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L’IMT au service de la recherche, de la formation et de l’innovation

Dossier : Dossier FFEMagazine N°733 Mars 2018
Par Francis JUTAND

Dites-nous en plus sur l’IMT.

Aujourd’hui, l’IMT fédère dans sa stratégie d’ensemble huit écoles internes, une école fil­iale, et asso­cie Mines Paris­Tech placée égale­ment sous tutelle du min­istère de l’Économie. Il agit en parte­nar­i­at étroit avec Mines Nan­cy et Armines et ani­me un réseau de 13 écoles affil­iées. Il s’agit donc d’un ensem­ble d’écoles d’ingénieur et d’une école de management. 

Le rap­proche­ment des écoles des Mines et Télé­com s’est opéré en deux temps. Au 1er jan­vi­er 2012, nous avons com­mencé à faire tra­vailler ensem­ble les écoles Télé­com et les écoles des Mines, qui avaient con­servé leur autonomie, sur le plan juridique. 

Au 1er jan­vi­er 2017 les écoles des Mines sont entrées dans l’IMT, à l’exception de Mines Paris­Tech, qui est en voie d’association, par décret à l’Institut, et qui coor­donne sa stratégie avec celle de l’IMT dans le cadre du Col­lège des directeurs, et s’implique dans des pro­jets stratégiques comme l’édition de MOOC et l’Académie Fran­co-Alle­mande pour l’Industrie du Futur. 

Qu’en est-il de vos axes stratégiques ?

Le plan stratégique 2018–2022 a adop­té une stratégie de crois­sance pour attein­dre glob­ale­ment en 2022 un effec­tif de 20 000 étu­di­ants, soit une aug­men­ta­tion de 50 %. C’est une crois­sance quan­ti­ta­tive mais aus­si qual­i­ta­tive pour répon­dre à la demande face à de fortes tran­si­tions tech­niques : numérique, énergé­tique et écologique, et pro­duc­tive pour l’industrie et les ser­vices, et face à une tran­si­tion éduca­tive qui impacte les modal­ités de for­ma­tion ini­tiale et tout au long de la vie et intro­duit des péd­a­go­gies numériques. 

Par ailleurs en tant que pre­mier opéra­teur académique de recherche parte­nar­i­ale, nous col­laborons beau­coup avec les entre­pris­es dont les attentes et deman­des sont de plus en plus com­plex­es et cou­vrent un vaste champ de disciplines. 

LES ÉCOLES DE L’IMT ONT LA CAPACITÉ D’ABORDER LA MOBILITÉ INTELLIGENTE DANS UNE APPROCHE SYSTÉMIQUE ET PLURIDISCIPLINAIRE POUR APPRÉHENDER LES ÉVOLUTIONS EN COURS DE MANIÈRE PLUS GLOBALE ET MOBILISER DES COMPÉTENCES VARIÉES.

Nous devons ren­forcer notre lis­i­bil­ité et notre lead­er­ship autour de leurs prin­ci­paux cen­tres d’intérêt que con­stituent les tech­nolo­gies numériques et leurs impli­ca­tions : mobil­ité intel­li­gente, big data, intel­li­gence arti­fi­cielle, énergie, dig­i­tal­i­sa­tion, inter­net des objets. Mais les entre­pris­es ne sont plus unique­ment dans une optique de trans­fert ponctuel de tech­nolo­gies et d’outils, elles atten­dent des répons­es glob­ales aux besoins de trans­for­ma­tion de leur fonctionnement. 

À cela s’ajoute la ques­tion de l’innovation qui est essen­tielle aus­si bien pour le monde de la for­ma­tion que de l’industrie. Créer et gér­er un flux d’innovations, est un vecteur de dynami­sa­tion pour les entre­pris­es et un élé­ment struc­turant des for­ma­tions que nous proposons. 

Il s’organise autour d’une chaîne d’interactions impli­quant les étu­di­ants, les entre­pris­es et les chercheurs, qui cha­cun à leur niveau con­tribuent au proces­sus de créa­tion et d’innovation.

Ces dif­férents points entraî­nent une demande pour de nou­veaux cur­sus, mais aus­si une trans­for­ma­tion éduca­tive par le développe­ment de nou­velles modal­ités de for­ma­tion, avec une impli­ca­tion plus forte des étu­di­ants et l’usage de con­tenus numérique du type MOOC. Ces évo­lu­tions répon­dent aus­si à une demande des nou­velles généra­tions avec des besoins très dif­férents de co-créa­tion de leur par­cours édu­catif et d’accès aux connaissances. 

L’enjeu est de dévelop­per des péd­a­go­gies mixtes, asso­ciant modal­ités numériques et présen­tielles, indi­vidu­elles et col­lec­tives. Nous nous inscrivons dans une démarche con­tin­ue d’amélioration de l’offre de for­ma­tion pour faire éclore de nou­veaux tal­ents et com­pé­tences aus­si bien au niveau de l’ingénierie que du man­age­ment et pour cela trans­former nos cam­pus pour devenir des lieux de for­ma­tion et d’innovation ouverts. Ces chantiers ont déjà été lancés à l’IMT il y a quelques années. 

Pour men­er tout cela à bien, notre ambi­tion est de faire de l’IMT un insti­tut fédératif d’écoles que nous con­sid­érons comme des PME/ETI de l’enseignement supérieur avec un mélange d’autonomie et de col­lab­o­ra­tion dans une logique de trans­ver­sal­ité au ser­vice de la for­ma­tion, de la recherche parte­nar­i­ale et de l’innovation.

Nous pour­suiv­ons aus­si des travaux de fusion d’écoles ou de parte­nar­i­ats pour aug­menter leur enver­gure, leur impact et les faire gag­n­er en vis­i­bil­ité à l’échelle inter­na­tionale. C’est déjà le cas pour les écoles des Mines de Nantes et Télé­com Bre­tagne qui ont fusion­né pour créer « IMT Atlan­tique », ou encore des écoles des Mines de Douai et de Télé­com Lille pour créer « IMT Lilles- Douai ». 

Ces ini­tia­tives nous per­me­t­tent d’agir pour le développe­ment économique région­al, notre spé­ci­ficité, tout en nouant des parte­nar­i­ats de recherche et de for­ma­tion et d’innovation avec de grandes uni­ver­sités française, européennes et mondiales. 

Parmi les sujets qui vous mobilisent, nous retrouvons la mobilité intelligente.
Comment cela se traduit-il ?

La mobil­ité intel­li­gente en effet englobe la thé­ma­tique de la mobil­ité élec­trique, mais égale­ment les sujets de la voiture autonome, de la route intel­li­gente, des don­nées, et des ser­vices de mobil­ités, et enfin celui de la cybersécurité. 

CHIFFRES CLÉS

L’IMT en bref :
La Formation
  • 13 400 étudiants, dont 8 770 étudiants ingénieurs, 1010 étudiants managers, 1 560 doctorants
  • 4 420 diplômes délivrés
  • 30 % d’étudiants étrangers, 35 % de boursiers
Recherche & innovation
  • 106 millions d’euros de ressource contractuelles issues de la recherche
  • 2 080 publications de rang A
  • 50 chaires industrielles
  • 60 dépôts de brevets par an (en moyenne depuis 3 ans)
Entrepreneuriat & Relation Entreprises
  • 80 entreprises créées
  • Plus de 80 % de taux de survie (à 3 ans)
  • 9 070 partenariats avec des PME et ETI
Institution
  • 4 450 personnes
  • 11 grandes écoles, dont 3 écoles filiales, associées ou en association
  • 13 écoles affiliées

Les écoles de l’IMT ont la capac­ité d’aborder la mobil­ité intel­li­gente dans une approche sys­témique et pluridis­ci­plinaire pour appréhen­der les évo­lu­tions en cours de manière plus glob­ale et mobilis­er des com­pé­tences var­iées : par exem­ple des com­pé­tences méti­er sur les tech­nolo­gies pour le trans­port et le smart grid et des com­pé­tences numériques de pointe. 

Nous asso­cions égale­ment les entre­pris­es pour la recherche et l’innovation, mais aus­si pour la for­ma­tion, amenant à créer de nou­veaux con­tenus avancés (mas­ter, mas­ters spé­cial­isés, for­ma­tion continue). 

Par exem­ple, nous pou­vons nous appuy­er sur des recherch­es sur le Big Data, l’intelligence arti­fi­cielle, le block chain et la cyber­sécu­rité pour tra­vailler sur les véhicules con­nec­tés et autonomes et leur inter­ac­tion avec la route intelligente. 

Nous avons aus­si par exem­ple créé une chaire sur la cyber­sécu­rité des véhicules con­nec­tés qui va per­me­t­tre de rassem­bler les étu­di­ants, les chercheurs et le monde de l’entreprise pour l’élaboration de solu­tions per­ti­nentes et con­tex­tu­al­isées. Et ces travaux sont menés en syn­ergie avec ceux d’une chaire sur les don­nées personnelles. 

Autre exem­ple : dans le cadre d’un groupe de tra­vail sur l’ouverture des don­nées du trans­port, j’ai été amené à intro­duire la notion de don­née d’intérêt général afin de créer des espaces per­me­t­tant d’exploiter des don­nées privées ou per­son­nelles pro­tégées, c’est notam­ment ce que per­met la plate­forme Ter­al­ab de l’IMT pour le traite­ment per­for­mant et sécurisé de données. 

Nous envis­ageons égale­ment des approches de type Block Chain pour « notaris­er » des trans­ac­tions à haute vitesse entre véhicules autonomes et des infra­struc­tures routières intel­li­gentes pour apporter plus de robustesse, de con­fi­ance et de per­for­mances aux véhicules du futur. Enfin nous par­ticipons au Comité stratégique sur la mobil­ité 2.0 et aux travaux de prospec­tive sur la robomobilité. 

Qu’en est-il plus particulièrement du sujet de la mobilité électrique ?

Il y a 5 ans, nous avons lancé des travaux autour de la prob­lé­ma­tique de la charge apportée au réseau élec­trique par la recharge des bat­ter­ies des véhicules élec­triques. Com­ment guider un véhicule vers un point de recharge opti­misé sans impacter l’équilibre du réseau électrique. 

Ces recherch­es sont menées au sein d’un lab­o­ra­toire de recherche com­mun entre EDF et Télé­com Paris­Tech : SEIDO Lab. 

La recherche ori­en­tée par la demande est très inspi­rante puisqu’elle génère beau­coup de ques­tion­nements : smart grid et pro­duc­tion et stock­age d’énergie locale ; orig­ine de l’énergie vertes et tar­i­fi­ca­tion ; déséquili­bre entre besoins de véhicules élec­triques ou hybride en forte crois­sance et infra­struc­tures de dis­tri­b­u­tion en place, qual­ité de l’air, mod­éli­sa­tion des besoins, pilotage du trafic… 

Associ­er vision sys­témique, tech­nolo­gies de pointes, traite­ment des don­née, usages et économie, coopéra­tion et inno­va­tion est l’ambition de l’IMT pour apporter de la valeur aux entre­pris­es et nour­rir la recherche de pointe des écoles autour d’une douzaine de thé­ma­tiques de lead­er­ship que nous avons sélec­tion­nées dont la mobil­ité intelligente.
 

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