L’engagement dans le bénévolat associatif

Dossier : Fondations et AssociationsMagazine N°636 Juin/Juillet 2008
Par Dominique THIERRY

Le bénévolat associatif en France en quelques chiffres

Chaque bénév­ole con­sacre en moyenne qua­tre-vingt-six heures par an à son engagement

Selon des chiffres tirés d’une impor­tante enquête menée sous la direc­tion de Viviane Tch­er­nonog (CNRS-Matisse), le nom­bre de per­son­nes engagées dans le bénévolat asso­ci­atif serait d’en­v­i­ron 14 mil­lions de per­son­nes en 2005. Ce chiffre aurait pro­gressé régulière­ment de 3,8 % par an depuis 1999. Le taux d’en­gage­ment est donc de 28 % de la pop­u­la­tion de plus de 15 ans. Mais, con­traire­ment aux idées acquis­es, le taux d’en­gage­ment est à peu près équiv­a­lent selon les tranch­es d’âge. Chaque bénév­ole passe en moyenne qua­tre-vingt-six heures par an dans son ou ses engage­ments (con­tre qua­tre-vingt-une heures en 1999). Ces chiffres posi­tifs vont à l’en­con­tre des pro­pos sur ” la crise du bénévolat ” ou l’é­goïsme des Français ! Il con­vient de not­er toute­fois que cette éton­nante pro­gres­sion s’ex­plique pri­or­i­taire­ment par la pro­gres­sion du nom­bre des asso­ci­a­tions (70 000 créa­tions nou­velles tous les ans, sol­de net estimé à + 35 000 par an) ; en moyenne, chaque asso­ci­a­tion n’a donc pas plus de bénév­oles. C’est en quelque sorte ” l’of­fre asso­cia­tive “, con­sid­érable et très diver­si­fiée, qui tire la pro­gres­sion du bénévolat. Mais ces chiffres restent en deçà de ce que l’on peut con­stater en Angleterre, aux Pays-Bas, en Alle­magne, au Cana­da ou aux USA. Dans ces pays, les valeurs du bénévolat ne sont pas trans­mis­es seule­ment par la famille, mais aus­si par l’é­cole, l’u­ni­ver­sité et l’entreprise. 

Des besoins non couverts

S’en­gager dans le bénévolat : l’ex­em­ple des retraités
Les retraités ne sont pas sur­représen­tés dans la vie asso­cia­tive et le bénévolat. La total­ité des 14 mil­lions de bénév­oles asso­ci­at­ifs représente 28 % de la pop­u­la­tion française de plus de 15 ans. Dans la tranche 60–69 ans le taux de bénévolat est de 29 % env­i­ron ; dans la tranche des plus de 70 ans, 19 %.

Dans ce con­texte glob­ale­ment favor­able, on pour­rait dire que tout va bien et que les asso­ci­a­tions n’ont aucun prob­lème pour trou­ver des bénév­oles. Il n’en est rien, bien au con­traire. 1) Telles que Moloch, les asso­ci­a­tions sont insa­tiables : toute asso­ci­a­tion digne de ce nom — et le plus grand nom­bre en est digne — dit qu’avec les moyens qu’elle a elle n’a pas à rou­gir. Beau­coup affir­ment que si elles avaient deux fois plus de moyens, elles auraient deux fois plus d’ac­tions et de résul­tats. Et bien sûr, les ressources essen­tielles d’une asso­ci­a­tion sont les bénév­oles, qu’il s’agisse des dirigeants asso­ci­at­ifs ou des bénév­oles de ter­rain plus ou moins engagés. 2) Les bénév­oles choi­sis­sent et les asso­ci­a­tions doivent faire preuve d’at­trac­tiv­ité, car il y a de fait con­cur­rence sur une ressource tou­jours insuff­isante. Le tis­su asso­ci­atif est immense et diver­si­fié, même si sa lis­i­bil­ité, en par­ti­c­uli­er locale, est insuff­isante. Du coup les bénév­oles poten­tiels ou actuels sont sol­lic­ités par de mul­ti­ples canaux. 3) Les com­pé­tences demandées sont sou­vent de plus en plus pointues. Ce qu’on appelle de plus en plus ” le pro­fes­sion­nal­isme des bénév­oles ” ren­voie à des besoins de com­pé­tences spé­ci­fiques. Pour pren­dre un exem­ple par­mi des cen­taines, les asso­ci­a­tions qui s’oc­cu­pent des per­son­nes les plus exclues doivent avoir des bénév­oles spé­cial­istes des ques­tions d’é­coute, de con­seil famil­ial, de san­té, de droit admin­is­tratif, de loge­ment, de for­ma­tion, etc. 4) Il y a réelle­ment ” crise ” sur la ques­tion du renou­velle­ment des dirigeants asso­ci­at­ifs. C’est en tant que tel un ” sujet dans le sujet “. Les raisons de cette dif­fi­culté sont mul­ti­ples : mon­tée objec­tive des respon­s­abil­ités et de la com­plex­ité (dont bien sûr les prob­lèmes de finance­ment), disponi­bil­ité insuff­isante, néces­sité de charisme, insuff­i­sance de for­ma­tion, mau­vaise délé­ga­tion dans les équipes dirigeantes. 5) Ajou­tons à cela que le mou­ve­ment asso­ci­atif a du mal à dévelop­per et à accueil­lir con­ven­able­ment une demande de bénévolat très diver­si­fiée cor­re­spon­dant à ses besoins et à bien employ­er les bénév­oles dont elle dis­pose déjà. 

Une triple réponse pour combler ce déficit

Plaisir et utilité
Le monde asso­ci­atif, qui a un besoin con­stant à la fois de plus de bénév­oles et de bénév­oles aux com­pé­tences de plus en plus pointues, ne saura pas attir­er et fidélis­er des bénév­oles retraités, s’il ne sait pas s’adapter aux attentes, aux rythmes et aux dif­férentes car­ac­téris­tiques soci­ologiques des caté­gories de retraités.
Les choix et équili­bres à trou­ver doivent être effec­tués selon deux critères, d’é­gale impor­tance, celui du plaisir et celui de l’utilité.

Les pays qui ont des taux d’en­gage­ment bénév­ole supérieurs à la France ont util­isé, peu ou prou, trois leviers pour dévelop­per ” une péd­a­gogie de l’en­gage­ment ” per­me­t­tant de dépass­er les seules trans­mis­sions des valeurs familiales :

  • une impli­ca­tion du sys­tème édu­catif pour un appren­tis­sage à l’en­gage­ment pré­coce des enfants et des étu­di­ants ; les sys­tèmes édu­cat­ifs et les enseignants y sont très impliqués ;
  • une impli­ca­tion des entre­pris­es pour encour­ager, faciliter, accom­pa­g­n­er et recon­naître l’en­gage­ment de leurs salariés ;
  • un accom­pa­g­ne­ment des retraités pour une bonne tran­si­tion entre le tra­vail et la retraite et un appui leur per­me­t­tant de trou­ver un nou­v­el équili­bre de vie, dans lequel leur besoin d’u­til­ité sociale sera recon­nu et val­orisé. C’est ce dernier axe qui est dévelop­pé à titre d’ex­em­ple de l’ac­tion de France Bénévolat.

L’une des grandes craintes, pas totale­ment infondée, des retraités pour s’en­gager dans le bénévolat asso­ci­atif est d’être impliqué sans lim­ites et de retrou­ver toutes les con­traintes de la vie pro­fes­sion­nelle (avec la représen­ta­tion sym­bol­ique du petit doigt qu’on met dans la machine et de tout le corps qui y passe ensuite !). Du coup, on voit beau­coup de retraités qui hési­tent et qui finale­ment ne s’en­ga­gent pas, devant cette crainte de retrou­ver un niveau de con­traintes iden­tique au tra­vail, d’au­tant plus per­vers qu’il se situe sou­vent sur un reg­istre cul­pa­bil­isant, la noblesse de la cause jus­ti­fi­ant tous les investissements.

Se sen­tir utile
Dans toutes les enquêtes menées auprès de retraités, la grande majorité des inter­viewés exprime le besoin d’avoir des activ­ités sociale­ment recon­nues, de ” servir à quelque chose “. C’est même sou­vent le choix et la mise en oeu­vre de ces nou­velles activ­ités, au sein d’un nou­v­el équili­bre de vie, qui mar­quent la fin du deuil social du tra­vail rémunéré. Ces activ­ités peu­vent relever, soit de la sol­i­dar­ité famil­iale (l’ap­pui aux enfants, aux petits-enfants, aux ascen­dants), soit de ce qui s’ap­pelle le bénévolat informel ou de prox­im­ité (la sol­i­dar­ité et la con­vivi­al­ité de quarti­er), soit enfin du bénévolat insti­tué qui, en France, passe le plus sou­vent par le bénévolat asso­ci­atif, compte tenu de la place toute par­ti­c­ulière qu’y tien­nent les associations.
Ce réin­vestisse­ment est d’au­tant plus facile que la per­son­ne s’est con­sti­tuée dans son par­cours de vie un cap­i­tal de lien social, en dehors même des rela­tions pro­fes­sion­nelles. Faute de l’avoir fait suff­isam­ment avant le départ, c’est tout un retis­sage qui est à refaire.
L’im­pli­ca­tion des retraités dans des activ­ités sociale­ment utiles a donc un dou­ble effet posi­tif : pour eux, dans ce que cer­taines insti­tu­tions de retraite com­men­cent à appel­er ” la préven­tion sociale ” ; pour la col­lec­tiv­ité, par les effets du développe­ment du lien social et de la sol­i­dar­ité. Quand ils témoignent, les bénév­oles redé­cou­vrent d’ailleurs, sou­vent sans le savoir, le con­cept ” du don et du con­tre-don ” très ancré dans toutes les civil­i­sa­tions tra­di­tion­nelles et très bien mis en exer­gue par Mar­cel Mauss1.
Sur un reg­istre plus col­lec­tif, sans vouloir implicite­ment tenir un dis­cours nor­matif sur la néces­sité d’avoir un engage­ment ” pour être un bon retraité “, il est clair que la recon­nais­sance de la place des retraités dans la société passe par la recon­nais­sance de leur util­ité sociale.
 

Réussir le passage à la retraite

On ne quitte pas impuné­ment quar­ante ans, ou plus, d’une vie large­ment ” for­matée ” par le tra­vail, son rythme, ses con­traintes, ses sat­is­fac­tions, les rela­tions qu’il a créées… L’en­trée dans la retraite est un tour­nant dans la vie du nou­veau retraité, un pas­sage, un réamé­nage­ment par­fois rad­i­cal des con­di­tions de son exis­tence dans lequel inter­vi­en­nent plusieurs facteurs :

Les com­pé­tences demandées sont de plus en plus pointues

  • La tran­si­tion est plus facile quand la retraite est voulue comme un vrai pro­jet de vie et anticipée, que la suc­ces­sion est prévue et que la per­son­ne con­cernée est impliquée dans le proces­sus de suc­ces­sion : ” le sen­ti­ment du boulot bien fini “.

A con­trario, la tran­si­tion est plus dif­fi­cile quand la retraite est une sim­ple oppor­tu­nité (exem­ple : des avan­tages financiers attrac­t­ifs) ou une néces­sité (exem­ple : prob­lèmes de san­té). Elle est extrême­ment dif­fi­cile quand elle est une oblig­a­tion, même accep­tée, surtout dans le cadre de départs anticipés, tou­jours perçus comme un licen­ciement, quelles que soient les con­di­tions finan­cières de départ. Dans des cas extrêmes, le deuil de la vie pro­fes­sion­nelle ne peut pas être fait.

  • La tran­si­tion est plus facile quand le déploiement d’ac­tiv­ités nou­velles est en con­ti­nu­ité avec les activ­ités anci­ennes et per­met de mobilis­er des com­pé­tences jugées utiles et recon­nues sociale­ment. Sur ce reg­istre, il peut y avoir des proces­sus de com­pen­sa­tion éton­nants : ain­si l’ex­em­ple de Bernard G., ingénieur de haut niveau, qui fait des maque­ttes avec ses petits-enfants en les gérant comme des pro­jets industriels… !
  • Dans tous les cas de fig­ure, le pas­sage d’un temps imposé et sous con­traintes à un temps choisi, mais plus morcelé, est un véri­ta­ble appren­tis­sage… qui demande du temps. À l’év­i­dence, et sauf excep­tions, ce nou­v­el appren­tis­sage est plus facile pour les femmes que pour les hommes, car les femmes ont appris, par néces­sité, à gér­er des temps soci­aux plus diversifiés.
  • Les proches, et tout par­ti­c­ulière­ment le con­joint, seront des appuis ou des obsta­cles à ce remaniement iden­ti­taire du retraité. Par­fois, le refus d’en­vis­ager la retraite est lié à la crainte de per­dre la recon­nais­sance du con­joint et des enfants (surtout si ces derniers sont jeunes pour des cou­ples reconstitués).

Développer une pédagogie adaptée

France Bénévolat
France Bénévolat est une asso­ci­a­tion loi 1901 qui a notam­ment pour objet d’as­sur­er la pro­mo­tion du bénévolat, d’ac­cueil­lir dans ses cen­tres locaux les bénév­oles poten­tiels et de les ori­en­ter vers les asso­ci­a­tions sus­cep­ti­bles de leur pro­cur­er une activ­ité cor­re­spon­dant à leurs goûts, souhaits et compétences.
France Bénévolat est par ailleurs à la dis­po­si­tion des asso­ci­a­tions pour les aider à définir leurs besoins en mis­sions bénév­oles, à trou­ver les bénév­oles prêts à s’en­gager dans leur pro­jet associatif.
Au tra­vers de son activ­ité, France Bénévolat veut égale­ment con­tribuer à une meilleure ges­tion des ressources humaines bénév­oles en vue d’aider les asso­ci­a­tions à apporter un meilleur ser­vice à tous leurs mem­bres ou bénéficiaires.
France Bénévolat dis­pose, en mars 2008, d’un réseau ter­ri­to­r­i­al d’en­v­i­ron 240 cen­tres, antennes ou relais (voir liste et adress­es sur le site). L’ob­jec­tif est d’at­tein­dre 310 implan­ta­tions ter­ri­to­ri­ales à fin 2009.
 
www.francebenevolat.org

Comme déjà indiqué, le monde asso­ci­atif a un besoin con­stant, à la fois de plus de bénév­oles, et de bénév­oles aux com­pé­tences de plus en plus pointues. À lui de trou­ver les voies et moyens pour attir­er des per­son­nes qui n’ont pas la chance de con­naître l’en­gage­ment par tra­di­tion famil­iale, ce que les soci­o­logues appel­lent ” les socia­bil­ités famil­iales “. Il faut dévelop­per ” une péd­a­gogie de l’en­gage­ment “, en com­mençant sou­vent par des engage­ments ponctuels per­me­t­tant ” d’ap­pren­dre l’as­so­ci­a­tion et le bénévolat “, ses con­traintes, ses spé­ci­ficités, ses grandeurs… mais aus­si ses lim­ites, avant éventuelle­ment de s’en­gager plus forte­ment au sein d’un pro­jet de vie bien mûri. Car, dans l’autre sens, on con­state les échecs com­plets de cer­tains de ces nou­veaux bénév­oles qui se pré­cip­i­tent dans le bénévolat, dans une démarche occu­pa­tion­nelle, pour com­penser le vide de l’en­trée en retraite ou pour repro­duire en milieu asso­ci­atif les sché­mas de pou­voir et d’or­gan­i­sa­tion qu’ils ont con­nus dans l’en­tre­prise. On aboutit sou­vent à des cat­a­stro­phes à la fois pour les asso­ci­a­tions et pour les per­son­nes con­cernées. Décel­er les moti­va­tions pro­fondes, faire com­pren­dre la spé­ci­ficité asso­cia­tive, s’ap­pro­prier le pro­jet asso­ci­atif, trou­ver le bon équili­bre entre l’en­gage­ment et les autres cen­tres d’in­térêt légitimes, faire com­pren­dre que l’an­i­ma­tion de bénév­oles n’a rien à voir avec le man­age­ment de salariés. Ces étapes sont les élé­ments de proces­sus d’ap­pren­tis­sage, d’au­tant plus longs et plus aléa­toires que ce ” nou­v­el entrant ” a peu con­nu la vie asso­cia­tive auparavant.

Une pédagogie et un processus à généraliser

Un accom­pa­g­ne­ment des retraités leur per­met de trou­ver un nou­v­el équilibre

Les fonde­ments et principes de cette péd­a­gogie sont égale­ment applic­a­bles à d’autres bénév­oles, étu­di­ants ou adultes act­ifs. Il est donc indis­pens­able que le monde asso­ci­atif ne con­sid­ère pas ses bénév­oles comme une ressource tail­l­able et corvéable sans lim­ites, parce que non rémunérée et sans statut juridique, mais comme une richesse humaine et une rela­tion équili­brée où cha­cun doit trou­ver son compte. Il est indis­pens­able de ne pas intro­duire de hiérar­chie de valeurs entre les dif­férentes caté­gories de bénév­oles (les dirigeants, les mil­i­tants, les réguliers, les occa­sion­nels…), même si ces caté­gori­sa­tions sont indis­pens­ables pour mieux cern­er et mieux com­pren­dre le phénomène com­plexe du bénévolat. À l’in­verse aus­si, aux bénév­oles de savoir établir des règles du jeu dans une rela­tion adulte-adulte, sans lien de sub­or­di­na­tion, mais en respec­tant leur engage­ment. Car, ” le bénév­ole réguli­er est un bénév­ole occa­sion­nel que l’as­so­ci­a­tion a su élever 2.

1. Essai sur le don, Mar­cel Mauss (1923)
2. Bernard Vit­re, délégué région­al Bre­tagne de France Bénévolat

Passerelles et compétences
Met­tre ses qual­ités pro­fes­sion­nelles à dis­po­si­tion des asso­ci­a­tions de sol­i­dar­ité pour des mis­sions ponctuelles et com­pat­i­bles avec sa vie pro­fes­sion­nelle : c’est le principe du bénévolat de compétences.
Passerelles et Com­pé­tences est une asso­ci­a­tion qui met en rela­tion des pro­fes­sion­nels souhai­tant offrir ponctuelle­ment leurs com­pé­tences à des pro­jets de sol­i­dar­ité et des associations.
Une asso­ci­a­tion prend con­tact avec Passerelles et Com­pé­tences. Un bénév­ole de l’équipe interne(une « passerelle », elles sont 40 aujourd’hui) ren­con­tre l’association pour analyser le besoin, véri­fi­er que la mis­sion soit com­pat­i­ble avec une activ­ité pro­fes­sion­nelle, qu’elle fait bien appel à une com­pé­tence par­ti­c­ulière et qu’elle ne se sub­stitue pas à un emploi salarié. Une annonce est ensuite écrite expli­quant la voca­tion de l’association et le pro­fil recher­ché. Elle est ensuite dif­fusée à des per­son­nes relais qui la font cir­culer dans leurs réseaux pro­fes­sion­nels et per­son­nels. Le can­di­dat bénév­ole se fait con­naître à la « passerelle » qui le reçoit pour lui expli­quer la mis­sion, valid­er ses com­pé­tences ou l’orienter au besoin sur une autre mission.
Passerelles et Com­pé­tences a ini­tié 600 recherch­es de bénév­oles, dont 150 l’an dernier. Env­i­ron 250 asso­ci­a­tions ont béné­fi­cié de l’aide de 400 per­son­nes, exerçant pour la plu­part une activ­ité pro­fes­sion­nelle et pen­sant ne jamais avoir le temps de s’engager, qui ont réal­isé des mis­sions de bénévolat de com­pé­tences ponctuelles, adap­tées à leurs con­traintes per­son­nelles, et répon­dant à leurs aspi­ra­tions profondes.
Passerelles et Com­pé­tences est représen­tée à Paris, Lyon et en Poitou-Char­entes. Elle vient de lancer trois nou­velles implan­ta­tions à Nantes, Aix-en-Provence et Strasbourg.
 
Patrick Bertrand
 
www.passerellesetcompetences.org

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