Meeschaert Capital Partners

Meeschaert Capital Partners : Soutenir les entreprises, accélérer leur développement

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°759 Novembre 2020
Par Hervé FONTA

Her­vé Fon­ta, Pré­sident-fon­da­teur de Mees­chaert Capi­tal Part­ners, nous en dit plus sur la stra­té­gie d’investissement de sa socié­té de ges­tion. Il nous livre aus­si sa vision de la situa­tion actuelle alors que la crise se poursuit.

Votre actualité est marquée par le lancement d’un nouveau fonds. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Mees­chaert Capi­tal Part­ners est une socié­té de ges­tion d’investissement en capi­tal qui sou­tient les entre­prises afin de leur per­mettre de se trans­for­mer, de créer de la valeur et de se ren­for­cer. Action­naires de long terme, nous inter­ve­nons géné­ra­le­ment dans des entre­prises avec un CA com­pris entre 10 et 100 mil­lions d’euros.

Actuel­le­ment, nous sommes en train de fina­li­ser notre der­nière levée de fonds, Mees­chart Pri­vate Equi­ty Growth. Ce fonds de 125 mil­lions d’euros vise un ren­de­ment net de 15 % pour ses sous­crip­teurs. Il a voca­tion à sou­te­nir des PME qui ont un CA com­pris entre 10 et 50 mil­lions d’euros afin de les accom­pa­gner dans l’accélération de leur crois­sance, leur déploie­ment à l’international, leur conso­li­da­tion sur leur sec­teur ou le finan­ce­ment de l’innovation.

Traditionnellement, le capital investissement et le Private Equity sont des soutiens de taille pour le développement des start-ups et des PME qui opèrent notamment dans les domaines technologiques. C’est aujourd’hui encore plus vrai en période de crise. Qu’en est-il ? 

Aujourd’hui, les PME et TPE fran­çaises ont besoin de fonds propres et de finan­ce­ments sur le long terme pour sor­tir de la crise. En paral­lèle, les entre­prises et start-ups inno­vantes doivent en plus se démar­quer sur un mar­ché mon­dial très concur­ren­tiel, avec des pays comme la Chine, les États-Unis ou Israël qui n’hésitent pas à sou­te­nir leurs entre­prises, contrai­re­ment à l’Europe et la France.

Conscients de ces enjeux, nous cher­chons à accom­pa­gner ces entre­prises fran­çaises inno­vantes, très sou­vent lea­ders sur le mar­ché, pour qu’elles conti­nuent à créer de la valeur et soient tou­jours plus com­pé­ti­tives à une échelle internationale.

Pouvez-vous nous donner des exemples d’investissements réalisés dans cette logique ? 

Nous venons d’investir dans ID Sys­tèmes, une PME bor­de­laise, lea­der mon­dial des logi­ciels de ges­tion des­ti­nés à la viti­cul­ture et l’horticulture. Nous lui don­nons les moyens de croître et de finan­cer sa R&D afin de conser­ver son avan­tage concur­ren­tiel sur le marché.

Dans le sec­teur du renou­vel­le­ment et des éco­no­mies d’énergie, nous avons inves­ti dans Ater­no, une entre­prise qui pro­pose des solu­tions d’économie d’énergie et d’énergies renou­ve­lables (solaire) pour l’habitat pri­vé. Très inno­vante, elle connaît une très belle crois­sance dans le domaine du digi­tal et des éner­gies renouvelables.

Nous nous inté­res­sons aus­si au monde de la san­té. His­to­ri­que­ment, nous avons sou­te­nu un des lea­ders mon­diaux de l’emballage de sté­ri­li­sa­tion pour les blocs opé­ra­toires. Quand nous avons ache­té la socié­té, elle réa­li­sait un CA de 100 mil­lions d’euros contre plus de 200 mil­lions aujourd’hui.

Nous sommes convain­cus que pour faire face à la crise actuelle, nous devons conti­nuer à sou­te­nir ces entre­prises qui pro­posent des inno­va­tions de rup­ture et qui ont la capa­ci­té de deve­nir des lea­ders sur leur marché.

L’année 2020 reste perturbée par la crise de la Covid-19. Comment envisagez-vous ce dernier semestre et quelles sont vos perspectives pour début 2021 ?

Les PGE ont per­mis de main­te­nir l’activité, y com­pris celle des entre­prises qui étaient déjà vul­né­rables avant la crise. Néan­moins, nous ne pour­rons faire un véri­table bilan et iden­ti­fier les entre­prises et les sec­teurs qui ont réus­si à tirer leur épingle du jeu qu’à la mi-2021.

En effet, nous vivons une crise hété­ro­gène, qui contrai­re­ment aux pré­cé­dentes, n’a pas tou­ché tous les sec­teurs de la même manière.

Il est d’ores et déjà évident que cer­tains sec­teurs n’ont pas été impac­tés par la crise et connaissent même une forte accé­lé­ra­tion de leur crois­sance. Plus par­ti­cu­liè­re­ment, les entre­prises inno­vantes et dis­rup­tives sur leur mar­ché, notam­ment dans les sec­teurs de la san­té et du digi­tal, qui ont misé sur une stra­té­gie de long terme et une offre à forte valeur ajou­tée, sont aujourd’hui dans des posi­tions fortes pour conso­li­der leur posi­tion­ne­ment et se déve­lop­per. 

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