Les bombardiers lourds français 1943–1945

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°522 Février 1997Par : Louis BOURGAIN (35), préface de Jules ROY

Pen­dant trois années, chaque fois que les cir­con­stances atmo­sphériques au-dessus de l’objectif le per­me­t­taient, sans qu’un seul jour de trêve n’ait jamais été respec­té, les bom­bardiers bri­tan­niques et améri­cains ont attaqué les objec­tifs indus­triels et mil­i­taires de l’Allemagne nazie.

Les groupes Guyenne et Tunisie ont été présents dans ce gigan­tesque com­bat, ils avaient pour seul but de libér­er leur sol natal.

Les vols de guerre au-dessus de l’Allemagne et des ter­ri­toires occupés vari­aient en inten­sité et en émo­tion. Les pertes étaient cru­elles. Au bout d’un cer­tain nom­bre de sor­ties, on esti­mait qu’un équipage était usé… Dans cet ouvrage, le pilote offici­er Jules racon­te sa vie de tous les jours et de toutes les nuits sans la pren­dre telle­ment au sérieux… Pour lui, l’exceptionnel, l’exagéré, l’inattendu, l’étonnant, le péril à haute inten­sité devient le pain quo­ti­di­en. Héros sans le savoir, il est autant héros sans le vouloir. Jules Roy.

Comme il est indiqué sur leur mon­u­ment de Grand­camp-Maisy, dans le Cal­va­dos : “ Un sur deux périrent ”. Ils méri­tent d’être honorés.

Plusieurs poly­tech­ni­ciens étaient présents dans les groupes lourds et cer­tains ont payé de leur vie l’obtention de la Vic­toire. En par­ti­c­uli­er, le pre­mier équipage per­du à l’entraînement le 21 mars 1944 était celui du lieu­tenant Van­den­abeele (pro­mo 36) et le dernier équipage abat­tu en opéra­tion par la Flak le 25 avril 1945 était celui du cap­i­taine Haute­coeur, com­man­dant la pre­mière escadrille du groupe Tunisie, égale­ment de la pro­mo 36.

L’auteur a été offici­er pilote sur Hal­i­fax, ce qui lui a valu de recevoir la Dis­tin­guished Fly­ing Cross.

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