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Miser sur les partenariats pour innover efficacement

Dossier : Dossier FFEMagazine N°722 Février 2017
Par Nicolas CUDRÉ-MAUROUX

Quelle est votre approche de l’innovation et de l’Open Innovation en particulier ?

L’innovation fait par­tie de l’ADN de la société qui a été fondée par un inven­teur et qui béné­fi­cie d’un cadre très favor­able au développe­ment d’un port­fo­lio d’innovations à la fois incré­men­tales et de rupture. 

Nous tra­vail­lons sur plusieurs sujets qui sont de véri­ta­bles oppor­tu­nités pour nous comme, par exem­ple, la mobil­ité et la réduc­tion de poids des véhicules, le développe­ment de bat­ter­ies à haute per­for­mance, la con­cep­tion de pro­duits à haute per­for­mance avec un impact réduit sur l’environnement,… Et même si nous dis­posons en interne de nom­breux out­ils et solu­tions, il y en a encore bien plus à l’extérieur.

Nous dévelop­pons donc une approche d’Open Inno­va­tion qui repose sur des parte­nar­i­ats avec d’autres grands groupes, des clients, des four­nisseurs ain­si que des uni­ver­sités et des start-ups. 

Comment coordonnez-vous votre R&D en interne et l’Open Innovation ?

Il n’y a pas de coor­di­na­tion rigide entre ces straté­gies. Nous n’influençons pas le tra­vail des chercheurs, même si nous nous assurons qu’ils explorent toutes les options. L’enjeu est donc d’évaluer le poten­tiel des pro­jets d’innovation en réal­isant des études qui vont per­me­t­tre de déter­min­er l’approche la plus per­ti­nente en prenant en con­sid­éra­tion les dif­férentes manières d’opérer, les parte­naires et les chaînes de valeurs. 

Très sou­vent, c’est l’absence de cette analyse détail­lée qui mène à l’échec d’un pro­jet d’innovation.

Sur quels sujets vous concentrez-vous actuellement ?

L’optimisation des bat­ter­ies et la réduc­tion du poids des véhicules sont deux sujets d’actualité impor­tants, car ils touchent plusieurs de nos busi­ness. Pour les bat­ter­ies, notre but est de dévelop­per des solu­tions per­me­t­tant d’augmenter à la fois la den­sité d’énergie stock­ée et la fia­bil­ité des prochaines généra­tions de bat­ter­ies pour automobiles. 

Et au niveau de l’allègement des véhicules, nous sommes plutôt sur le développe­ment de com­pos­ites à des niveaux de coût com­pat­i­bles avec des appli­ca­tions à grand volume. 

Pour tra­vailler sur ces sujets, nous nouons des parte­nar­i­ats tout en cap­i­tal­isant sur nos dif­férentes tech­nolo­gies en interne qui nous per­me­t­tent de nous dif­férenci­er sur le marché. 

Qu’en est-il des start-ups et de leur rôle dans l’Open Innovation ?

Les start-ups restent une excel­lente cour­roie de trans­mis­sion entre le monde uni­ver­si­taire et celui de l’industrie, même si cer­taines n’ont plus for­cé­ment de lien avec les uni­ver­sités. Elles sont aus­si des struc­tures très agiles, qui évolu­ent rapi­de­ment et qui dis­posent de ressources tech­niques extrême­ment pointues. Les start-ups et les grands groupes, comme Solvay, sont complémentaires. 

EN BREF

Solvay est un groupe international de chimie et de matériaux avancés qui accompagne ses clients dans la recherche et la conception de produits et solutions de haute valeur ajoutée qui contribuent à répondre aux enjeux d’un développement plus durable.
Solvay opère sur de nombreux marchés (automobile, aéronautique, biens de consommation, santé, énergie, environnement, construction…).
Basé à Bruxelles, Solvay emploie environ 30 000 personnes dans 53 pays et a réalisé un chiffre d’affaires pro forma de 12,4 milliards d’euros en 2015.

Nous avons, en effet, la capac­ité de les aider à pass­er un cap : indus­tri­al­i­sa­tion de leurs idées, accès à un marché glob­al, mise à dis­po­si­tion de com­pé­tences en busi­ness development… 

Nos investisse­ments dans les start-ups ne sont pas unique­ment d’ordre financier. Notre but est la mise en place d’une rela­tion étroite qui ne repose pas seule­ment sur un investisse­ment, mais égale­ment sur une col­lab­o­ra­tion étroite sur un sujet d’innovation stratégique pour les deux compagnies. 

En plus de savoir si la start-up dis­pose d’une tech­nolo­gie per­ti­nente pour nous, nous devons donc égale­ment nous assur­er d’être le bon parte­naire pour cette start-up. 

Quels sont vos enjeux et vos perspectives de développement ?

Ils sont nom­breux. Je cit­erais la dig­i­tal­i­sa­tion, la glob­al­i­sa­tion et le développe­ment durable comme exem­ples. Parce que les prob­lé­ma­tiques et les oppor­tu­nités qui découlent de ces ten­dances sont de plus en plus com­plex­es, il n’est pas pos­si­ble, aujourd’hui, d’y faire face avec effi­cac­ité et réac­tiv­ité seule. Col­la­bor­er est devenu un prérequis. 

Il faut pou­voir com­bin­er des élé­ments qui sont sou­vent con­tra­dic­toires : col­lab­o­ra­tion et réac­tiv­ité, approche sci­en­tifique et rythme d’innovation élevé, développe­ment de nou­velles solu­tions et réduc­tion de l’empreinte environnementale… 

Pour men­er à bien ces pro­jets, nous avons besoin de per­son­nes capa­bles de pour­suiv­re leurs objec­tifs sans pour autant oubli­er les autres par­ties prenantes.
 

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