Maisons en Californie

LinkedIn, le monde du travail à votre porte

Dossier : RH et révolution digitaleMagazine N°727 Septembre 2017
Par Élisabeth GIRET-BERTRAND

Trois expé­riences vécues des réseaux sociaux pro­fes­sion­nels , qui ont conduit des cama­rades à obte­nir les postes dési­rés, à l’autre bout du monde. Mal­gré l’ap­pa­rente sim­pli­ci­té du sys­tème, une pré­pa­ra­tion méti­cu­leuse s’im­pose pour convaincre les futurs employeurs via les canaux numé­riques, puisque les entre­tiens réels ne se font qu’au final. 

Comme de nom­breux cadres supé­rieurs ou diri­geants que je connais, vous êtes peut-être hos­tile à ces réseaux sociaux vir­tuels, qui après tout ne sont rien d’autre qu’un passe-temps (enva­his­sant !) pour adolescents…Eh bien, vous allez chan­ger d’avis, tout au moins en ce qui concerne les réseaux sociaux professionnels ! 

REPÈRES

Microsoft a déboursé 26 milliards de dollars pour acquérir LinkedIn. La raison en est simple : avec l’avènement de LinkedIn, champion incontesté du genre, la recherche d’emploi ou de talents ne sera plus jamais la même.
Le monde entier vous voit – pour peu que vous y soyez visible – et vous voyez le monde entier – pour peu que vous vous en donniez la peine.


DE PARIS À LA CALIFORNIE EN RÉPONDANT À UNE ANNONCE

Pierre a 27 ans, diplô­mé de l’X, il tra­vaille pour un centre de recherche spé­cia­li­sée dans les tech­niques d’amélioration du trai­te­ment de l’image dans le domaine médical. 

En sep­tembre 2016, par son réseau, il découvre sur Lin­ke­dIn une offre d’emploi qui l’intéresse tout par­ti­cu­liè­re­ment, à Irvine (Cali­for­nie) :

Fan­cy being employee num­ber two in a mul­ti-award win­ning start-up ? Are you inter­es­ted in sol­ving com­plex pro­blems in Com­pu­ter Vision using Deep Lear­ning ? Want to work for a com­pa­ny that’s alrea­dy having a huge­ly posi­tive impact on society ?

Vous êtes ten­té par la vie au bord du Paci­fique ? L’offre cor­res­pond à vos attentes et à vos com­pé­tences ? Faites comme Pierre, ana­ly­sez l’annonce et défi­nis­sez votre stra­té­gie d’approche.

ANALYSER L’OFFRE

Com­pé­tences requises, mots clés, recherche d’information sur l’entreprise, connexions pos­sibles avec son réseau… Toutes ces infor­ma­tions lui per­mettent d’adapter pré­ci­sé­ment son pro­fil Lin­ke­dIn à la situa­tion spécifique. 

“ Se positionner pour montrer ses avantages concurrentiels ”

L’annonce est rédi­gée de façon à don­ner envie de faire par­tie d’une équipe gagnante, qui a pour ambi­tion de chan­ger le quo­ti­dien de beau­coup de personnes. 

Le côté chal­lenge et relax de l’annonce décrit sur­tout un état d’esprit, une façon de tra­vailler, mais avant tout la mis­sion est tech­nique. Ils cherchent le meilleur et ils l’écrivent :

They have fur­ther exci­ting pro­ducts close to launch and as a result are loo­king for the best Com­pu­ter Vision, Data Science and Machine Lear­ning talent they can find.

Les com­pé­tences requises, Pierre les pos­sède toutes, encore faut-il le dire, et pour cela rédi­ger un pro­fil Lin­ke­dIn qui les mette en exergue : 

You’ll get expe­riment, research and deve­lop new AI archi­tec­tures and Deep Lear­ning algorithms.

  • A Com­pu­ter Science or Mathe­ma­tics background
  • Well-roun­ded Data Science experience
  • Com­pu­ter Vision experience
  • Deep Lear­ning expe­rience, spe­ci­fi­cal­ly buil­ding and trai­ning Convo­lu­tio­nal Neu­ral Net­works for object recognition.


Pierre vit désor­mais en Cali­for­nie. © MACIEJBLEDOWSKI / Fotolia.com

Autre point clé de l’annonce, la per­son­na­li­té du candidat : 

This is one of those oppor­tu­ni­ties that doesn’t come around that often so if you’re smart, ambi­tious and pas­sio­nate about making a real-world dif­fe­rence using Deep Lear­ning, please get in touch.

Com­ment valo­ri­ser votre expé­rience de telle sorte que soient mises en exergue vos qua­li­tés per­son­nelles telles qu’éthique, res­pect, ambi­tion, pas­sion ? En ren­dant humaine et unique votre propre his­toire professionnelle. 

Dans les nou­velles formes de mana­ge­ment (et dans ce cas pré­cis clai­re­ment il s’agit de mana­ge­ment par­ti­ci­pa­tif), il sera essen­tiel de valo­ri­ser votre adap­ta­bi­li­té et votre capa­ci­té à tra­vailler avec les autres, dans le res­pect des valeurs de l’entreprise.

Les mots clés : votre pro­fil Lin­ke­dIn devra conte­nir les mots clés pré­sents dans l’annonce (par exemple Com­pu­ter Science, Com­pu­ter Vision, Mathe­ma­tics, Data Science Expe­rience, Deep Lear­ning expe­rience…) afin que le moteur de recherche vous sélec­tionne à coup sûr. 

Ces mots clés doivent appa­raître dans les textes et dans la par­tie com­pé­tence. Mieux encore pour valo­ri­ser votre savoir-faire : la recon­nais­sance de vos com­pé­tences par des tiers (col­lègues, clients…) sera un plus sous la forme de recom­man­da­tions et de soutiens. 

OPTIMISER SON PROFIL LINKEDIN

Suite à l’analyse de l’annonce, voi­ci l’introduction écrite par Pierre : 

Pas­sio­nate about mathe­ma­tics, phy­sics and com­pu­ters, I’m wor­king on auto­ma­tion archi­tec­ture for vir­tual rea­li­ty with health focus wea­rable and smart wea­rable in the heal­th­care indus­try. Team player, lear­ning fast and wor­king hard, I would like to join a dyna­mic and chal­len­ging team in a startup.

Engi­neer from Poly­tech­nique School from Paris, I alrea­dy stu­died and wor­ked one year at the MIT on Com­pu­ter Vision, Color Science, Deep Lear­ning and Digi­tal Signal.

Spe­cial­ties : Com­pu­ter vision, Machine Lear­ning, Deep Lear­ning, Color Science, Digi­tal Image Pro­ces­sing, Net­wor­king, Pro­ces­sing Ligh­ting / Soft­ware : C/C++, C#, Mat­Lab, Image Pro­ces­sing Tool­box, Firm­ware, Automation.

N’hésitez pas à décrire vos pro­jets de recherche, avec un style simple et direct, n’oubliez pas d’écrire votre pro­fil en anglais, ajou­tez vos coor­don­nées pour que l’on puisse vous joindre facilement… 

IDENTIFIER SES AVANTAGES

Se posi­tion­ner par rap­port aux autres can­di­dats poten­tiels – employés de l’entreprise qui recrute, ingé­nieurs amé­ri­cains qui pour­raient pré­tendre au poste –, est impor­tant pour mon­trer ses avan­tages concurrentiels. 

ADAPTER SA COMMUNICATION VIRTUELLE ET RÉELLE

Après avoir construit son pro­fil Lin­ke­dIn en racon­tant son his­toire pro­fes­sion­nelle avec per­ti­nence et modi­fié sa pho­to au pro­fit d’une pho­to faite par un pro­fes­sion­nel, plus dyna­mique et qui lui res­semble, Pierre enri­chi­ra son pro­fil par deux publi­ca­tions très ciblées : Com­pu­ter Vision et Deep Lear­ning and appli­ca­tions.

Dans ce cas par­ti­cu­lier, il n’aura pas été pos­sible faute de temps de mettre en oeuvre une de nos stra­té­gies de réseau phy­sique pour appro­cher les fon­da­teurs de l’entreprise.

ACTIVER SON RÉSEAU

Pierre contac­te­ra de nom­breux anciens élèves de l’X déjà en Cali­for­nie. Aucun d’entre eux ne tra­vaille dans le même sec­teur, mais il obtien­dra des conseils au sujet des dif­fé­rences inter­cul­tu­relles, des pos­si­bi­li­tés de loge­ment, des pra­tiques en matière de recru­te­ment et de contrat de travail… 

Il s’en ser­vi­ra pour pré­pa­rer et gérer ses entretiens. 

RÉPONDRE À L’ANNONCE

Pierre veille­ra à scru­pu­leu­se­ment en res­pec­ter les consignes de recrutement. 

SE PRÉPARER AUX ENTRETIENS DE RECRUTEMENT

Les entre­tiens seront en anglais bien sûr, tout d’abord par Skype ou Face­time, puis sur place aux États-Unis. 

Pierre sera sélec­tion­né, il rece­vra un appel cinq jours après avoir répon­du à l’annonce (ce qui lui a lais­sé peu de temps pour pré­pa­rer ses entre­tiens) et aura trois entre­tiens sur Skype, sui­vis de quatre autres lors d’un voyage aux États-Unis. 

Trois mois plus tard, il sera en poste à Irvine comme Senior Engi­neer.

DE SHANGHAI À SINGAPOUR EN NEUF MOIS 

Basé à Shan­ghai, Étienne dirige les sites de pro­duc­tion asia­tiques de son employeur, une entre­prise fran­çaise lea­der dans le sec­teur de l’automobile. X et diplô­mé de l’Insead (MBA), il a pas­sé quinze ans en France, puis sept en Asie qui lui ont per­mis de bien com­prendre les enjeux de ce mar­ché, de connaître les déci­deurs et aus­si la condi­tion ouvrière. 

Il parle man­da­rin et a un vrai atta­che­ment à la culture asia­tique. Son retour pro­gram­mé en France ne le satis­fait pas, d’autant plus qu’il n’y a pas vrai­ment de poste à son niveau de res­pon­sa­bi­li­té au siège du groupe. Son pro­jet : res­ter en Asie, quitte à devoir démé­na­ger avec sa famille. 

DÉVELOPPER SON RÉSEAU

À ce niveau de res­pon­sa­bi­li­tés, le réseau devient essen­tiel pour pros­pec­ter, connaître les entre­prises qui inves­tissent en Asie (pas seule­ment les fran­çaises) et pour pou­voir se faire remar­quer par leurs diri­geants. Et le réseau, c’est Lin­ke­dIn qu’il connaît bien. 

UN PLAN D’ACTION EN CINQ VOLETS

Au moment où Étienne décide de res­ter en Asie, il se donne six mois pour trou­ver un nou­veau poste. 

Trouver du travail à Singapour avec LinkedIn
Grâce au réseau qu’il a déve­lop­pé, Étienne a trou­vé à Sin­ga­pour un emploi répon­dant à ses aspi­ra­tions. © BASICZTO / FOTOLIA.COM

Son plan d’action com­porte cinq volets : 

  • audi­ter et éva­luer son réseau existant ; 
  • aug­men­ter sa par­ti­ci­pa­tion aux évé­ne­ments pro­fes­sion­nels du monde des affaires orga­ni­sés par les com­mu­nau­tés fran­çaises en Asie ; 
  • deve­nir acteur dans des asso­cia­tions et groupes pro­fes­sion­nels (Busi­ness France, chambres de com­merce fran­çaise, alle­mande ou amé­ri­caine, repré­sen­ta­tion locale des conseillers du com­merce exté­rieur de la France, asso­cia­tion French Foun­ders, think­tanks régionaux) ; 
  • pro­fi­ter de chaque évé­ne­ment pour faire croître son réseau dans le sec­teur pré­cis qui l’intéresse ;
  • et enfin se posi­tion­ner comme un spé­cia­liste du mar­ché asia­tique dans l’industrie auto­mo­bile en publiant sur Lin­ke­dIn une chro­nique mensuelle. 

GÉRER EN PERMANENCE SON IMAGE

En six mois, le réseau d’Étienne a dou­blé de taille, il est en par­ti­cu­lier très déve­lop­pé dans l’industrie auto­mo­bile alle­mande. Et cela fonc­tionne par­fai­te­ment : il sera appro­ché par une entre­prise alle­mande lea­der dans le domaine des pièces déta­chées, qui pro­duit mas­si­ve­ment en Asie suite à des rachats récents. 

“ Gérer sa e‑réputation avant même d’être en recherche active ”

Trois voyages en Alle­magne plus tard, un contrat est signé. Étienne vit désor­mais à Sin­ga­pour et est vice-pre­sident Pro­duc­tion Asie pour l’industrie auto­mo­bile allemande. 

Cette his­toire exem­plaire est encore une excep­tion : au moment de com­men­cer à cher­cher d’autres oppor­tu­ni­tés pro­fes­sion­nelles, Étienne était déjà un uti­li­sa­teur che­vron­né de LinkedIn. 

Il y gérait sa e‑réputation depuis plu­sieurs années, grâce à quoi il avait déjà une image forte et posi­tive dans son réseau. Et c’est bien ain­si désor­mais qu’il faut pro­cé­der : gérer sa e‑réputation très en amont, avant même d’être en recherche active, pour être prêt à faire face à toute éventualité. 

SE FAIRE REPÉRER PAR UN CHASSEUR DE TÊTES 

Sté­phane a 49 ans. Poly­tech­ni­cien, il tra­vaille depuis tou­jours dans le sec­teur de l’énergie, d’abord dans un groupe fran­çais puis dans un groupe euro­péen. Après des mis­sions en Afrique, au Moyen-Orient et au Cana­da, il est actuel­le­ment en mis­sion en Rus­sie depuis trois ans, dans le cadre d’un pro­jet d’exploitation de res­sources naturelles. 

Aujourd’hui, après plu­sieurs années d’expatriation, Sté­phane cherche à ren­trer en France et à y trou­ver un poste à dimen­sion plus stratégique. 

Trouver du travail à Paris avec LinkedIn
Sté­phane vit désor­mais à Paris.
© ALLFORTOF / FOTOLIA.COM

Igno­rant tout des réseaux sociaux pro­fes­sion­nels, il consulte néan­moins une spé­cia­liste du domaine sur les conseils de sa femme. La stra­té­gie est défi­nie en com­mun : créer, déve­lop­per et exploi­ter son réseau, valo­ri­ser son image, pré­pa­rer les entre­tiens sans rien lais­ser au hasard, le tout en cinq étapes. 

CRÉER SON PROFIL LINKEDIN

Il s’agit de valo­ri­ser les aspects clés de son par­cours : exper­tise dans le domaine de l’énergie, expé­rience réus­sie de mana­ge­ment de pro­jets com­plexes mul­ti­na­tio­naux, adap­ta­bi­li­té à des cultures pro­fes­sion­nelles aus­si dif­fé­rentes qu’Afrique, Moyen-Orient, Cana­da et Rus­sie, vision stratégique. 

CRÉER ET DÉVELOPPER SON RÉSEAU

Il va prendre contact avec d’anciens élèves de l’École, d’anciens col­lègues de tra­vail, d’anciens clients et four­nis­seurs, des expa­triés ren­con­trés, des conseillers du com­merce exté­rieur des dif­fé­rents pays, club d’experts… Sans oublier à chaque fois de deman­der des sou­tiens et des recommandations. 

En cinq mois, Sté­phane se sera consti­tué un réseau de plus de 1 200 membres dont 80 % sont dans son sec­teur de com­pé­tences et 40 % en Europe hors France. 

RENCONTRER DES PROFESSIONNELS DU SECTEUR

L’objectif est de connaître le mar­ché local, d’obtenir des infor­ma­tions actua­li­sées et d’enrichir son réseau. La prise de ren­dez- vous a duré un bon mois, puis une semaine de congés pour pou­voir assu­rer tous les rendez-vous. 

La règle est bien connue : ne jamais deman­der direc­te­ment un emploi, seule­ment des recommandations ! 

CONTACTER DES CHASSEURS DE TÊTES PAR LINKEDIN

Sté­phane étend les contacts au-delà de Paris car il est prêt à vivre dans un autre pays d’Europe si l’opportunité est belle. Il fait appel si pos­sible à des recom­man­da­tions de membres de son réseau, ou du réseau de son réseau, ce qui décuple les chances d’obtenir un rendez-vous. 

Sté­phane décro­che­ra cinq entre­tiens de recru­te­ment à Paris et sept autres dans le reste de l’Europe.

PRÉPARER SES ENTRETIENS DE RECRUTEMENT

Ces entre­tiens se déroulent sur Skype, puis en face-à-face, entre autres avec des jeux de rôle. L’un des chas­seurs de têtes à Paris pré­sen­te­ra Sté­phane et l’accompagnera en finale pour un poste de res­pon­sable du busi­ness deve­lop­ment world­wide, tou­jours dans le domaine de l’énergie.

Le contrat sera signé au bout de deux mois. 

CHANGER D‘APPROCHE

La démarche tra­di­tion­nelle, consis­tant à contac­ter les chas­seurs de têtes du pays de des­ti­na­tion sou­hai­té, est désor­mais obsolète. 

D’abord, parce que cela limite for­cé­ment la recherche : il n’est guère envi­sa­geable de contac­ter tous les chas­seurs de têtes de tous les pays cibles, alors qu’avec Lin­ke­dIn, c’est possible. 

Ensuite parce que Lin­ke­dIn est désor­mais la pre­mière source d’approvisionnement en can­di­dats pour les chas­seurs de têtes eux-mêmes ; c’est donc sur Lin­ke­dIn qu’il faut être, et sur­tout qu’il faut être vu. 

L’IMPORTANCE DE L’HUMAIN ET DU CULTUREL

Si ces démarches ont été cou­ron­nées de suc­cès, c’est que deux aspects ont été par­ti­cu­liè­re­ment bien soi­gnés. C’est en pre­mier le fac­teur humain. Au-delà des diplômes (c’est la moindre des choses), de la liste de vos employeurs et de l’énoncé de vos résul­tats, c’est la façon dont vous allez en par­ler, « l’histoire » que vous allez racon­ter, qui va faire la dif­fé­rence, qui vous posi­tion­ne­ra au-des­sus des autres. 

“ C’est l’histoire que vous allez raconter qui vous positionnera au-dessus des autres ”

Sans fausse pudeur, adon­nez-vous au sto­ry­tel­ling et racon­tez la belle his­toire de vos expé­riences et de votre personnalité. 

Et en second, c’est la prise en compte des dif­fé­rences inter­cul­tu­relles. N’oubliez pas que le vir­tuel n’est qu’un vec­teur, un faci­li­ta­teur qui abo­lit les fron­tières et sup­prime les dis­tances, mais qui peut aus­si vous don­ner l’illusion d’une fausse proximité. 

Faire du réseau à l’international signi­fie com­mu­ni­quer avec des per­sonnes que vous ne ren­con­trez pas, à qui vous n’allez pas ser­rer la main pour vous pré­sen­ter. Mexi­co, Londres ou Shan­ghai n’ont pas la même culture que vous. 

Les réseaux sociaux pro­fes­sion­nels sont une for­mi­dable oppor­tu­ni­té, mais ne sont pas la pana­cée. En tirer pro­fit requiert méthode, sérieux et tra­vail… comme toujours.

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