La GED, un enjeu stratégique !

Dossier : SupplémentMagazine N°748 Octobre 2019
Par Kamel AZEG

Sous l’impulsion du digi­tal et des nou­velles tech­no­lo­gies, de plus en plus d’entreprises recourent à la ges­tion élec­tro­nique des docu­ments (GED) ou ECM aujourd’hui, qui repré­sente l’opportunité idéale pour rele­ver les défis liés à la ges­tion des contenus.
Le point avec Kamel Azeg, direc­teur des opé­ra­tions d’Océane Consul­ting Data Management.

Dans un environnement de plus en plus digitalisé, la gestion électronique des documents est devenue un enjeu stratégique. Quels sont les besoins des entreprises à ce niveau ? 

Les entre­prises ont de dif­fé­rents besoins en ges­tion documentaire :

  • Cen­tra­li­ser les infor­ma­tions pour que l’ensemble du per­son­nel puisse y accéder,
  • Pou­voir par­ta­ger cette infor­ma­tion avec l’ensemble du sys­tème d’information,
  • Vali­der cette infor­ma­tion et contrô­ler sa diffusion.

Asso­cié à cela, il y a d’autres enjeux sous­ja­cents liés notam­ment à la recherche de l’information docu­men­taire, au contrôle et à la confi­den­tia­li­té des don­nées qui sont les fon­da­men­taux de la ges­tion docu­men­taire. À ceci s’ajoute le besoin de clas­ser et indexer l’information et de l’enrichir avec des sources externes à l’entreprise pour en tirer le maxi­mum. Il s’agit à ce niveau-là de pas­ser des simples don­nées à une infor­ma­tion trai­tée, caté­go­ri­sée, à laquelle nous ajou­tons un ensemble de méta­don­nées qui vont don­ner du contexte. Aujourd’hui et avec toutes les évo­lu­tions tech­no­lo­giques, nous sommes éga­le­ment confron­tés à des enjeux liés à la col­lecte des don­nées mas­sives (big data) et leur trai­te­ment par intel­li­gence arti­fi­cielle (IA). Nous sommes aujourd’hui sur un mar­ché seg­men­té en deux axes : D’une part, il y a des entre­prises qui ont des besoins très géné­riques, liés à une ges­tion docu­men­taire assez trans­verse aux pro­ces­sus de l’entreprise. D’autre part, des entre­prises qui ont des besoins très spé­ci­fiques et tra­vaillent sur des silos de métiers ; ce qui va leur per­mettre d’être plus effi­caces sur ce silo (la fac­tu­ra­tion, la rela­tion clients). Notre ambi­tion est de leur per­mettre de tirer le meilleur de leur patri­moine de données.

En tant qu’expert de la dématérialisation, comment intervenez-vous pour répondre aux enjeux techniques de vos clients ? 

Au-delà de la tech­nique, nous inter­ve­nons par le biais de l’usage. Notre approche consiste à iden­ti­fier ces der­niers pour per­mettre une meilleure appro­pria­tion de la tech­no­lo­gie. Aujourd’hui, nous ne sommes plus dans un modèle où il faut aller voir le client et lui pro­po­ser une solu­tion de ges­tion élec­tro­nique des docu­ments qui va répondre à l’ensemble de ses besoins. Ce type d’approche néces­site sou­vent de grands inves­tis­se­ments humains et maté­riels et créé un effet d’enlisement. Notre approche consiste donc à iden­ti­fier des pro­blé­ma­tiques concrètes qui sont faci­le­ment implé­men­tables au sein de l’entreprise afin que le client s’approprie rapi­de­ment la solution.

Océane Consulting Data Management se positionne aujourd’hui comme un intégrateur de logiciels. Qu’en est-il ? 

Être un inté­gra­teur de solu­tions consiste à faire en sorte que les solu­tions qui sont très adap­tées à cer­tains sujets (ges­tion élec­tro­nique des docu­ments, signa­ture élec­tro­nique, coffre-fort) rentrent dans l’écosystème de nos clients. Nous avons conclu des par­te­na­riats avec des édi­teurs très poin­tus sur leurs domaines (GED/ECM, coffre-fort numé­rique, signa­ture élec­tro­nique, BPM, RPA…) et nous tra­vaillons sur une démarche glo­bale d’appropriation de ces tech­no­lo­gies au sein de l’entreprise. Notre core busi­ness consiste à foca­li­ser l’effort sur l’aspect métier et sur l’accompagnement afin de cibler les bons outils par rap­port aux besoins. Nous menons dans ce cadre un tra­vail de bout en bout, afin d’être sûrs que la solu­tion s’adapte bien chez le client, cela de manière très ité­ra­tive, pour rendre visible les gains très rapi­de­ment. Nous inter­ve­nons dès les phases pré­li­mi­naires de défi­ni­tion du besoin jusqu’à la mise en oeuvre effec­tive de la solu­tion, l’accompagnement au chan­ge­ment et le main­tien en condi­tion opérationnelle.


Fin de l’ar­ticle dis­po­nible en pdf

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