stage civ­il n’en avaient pas non plus. Quelles en sont les conséquences ?

  • Des X qui répè­tent le 14 juil­let dans une tenue « improbable »
  • Des pris­es d’armes en survête­ment – sans armes certes, mais en survêtement…
  • Des conf milis en civ­il ou en GU, mais.

Est ce grave ? Bien sûr que non.

Est on sûr que ce n’est pas grave ? Oui mais. Mais, quand on est per­suadé, comme je le suis que ce qui fait que l’X est l’X est que c’est une école mil­i­taire, on se dit que c’est dom­mage. Voir toute une pro­mo rassem­blée, dans un panachage de la qua­si total­ité des tenues de l’armée française, ça a de la gueule.

Tout ça pour quoi ? La saga de la tenue d’intérieur, dite BD, vaut un arti­cle à elle toute seule, arti­cle qui sera dévoré, je n’en doute pas, par les amoureux de l’uniformologie. Dis­ons sim­ple­ment que, l’uniforme étant de moins en moins porté à l’Ecole, on a pu légitime­ment se dire qu’on pou­vait économiser 200 tenues par an… De min­imis non curat praetor.

Et surtout, pour com­bi­en ? Je me suis ren­seigné, d’autant plus volon­tiers que le com­mis­sari­at des armées vient de pub­li­er les tar­ifs 2014 :

  • Képi de sous-lieu­tenant : +/- 60 € ;
  • Veste : 151,79€ ;
  • Pan­talon : 58,49€ ;
  • con­sid­érant que les chaus­sures noires, la chemise blanche et la cra­vate noire fig­u­rant dans toute garde robe, elles n’ont pas à être fournies ; et en rajoutant les pas­sants d’épaules et les dis­ques de col, on est à moins de 300 €.

300 euros, mul­ti­plié par 200, on par­le de 60k€ !

C’est beau­coup, c’est une pantoufle ;

Mais, entre nous, est ce tant que ça ? Et encore, si l’on réin­tè­gre les effets four­nis à la fin de la sco­lar­ité pour les recy­cler à la pro­mo­tion suiv­ante, on par­le prob­a­ble­ment de moins de 10 k€ / an !

De grâce, mon Général, rends-nous l’uniforme d’élève-officier français de nos cama­rades étrangers !

Répétition de défilé en uniforme improvisé
La tenue qui fait dress­er les cheveux sur la tête de tout uniformologue

Illustrations : quelques uns des premiers étrangers admis au concours, en GU

Chai TCHOU KOAN, chinois, X23
Chai TCHOU KOAN, chi­nois, X23

François Chou LIOU LING, chinois, X22
François Chou LIOU LING, chi­nois, X22

S. Cheybani, iranien, X24
S. Chey­bani, iranien, X24

Ecole polytechnique : réglement concernant les étrangers 1

Ecole polytechnique : réglement concernant les étrangers 2

Ecole polytechnique : réglement concernant les étrangers 3

Remerciements

  • Madame Anousheh Kar­var, qui a eu la gen­til­lesse de me don­ner une copie de sa thèse, et de m’encourager dans la rédac­tion de ce billet ;
  • La DFHM et la Direc­tion de la Com­mu­ni­ca­tion de l’Ecole polytechnique ;
  • Mon­sieur Olivi­er Azzo­la, respon­s­able des archives de l’Ecole ;
  • Mon­sieur le sous-lieu­tenant Luc C., qui a bien voulu m’instruire sur le prix du képi et autres détails uni­for­mologiques importants ;
  • Notre cama­rade anonyme, X2012, EV1, qui a eu la gen­til­lesse de me con­sacr­er un peu de temps pour me racon­ter la vie d’un EV1 ;
  • Notre cama­rade anonyme, X2012, EV2, qui a eu la gen­til­lesse de me con­sacr­er un peu de temps pour me racon­ter la vie d’un EV2 ;
  • Notre cama­rade anonyme, X2012, qui a eu la gen­til­lesse de me don­ner les con­tacts précités.

Note : Les X présents à l’Ecole étant, par con­struc­tion, des gamins, j’en con­clus qu’ils sont mineurs. Leurs noms sont donc cachés, et leur vis­age flouté.

  • Hors sujet : ce ne sont pas à pro­pre­ment par­ler des remer­ciements, mais je souhaite ren­dre hom­mage à tous ceux qui ont fait et font que notre Ecole accueille aus­si bien les EV2 (Strasse, FX, AX, parrains…)

Bibliographie

  • X Bis : Un juif à l’École poly­tech­nique, mémoires 1939–1945 , par Bernard Levi (41). Trou­vable partout, dont sur Amazon ;
     
  • Out­re sa thèse La for­ma­tion des élites sci­en­tifiques et tech­niques étrangères à l’Ecole poly­tech­nique aux 19e et 20e siè­cles de décem­bre 1997 – disponible à la BCX – Anousheh Kar­var a pub­lié un cer­tain nom­bre d’articles, dont :
    • L’École poly­tech­nique et l’International : un bilan his­torique dans la revue de la Sabix 
       
  • Le site web de l’X décrit les modal­ités de recrute­ment et de sco­lar­ité des EV2 
     
  • Par ailleurs, le wik­ix (Car­vas only, désolé) est tou­jours une source d’information intéres­sante sur ce qui se passe sur le platâl, même s’il mérit­erait d’être un peu retra­vail­lé, et qu’il est un peu léger à ten­dance urban leg­ends sur tout ce qui s’est passé il y a plus de 10 ans. 
     
  • La Jaune et la Rouge, a écrit plusieurs papiers, qui tour­nent tous autour de la thèse de Madame Kar­var. Elle a même con­sacré un numéro entier aux étrangers. C’était avant le défer­lement du poli­tique­ment cor­rect… Ce numéro com­prend, entre autres,
  • Le même Mau­rice Bernard avait pub­lié Une thèse d’histoire à l’Université Denis Diderot sur les élèves étrangers de l’X aux XIXe et XXe siè­cles deux ans auparavant 
     
  • enfin, la même Jaune et la Rouge a pub­lié qua­tre In memo­ri­am con­sacrés à des cama­rades étrangers – ça me gêne tou­jours un peu de par­ler des vivants…

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