Les chaires industrielles à l’École

Dossier : ExpressionsMagazine N°616 Juin/Juillet 2006

Chaire Samsung : direction les “ écrans du futur ”

Chaire Samsung : direction les “ écrans du futur ”

Le 8 mars, le prési­dent de Sam­sung Elec­tron­ics, Sang Wan Lee, a signé avec le général Michel une let­tre d’intention pour la créa­tion de la chaire “ Nanoscience et Nan­otech­nolo­gie pour l’électronique sur grands sub­strats et les écrans plats” qui s’articule autour de deux pro­jets de recherche et de pro­grammes d’enseignements spécifiques. 

Extrait de X Info n° 170.

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Chaire Lafarge : vers un monde mieux construit

Dans un con­texte de révo­lu­tion des matéri­aux de con­struc­tion avec l’apparition de bétons et plâtres aux pro­priétés excep­tion­nelles, il appa­rais­sait néces­saire d’avoir une approche sci­en­tifique exigeante et inter­dis­ci­plinaire. C’est pourquoi cette chaire d’enseignement et de recherche sur la “ Sci­ence des matéri­aux pour la con­struc­tion durable ” a été lancée par Lafarge, l’X et l’École des ponts en mars dernier. Cette créa­tion per­met d’aborder la recherche sur les matéri­aux et d’ouvrir la con­struc­tion vers plus de respect pour l’environnement.

Ce pro­jet enfin final­isé datait depuis plus d’un an, explique Patrick Le Tal­lec, vice-prési­dent du départe­ment de mécanique à l’École et l’un des pro­mo­teurs de la chaire. Nous avons con­sti­tué un groupe de tra­vail avec Olivi­er Coussy, spé­cial­iste des matéri­aux hétérogènes à l’École des ponts, Paul Ack­er, directeur du pôle matéri­aux struc­turés au cen­tre de recherche de Lafarge et moi-même. Ce sont des con­nais­sances de longue date car nous étions ensem­ble au labo cen­tral des Ponts et Chaussées dans les années 1980. Nous avons réfléchi sur le con­tenu tech­nique de cette chaire : cours, thèmes, partenaires.

L’enjeu pour les élèves : une compréhension des matériaux au sens large

La for­ma­tion pro­posée, de niveau mas­ter, est lancée à par­tir de la ren­trée. Elle est ouverte aux élèves des deux écoles mais aus­si aux extérieurs, français et étrangers de niveau école d’ingénieur et Bach­e­lor, ain­si qu’à des post­doc­tor­ants ou des chercheurs.

L’idée est d’orienter les étu­di­ants en mas­ters de recherche ain­si que les élèves en 4e année du cycle ingénieur dans ces domaines et les pouss­er vers une thèse. Pour les poly­tech­ni­ciens en 2e année, il s’agira de les intéress­er à ces ques­tions et pour les 3e année, de les inciter à réalis­er leur pro­jet sci­en­tifique autour des prob­lé­ma­tiques de la chaire, pré­cise Patrick Le Tallec.

L’enseignement s’appuie sur les com­pé­tences des départe­ments de mécanique et physique de l’X, sur l’expertise dévelop­pée par l’École des ponts en ther­mo­dy­namique et ther­momé­canique des milieux con­ti­nus complexes.

Des ingénieurs et chercheurs du cen­tre de recherche de Lafarge inter­vien­dront, ain­si que des pro­fesseurs d’universités réputées (MIT, Berke­ley…). La chaire est ani­mée d’une vraie volon­té d’ouverture sur l’international avec notam­ment des échanges d’étudiants, l’organisation de stages à l’étranger, de colloques…

Cette for­ma­tion est organ­isée autour de six mod­ules thé­ma­tiques qui con­stituent les dis­ci­plines sci­en­tifiques de base : “ Économie, développe­ment durable et ges­tion du marché CO2 ”, “ Physi­comé­canique des milieux poreux ”, “ Physic­ochimie des matéri­aux de con­struc­tion”, “Rhéo­physique et matière molle”, “Sim­u­la­tion numérique et méth­odes de change­ment d’échelle ”, “ Milieux désor­don­nés et out­ils physiques ”. 

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