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La data, c’est l’essence du métier d’assurance

Dossier : Dossier FFEMagazine N°734 Avril 2018
Par Antoine DENOIX

La data offre un large univers des possibles dans le monde de l’assurance.
Pouvez-vous nous en dire plus ?

La data, c’est l’essence du méti­er d’assurance, com­pren­dre le pro­fil de nos clients à par­tir des his­toriques de don­nées, pour mieux estimer les risques, et donc mieux les protéger. 

Con­traire­ment à d’autres secteurs d’activité, les assureurs ne sont pas con­fron­tés au prob­lème clas­sique : la data, pour quoi faire ? La rup­ture tient davan­tage à la nature des data que nous col­lec­tons désor­mais (notam­ment les don­nées dig­i­tales), ain­si qu’à la façon dont nous les util­isons pour cou­vrir égale­ment les nou­veaux risques. 

Au-delà des don­nées rel­a­tive­ment « sta­tiques » ren­seignées sur les for­mu­laires de souscrip­tion (code postal, valeur des biens…), il s’agit de capter et de com­pren­dre des infor­ma­tions plus « chaudes » du quo­ti­di­en de nos clients pour ajuster notre offre de pro­tec­tion et de préven­tion — en auto­mo­bile, en habi­ta­tion, en san­té ain­si qu’en épargne ! 

Par exem­ple, il est aujourd’hui pos­si­ble d’anticiper des risques tels qu’une fuite d’eau !

Au sein d’AXA, comment capitalisez-vous sur le Big Data ?
Pouvez-vous nous donner des exemples ?

L’aventure Big Data, AXA l’a ini­tiée il y a plusieurs années déjà. Cette courbe d’apprentissage lui a per­mis d’affiner la bonne méthodolo­gie, d’embarquer un col­lec­tif, et d’éviter plusieurs écueils. Penser, par exem­ple, que le suc­cès Big Data tient prin­ci­pale­ment à la sophis­ti­ca­tion d’un algo­rithme ou au tra­vail acharné de quelques Data Sci­en­tists, est une impasse. 

Pour tir­er des gains busi­ness du Big Data, il faut surtout prêter son atten­tion à la chaîne opéra­tionnelle en aval (le souci du « dernier mètre » !), et aux util­isa­teurs fin­aux, avec un effort de clarté et de sim­pli­fi­ca­tion : la data est-elle intel­li­gi­ble ? com­ment l’exploiter ? quelle action déclenche-t-elle ? Tout en faisant des choix pour le business. 

Chez AXA France, nous nous sommes con­cen­trés, en 2017, sur trois cas d’usage à forte valeur : la tar­i­fi­ca­tion de notre pro­duit Auto, la préven­tion de la fraude et le mul­ti-équipement. Avec déjà de pre­miers gains ! 

Qu’en est-il sur le plan de l’innovation ?
Comment vous distinguez-vous ?

L’innovation, c’est d’abord un com­porte­ment à installer chez tous nos col­lab­o­ra­teurs, un regard cri­tique porté sur les modes de fonc­tion­nement. C’est aus­si le réflexe du « Com­ment faire autrement ? » pour ne pas être « pris­on­nier » du process. 

NOTRE SERVICE DE TÉLÉCONSULTATION, QUI A DÉJÀ PROFITÉ À 3 MILLIONS DE CLIENTS, N’ÉTAIT PAS ENVISAGEABLE IL Y A QUELQUES ANNÉES.

Dans l’environnement actuel, nous n’avons pas d’autres choix que de nous remet­tre en cause, et aller là où sont nos clients : sur BlaBlaCar ou Uber pour se déplac­er, sur What­sApp ou Face­book Mes­sen­ger pour inter­a­gir avec les ser­vices client. C’est la règle du jeu. 

Enfin, il n’y a pas d’innovation sans tech­nolo­gie. Chez AXA, nous avons un large écosys­tème dédié à l’innovation pour la détecter, la financer et la maîtris­er. Et nous avons aus­si créé en France, en 2016, un « Accéléra­teur » avec une petite équipe dédiée pour com­pren­dre, pro­to­typer, tester et « digér­er » pour le busi­ness les nou­velles tech­nolo­gies (BlockChain, Bots, Biométrie…). 

La dif­féren­ci­a­tion ? Elle vient de la rapid­ité d’exécution, presque exclu­sive­ment. Et c’est notre priorité. 

Quelles sont vos perspectives ?

Les per­spec­tives de trans­for­ma­tion sont nom­breuses pour AXA afin de mieux pro­téger ses clients dans un con­texte où les risques évolu­ent (change­ment cli­ma­tique, cyber­crim­i­nal­ité, nou­velles formes de travail…). 

Le pro­jet col­lec­tif est de pass­er de « payeur » à « parte­naire » de nos clients : régler leurs sin­istres et être présent en cas de coup dur, comme leur être utile au quo­ti­di­en pour prévenir et réduire les risques. 

Pour ce faire, AXA développe de nou­veaux ser­vices, en s’ouvrant notam­ment à davan­tage de parte­naires, et d’autres acteurs. Notre ser­vice de télé­con­sul­ta­tion, qui a déjà prof­ité à 3 mil­lions de clients, n’était pas envis­age­able il y a quelques années. Aujourd’hui, tout est ouvert !
 

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