La quatrième année

Dossier : ExpressionsMagazine N°577 Septembre 2002

Les spécialisations en France

Les spécialisations en France

Autre­fois, les étab­lisse­ments que l’on appelait “ écoles d’application ” dis­pen­saient aux X une for­ma­tion en deux ans. Des accords ont été passés entre ces étab­lisse­ments et Poly­tech­nique pour définir un pro­gramme de spé­cial­i­sa­tion adap­té : une for­ma­tion spé­ci­fique de douze à quinze mois existe désor­mais pour les poly­tech­ni­ciens dans dix-sept écoles comme Supélec, Supaéro, l’ENSTA, HEC, etc. (seule la for­ma­tion à l’ENGREF reste étalée sur deux ans).

Dans ces écoles de spé­cial­i­sa­tion, l’année de fin de cur­sus poly­tech­ni­cien se déroule, comme le stage d’option qui la précède, sous la cotutelle de l’X et de l’école con­cernée. Le diplôme de Poly­tech­nique n’est délivré qu’aux élèves qui obti­en­nent le diplôme de l’établissement choisi.

Le pro­gramme de la 4e année est par­fois dense (réduc­tion du temps de for­ma­tion oblige). Mais la direc­tion de Poly­tech­nique tient à ras­sur­er les élèves : les for­ma­tions ont gag­né en cohérence et en per­ti­nence. Les enseigne­ments à l’X et les cours en écoles d’application étaient quelque­fois redon­dants. C’est en ciblant les pro­fils de for­ma­tions et en sup­p­ri­mant les répéti­tions que ces for­ma­tions de 4e année ont été établies.

Les spécialisations à l’étranger

Dans la plu­part des pays étrangers, c’est la pré­pa­ra­tion d’un diplôme de mas­tère qui sert de qua­trième année. Une série de for­ma­tions agréées fig­ure sur un cat­a­logue remis aux élèves. Les X qui souhait­ent sor­tir de ce cat­a­logue indiquent leur inten­tion au mois de décem­bre de leur troisième année, en même temps que le dépôt de can­di­da­tures pour les autres for­ma­tions aux­quelles ils pos­tu­lent. Un jury, com­posé d’enseignants, de directeurs et d’administrateurs de l’X, étudie leurs deman­des. Il prend ses déci­sions en fonc­tion du niveau de la for­ma­tion, de sa répu­ta­tion d’excellence, de sa durée et de sa dimen­sion sci­en­tifique et technique.

La formation par la recherche

Dans ce cas de fig­ure, la qua­trième année cor­re­spond au DEA (en France) ou à son équiv­a­lent étranger. Le diplôme de Poly­tech­nique est remis aux X qui obti­en­nent ces exa­m­ens. La thèse qu’ils entre­pren­nent dans la foulée ne relève plus du cur­sus polytechnicien.

Les corps de l’État

Un an avant leur départ de Palaiseau, les élèves ont déjà une bonne idée de leur classement.

La réus­site dans les majeures de l’année restante ne fait que valid­er ce classement.

Dans ces con­di­tions les élèves con­nais­sent leurs chances d’accès dans un corps au moment où ils ont à décider de leur fin de cursus.

S’ils sont admis dans un corps de l’État et qu’ils acceptent cette oppor­tu­nité, ils suiv­ent une for­ma­tion d’un an ou plus dans le cadre de ce corps, sur un for­mat très proche de celui des autres for­ma­tions de qua­trième année. L’obligation décen­nale liée à leur statut démarre dès leur entrée dans cette formation.

Sig­nalons qu’aujourd’hui ces for­ma­tions com­por­tent des stages de plusieurs mois, au même titre que les autres for­ma­tions de 4e année.

Cal­en­dri­er :
com­bi­en de temps ont les X 2000 pour arrêter leur choix ?

Mai 2002 :

journée d’information sur les ori­en­ta­tions de qua­trième année.

Automne 2002 :

divers­es con­férences de présen­ta­tion des corps de l’État.

27 et 28 novembre 2002 :

X‑Forum, infor­ma­tion sur les métiers et les filières.

Semaine précédant les vacances de Noël :

dépôt des can­di­da­tures par les élèves.

Janvier-février 2003 :

entre­tiens dans cer­taines écoles et répons­es des for­ma­tions français­es, pré­pa­ra­tion du stage d’option (qui doit être une passerelle vers la 4e année), choix défini­tif arrêté par l’élève, par­mi les répons­es pos­i­tives reçues, pour les for­ma­tions d’ingénieurs en France.

Fin mai 2003 :

choix défini­tif arrêté par l’élève, par­mi les répons­es pos­i­tives reçues, pour les spé­cial­i­sa­tions à l’étranger, pour la recherche et pour les corps (les élèves qui ont choisi une spé­cial­i­sa­tion en France peu­vent éventuelle­ment se désis­ter au prof­it de ces trois cas de fig­ures, mais pas pour une autre spé­cial­i­sa­tion en France).

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