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La gestion des risques, un levier de croissance et de performance

Dossier : Dossier FFEMagazine N°734 Avril 2018
Par Philippe DELERIVE (86)

Comment le numérique impacte-t-il la gestion des risques ?

Le numé­rique apporte de nou­veaux défis comme les cyber-risques : intru­sion dans un sys­tème d’information ; perte, cor­rup­tion ou vol des don­nées ; fraude sociale ou espion­nage. Il y a aus­si des risques nou­veaux qui découlent de l’utilisation des objets connec­tés ou des véhi­cules auto­nomes avec un dépla­ce­ment de la res­pon­sa­bi­li­té en cas d’accident du conduc­teur vers le concep­teur du logi­ciel ou du sys­tème intégré. 

Le numé­rique apporte aus­si de nou­velles manières de tra­vailler notam­ment pour la col­lecte des don­nées avec, par exemple, la pos­si­bi­li­té d’utiliser des drones pour éva­luer des dégâts. 

Il faci­lite le chaî­nage des pro­ces­sus entre le client et ses conseils. Il nous per­met d’intégrer les don­nées comp­tables dans l’analyse de la situa­tion d’une entre­prise et la ges­tion des risques pour le management. 

Mais je trouve qu’il y a deux sujets impor­tants qui ne sont pas assez abordés : 

  • l’assurance repose sur un équi­libre sub­til entre la mutua­li­sa­tion et la seg­men­ta­tion. La col­lecte de don­nées sur un type de risque pré­cis ou sur une per­sonne pour affi­ner la seg­men­ta­tion du risque peut finir par détruire la mutua­li­sa­tion. Les assu­reurs doivent réflé­chir à une éthique de la don­née : quelles don­nées col­lec­ter pour quel usage, en cohé­rence avec leur vision de leur métier et de leur rôle social. 
  • Si le numé­rique est une aide, face à un risque, il ne peut se sub­sti­tuer à la réflexion et à la rela­tion humaine entre le pre­neur de risque et celui qui le trans­fère. L’assurance repose sur la confiance et la place de l’homme doit être réaffirmée. 

Enfin, il y a un fort besoin de for­ma­tion à l’usage de la don­née et à la maî­trise des risques. 

Exponens a choisi de regrouper le conseil en gestion de risque dans un pôle que vous dirigez. Que proposez-vous ?

Nous pro­po­sons aux entre­prises une démarche com­plète de ges­tion de leurs risques. 

Cela passe par une car­to­gra­phie de l’ensemble de leurs risques, la défi­ni­tion d’un plan de pré­ven­tion pour chaque risque iden­ti­fié, l’externalisation des risques que les entre­prises ne peuvent pas conser­ver auprès du mar­ché des assu­rances en s’appuyant sur l’analyse, le plan de pré­ven­tion et les don­nées comp­tables pour cali­brer la cou­ver­ture en fonc­tion de la capa­ci­té de l’entreprise à absor­ber d’éventuels chocs, et un sui­vi régu­lier du dispositif. 

Notre ori­gi­na­li­té est de pou­voir com­bi­ner des com­pé­tences en exper­tise comp­table (confor­mi­té, fraude, contrôle interne, audit interne) et en assu­rances (des sala­riés, des diri­geants, de l’outil de tra­vail) pour cou­vrir ce large spectre. 

La ges­tion du risque peut être per­çue comme un exer­cice impo­sé, alors qu’elle est un outil de pilo­tage per­met­tant d’améliorer la per­for­mance pour que l’entreprise se concentre sur le seul risque qu’elle ne peut pas exter­na­li­ser : mon pro­duit ou mon ser­vice ren­contre-t-il des clients ? 

Quelle est l’ambition du pôle ?

EN BREF

  • Création du cabinet d’expertise comptable il y a 30 ans et de la marque il y a 10 ans
  • 30 associés et 280 collaborateurs
  • 3 000 entreprises clientes en expertise comptable
  • 500 mandats de commissariat aux comptes, dont 50 dans l’assurance
  • 9 sites en Île-de-France avec des pôles en expertise comptable, commissariat aux comptes, économie sociale et solidaire, implantation des entreprises étrangères en France, immobilier, conseil aux directions financières, paie, juridique et fiscal, gestion de patrimoine, gestion des risques…

Nous adres­sons l’ensemble des risques pour des clients de dif­fé­rentes tailles en met­tant notam­ment à leur ser­vice les tech­niques uti­li­sées par les assu­reurs, comme le rap­port ORSA. 

Aujourd’hui, nous sommes mobi­li­sés par le cyber-risque et la mise en place du RGPD, mais aus­si la res­pon­sa­bi­li­té civile des diri­geants et la confor­mi­té des régimes sociaux aux conven­tions collectives. 

En paral­lèle, nous tra­vaillons avec les ins­ti­tu­tions de pré­voyance, les mutuelles et les com­pa­gnies d’assurances : avec notre cabi­net d’actuaires, Apre­cia­lis, nous pro­po­sons un sou­tien aux 4 fonc­tions clés de Sol­va­bi­li­té II et un accom­pa­gne­ment sur les pro­jets de déve­lop­pe­ment et d’organisation.
 

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