Mémento du républicain

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°617 Septembre 2006Par : André Bellon (63) En collaboration avec Inès Fauconnier, Jérémy Mercier et Henry PenaRuizRédacteur : Claude LAIGLE (53)Editeur : Paris – Éditions Mille et Une Nuits – 2006 - 4. 37, rue du Four, 75006 Paris.

Quel monde con­stru­isons-nous ? Et que faire ?

Nom­bre de cama­rades, engagés sur le front de la guerre économique, s’interrogent, ain­si qu’en témoignent entre autres les récentes créa­tions des groupes “X‑Sursaut ” et “Poly­dées ” autour d’Hubert Lévy­Lam­bert (53) et de Marc Flen­der (92).

De grands anciens, comme Claude Gru­son (29), Mau­rice Allais (31) et aus­si Jean-Pierre Gérard (60), ont déjà mis en ques­tion le choix européen d’un libre-échangisme excessif.

Mais com­ment sor­tir en final de l’absurdité ? Au moment où la pré­cari­sa­tion frappe de plus en plus les entre­pris­es et les citoyens qui n’ont que leur tra­vail pour vivre, au moment où pro­lifèrent les boucs émis­saires et monte aveuglé­ment la vio­lence sociale, André Bel­lon (63) en tant qu’homme poli­tique (il prési­da la Com­mis­sion des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale) nous présente ce petit ouvrage col­lec­tif et ouvre une nou­velle per­spec­tive. Nos sociétés ne sont-elles pas en train de s’autodétruire au béné­fice d’une minorité ?

Dans le passé une impasse sociale con­duisit à un boule­verse­ment poli­tique et philosophique qui servit d’acte de nais­sance à la République.

À l’heure où, de nou­veau, cette con­struc­tion française, tou­jours admirée et con­testée, est noyée dans des dis­cours flous, il est essen­tiel qu’un de nos cama­rades ait pen­sé à en repré­cis­er les con­tours et à rap­pel­er la force et la néces­sité du con­trat social.

À lire absolument.

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