L’honneur et les rebelles de la marine française

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°598 Octobre 2004Par : Étienne Schlumberger (36) en collaboration avec Alain Schlumberger (48)Rédacteur : JR

L’auteur raconte com­ment il a rejoint Londres en juin 1940 et pour­quoi il s’est enga­gé dans les Forces navales fran­çaises libres.

Il décrit com­ment il a vécu, dans leurs tra­gé­dies comme dans leurs aspects inso­lites ou amu­sants, sa par­ti­ci­pa­tion au drame de Dakar, à la libé­ra­tion du Gabon, aux com­bats en Ery­thrée, aux convois de car­gos. Sur­tout, il fait revivre au jour le jour l’enfermement dans un sous-marin en mis­sion en mer du Nord : débar­que­ments de com­man­dos, embus­cades pour cou­ler des car­gos et navires de guerre ennemis.

Jugé par l’État fran­çais (Vichy), il est condam­né aux tra­vaux for­cés à per­pé­tui­té en avril 1943 pour déser­tion et tra­hi­son ; il est nom­mé en 1945 Com­pa­gnon de la Libération.

Rap­pe­lant l’histoire de la Marine fran­çaise pen­dant la Seconde Guerre mon­diale, Étienne Schlum­ber­ger s’efforce de com­prendre la per­sis­tance des Ami­raux dans leur refus de reprendre le com­bat auprès des Alliés (Mers el-Kébir, Alexan­drie, Dakar, Bizerte, Tou­lon…) alors que, intacts, les navires pou­vaient appareiller.

L’histoire les a désavoués.

L’auteur rend hom­mage et jus­tice aux marins volon­taires, méca­ni­ciens et élec­tri­ciens igno­rés, qui, loin de Londres, ont confor­té l’action du géné­ral de Gaulle et contri­bué à la Libération

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