Huit écoles pour un projet offensif, le Polytechnicum de Saclay

Dossier : Formations scientifiques : regards sur l’internationalMagazine N°666 Juin/Juillet 2011
Par François LUREAU (63)

REPÈRES
L’ar­ti­cle s’ap­puie sur le rap­port d’oc­to­bre 2010 du groupe de tra­vail mis en place par l’AX et la Fon­da­tion de l’X, com­posé de François Lureau, Véronique Bauchet, Lau­rent Bil­lès-Garabé­di­an, Philippe Castil­lon, Bernard Dubois, Jean-Bernard Lar­tigue, François Xavier Mar­tin, Robert Mizrahi, Lar­bi Touahir, Mar­tin Volati­er, François Vulliod.

Une oppor­tu­nité unique de ren­forcer le mod­èle de l’É­cole polytechnique

Nous vivons des temps de très forts change­ments, et ils con­cer­nent le devenir de l’É­cole poly­tech­nique qui se trou­ve aujour­d’hui, une nou­velle fois dans son his­toire, à la croisée des chemins. Rien n’est don­né d’emblée de ses futurs pos­si­bles, si ce n’est que bien peu de chose restera en l’é­tat. Il importe donc de dis­pos­er d’une analyse aus­si pré­cise que pos­si­ble pour éclair­er les déci­sions struc­turantes qui devront être pris­es à très court terme.

Trois points sont dévelop­pés ci-après : l’analyse de l’en­vi­ron­nement de l’É­cole, l’adéqua­tion de la for­ma­tion dis­pen­sée par l’X, les rela­tions avec le cam­pus de Saclay et Paris­Tech, et les scé­nar­ios du pos­si­ble, dont celui que ce groupe a présen­té aux Con­seils d’ad­min­is­tra­tion de l’AX et de la Fondation.

L’ENVIRONNEMENT DE L’ÉCOLE

Concurrences et financement

Trois fac­teurs fon­da­men­taux sous-ten­dent l’en­vi­ron­nement de l’École :
la con­cur­rence mon­di­al­isée du marché des grands pro­fesseurs et chercheurs, des parte­nar­i­ats d’en­seigne­ment et de recherche, des diplômes, des sites et mod­èles uni­ver­si­taires, du recrute­ment des hauts poten­tiels par les entre­pris­es — mon­di­al­i­sa­tion médi­atisée et exac­er­bée par les classe­ments internationaux ;
la con­cur­rence française engen­drée par la réforme des uni­ver­sités, et les évo­lu­tions des grandes écoles elles-mêmes, en par­ti­c­uli­er les écoles de com­merce dont on doit recon­naître les suc­cès dans l’in­dus­trie et les ser­vices, comme dans la haute admin­is­tra­tion via l’ENA ;
le finance­ment qui, s’il sem­ble devoir être généreux à court terme grâce au Plan cam­pus et aux investisse­ments d’avenir, a de grandes chances d’être plus que parci­monieux à brève échéance compte tenu de l’é­tat des finances publiques.

Dans ce con­texte, le pro­jet de cam­pus de Paris- Saclay, une pri­or­ité du prési­dent de la République, est entré dans une phase de déci­sion poli­tique active. Ce pro­jet est riche en oppor­tu­nités de parte­nar­i­ats et en pro­jets struc­turants liés aux investisse­ments d’avenir. Il peut aus­si être lourd de men­aces à terme pour les pro­jets édu­cat­ifs des grandes écoles.

La position prééminente de l’X

Près de 3000 étudiants
En ter­mes d’ef­fec­tifs, l’É­cole poly­tech­nique se com­pare très raisonnable­ment avec la School of Engi­neer­ing du MIT : 2799 étu­di­ants (dont 2 004 ingénieurs poly­tech­ni­ciens) ; 660 enseignants ; 1600 per­son­nes dans le Cen­tre de recherche ; 1 100 pub­li­ca­tions par an ; 700 étu­di­ants inter­na­tionaux en prove­nance de 60 pays ; 179 accords avec des uni­ver­sités étrangères.

Col­lec­tive­ment, les grandes écoles de Paris­Tech dont le des­tin est à Palaiseau (X, Agro, Mines, Télé­com, ENSTA, ENSAE, IOGS) ont pris con­science de cette urgence.

Après des années d’im­mo­bil­isme, le chemin par­cou­ru par Paris­Tech ces tout derniers mois est impres­sion­nant. Indi­vidu­elle­ment, ces grandes écoles doivent main­tenant recon­naître la posi­tion préémi­nente de l’X à Palaiseau, sous une forme à déter­min­er, et agir de façon très coor­don­née avec l’X pour pro­mou­voir une solu­tion respec­tant les iden­tités de cha­cun tout en dis­posant d’une gou­ver­nance forte et efficace.

Une com­pé­tence pluri­sci­en­tifique et plu­ritech­nique unique au monde

Les grandes écoles ont une oppor­tu­nité unique de ren­forcer leur mod­èle tout en appor­tant une fon­da­tion essen­tielle pour la con­struc­tion du cam­pus de Saclay, ce qui implique une coopéra­tion à forte valeur ajoutée avec ses autres acteurs, à com­mencer par l’u­ni­ver­sité Paris- XI et les grands organ­ismes de recherche présents sur le Plateau.

Le système X 2000

Le cur­sus de trois ans délivré à l’É­cole, plus la qua­trième année, recou­vre le con­cept orig­i­nal des “écoles d’ap­pli­ca­tion” selon le mod­èle de référence de for­ma­tion des ” ingénieurs à la française “. Il est désor­mais com­plété par la Grad­u­ate School de l’X (mas­ters et doctorats).

Il est, mal­gré ses spé­ci­ficités — statut mil­i­taire, gou­ver­nance partagée par un prési­dent de Con­seil d’ad­min­is­tra­tion et un directeur général offici­er général, le mieux classé des insti­tu­tions français­es au Times High­er Edu­ca­tion et con­tin­ue à jouir en France et à l’é­tranger d’un pres­tige incontestable.

Prin­ci­pales recommandations
Le cur­sus ingénieur est la pierre angu­laire de la for­ma­tion dis­pen­sée à l’É­cole et doit impéra­tive­ment être en per­ma­nence con­fron­té aux meilleures pra­tiques : un meilleur suivi d’un stage de pre­mière année, mieux ciblé et rac­cour­ci, com­posante ini­tiale d’une for­ma­tion com­porte­men­tale (soft skills) améliorée ; la mise en place de fil­ières dif­féren­ciées (recherche, direc­tion d’ac­tiv­ités com­plex­es, inno­va­tion) ; la mise en place en troisième année d’une for­ma­tion sys­tèmes com­plex­es oblig­a­toire pour tous les étu­di­ants du cycle poly­tech­ni­cien ; le change­ment d’échelle de la for­ma­tion en sys­tèmes com­plex­es de la Grad­u­ate School, afin de for­mer plusieurs dizaines d’é­tu­di­ants chaque année ; la déf­i­ni­tion d’une appel­la­tion anglo­phone pro­mo­tion­nelle du mas­ter de fin de troisième année (ingénieur de l’É­cole poly­tech­nique) ; pour la fil­ière recherche, ain­si que pour les élèves souhai­tant affich­er à l’in­ter­na­tion­al un diplôme de PhD, la mise en place d’une troisième année ren­for­cée per­me­t­tant de com­mencer un doc­tor­at dès la qua­trième année ; pour les autres fil­ières, l’aug­men­ta­tion de la durée des stages en entre­prise et l’amélio­ra­tion de leur suivi ; l’in­ten­si­fi­ca­tion de la for­ma­tion dans les matières autres que sci­en­tifiques ; l’étab­lisse­ment avec chaque élève d’un pro­jet de cur­sus com­prenant oblig­a­toire­ment un séjour à l’é­tranger (uni­ver­sité ou stage), un stage dans un envi­ron­nement de recherche ain­si qu’un stage en entre­prise ; l’ac­com­pa­g­ne­ment pro­fes­sion­nel des anciens élèves pen­dant leurs pre­mières années d’activité.

L’ADÉQUATION DE LA FORMATION

L’ingénieur du XXIe siècle

Il existe un assez large con­sen­sus entre la plu­part des études français­es et étrangères pour définir les qual­ités de l’ingénieur qui saura répon­dre aux défis du XXIe siè­cle : une com­pé­tence pluri­sci­en­tifique et plu­ritech­nique ne se lim­i­tant pas à un seul domaine d’ap­pli­ca­tion ; une com­pé­tence en ges­tion (pro­jets, finances, entités) ; des com­pé­tences com­porte­men­tales (tra­vail en équipe et de direc­tion d’équipes, com­mu­ni­ca­tion, négo­ci­a­tion, etc.) ; une capac­ité à gér­er la com­plex­ité (tech­nique, organ­i­sa­tion­nelle, humaine) ; une ouver­ture à l’in­no­va­tion et à l’en­tre­pre­nar­i­at ; une capac­ité à tra­vailler dans un con­texte inter­na­tion­al (langues, cul­tures dif­férentes) ; une volon­té d’ac­tu­alis­er ses con­nais­sances tout au long de sa car­rière ; une com­préhen­sion des enjeux du XXIe siècle.

La formation polytechnicienne

Avoir ou con­serv­er un niveau d’ex­cel­lence recon­nu au niveau international

De toutes les for­ma­tions mon­di­ales d’ingénieurs, c’est sans doute l’X qui répond le mieux à l’im­pératif numéro un (com­pé­tence pluri­sci­en­tifique et plu­ritech­nique). Si on y ajoute la qual­ité excep­tion­nelle de son recrute­ment (qui résulte de raisons his­toriques et cul­turelles pro­pres à notre pays, mais dont la péren­nité n’est pas assurée) cela con­stitue l’atout essen­tiel de l’É­cole dans la com­péti­tion mondiale.

Ces car­ac­téris­tiques con­stituent des atouts sig­ni­fi­cat­ifs dans trois types d’activités :
recherche (recherche en entre­prise et recherche académique) tirant par­ti du car­ac­tère poly­sci­en­tifique de leur for­ma­tion qui devrait les ren­dre effi­caces dans des domaines pluridis­ci­plinaires ou se plaçant à l’in­ter­face entre plusieurs disciplines ;
direc­tion de pro­jets par­ti­c­ulière­ment com­plex­es et d’en­tités, à con­di­tion qu’ils aient acquis une bonne maîtrise des out­ils de ges­tion et des com­pé­tences com­porte­men­tales correspondantes ;
développe­ment d’in­no­va­tions pou­vant éventuelle­ment con­duire à la créa­tion d’en­tre­pris­es, prin­ci­pale­ment dans des domaines à forte com­posante technique.

Il con­viendrait donc que l’É­cole pro­pose assez tôt aux élèves la pos­si­bil­ité de s’ori­en­ter vers trois fil­ières de com­pé­tences cou­vrant cha­cun de ces types d’ac­tiv­ités, qui deman­dent un dosage dif­férent de for­ma­tion sci­en­tifique, tech­nique, com­porte­men­tale et de gestion.

Effi­cac­ité et syn­ergie pour la Grad­u­ate School
La place de la Grad­u­ate School est évi­dente dans le con­texte de com­péti­tion inter­na­tionale. Pour des raisons d’ef­fi­cac­ité et de syn­ergie, elle doit être con­stru­ite avec les Écoles implan­tées à Palaiseau, dévelop­per des liens priv­ilégiés avec Paris-XI, et trou­ver le bon équili­bre entre les dis­ci­plines thé­ma­tiques et le pluridis­ci­plinaire avec l’im­pératif de pré­par­er les étu­di­ants à répon­dre au mieux aux besoins du pays et du marché international.
La force de l’X
La solu­tion retenue, quelle qu’elle soit, devra impéra­tive­ment con­cili­er trois dimen­sions qui depuis l’o­rig­ine font la force de l’X et sa nature pro­fonde : le développe­ment de l’ex­cel­lence sci­en­tifique pluridis­ci­plinaire dans les domaines académiques et de la recherche, large­ment soutenue par le corps des enseignants-chercheurs ; le développe­ment des capac­ités en ingénierie et de man­age­ment des sys­tèmes com­plex­es, très large­ment asso­ciées au monde indus­triel ; le développe­ment d’ac­tiv­ités inno­vantes et de la créa­tion d’entreprises.

LE CAMPUS ET PARISTECH

Des objectifs ambitieux

La struc­tura­tion du cam­pus de Saclay est un enjeu nation­al à la réus­site duquel notre com­mu­nauté peut et doit active­ment contribuer.

HEC apporte un com­plé­ment indis­pens­able pour la dimen­sion économique et managériale

S’agis­sant de l’X stric­to sen­su, il est néces­saire de rap­pel­er et de veiller à la tenue des objec­tifs suiv­ants : fournir à la société française et au marché mon­di­al des cadres supérieurs dans le man­age­ment des sys­tèmes com­plex­es, l’in­no­va­tion et la recherche pour les secteurs pub­lic et privé ; dévelop­per la pluridis­ci­pli­nar­ité et la trans­ver­sal­ité en s’ap­puyant sur une for­ma­tion académique de très haut niveau ; avoir ou con­serv­er un niveau d’ex­cel­lence recon­nu au niveau inter­na­tion­al ; pour­suiv­re la poli­tique de diver­sité sociale et inter­na­tionale dans les recrute­ments ; être le moteur de la con­sti­tu­tion sur le plateau de Saclay d’un ensem­ble enseigne­ment-recherche-inno­va­tion de niveau mon­di­al ; entretenir et dévelop­per des liens pro­fonds avec le monde indus­triel ; dévelop­per l’ac­cès à des ressources finan­cières autres que les dota­tions budgé­taires en vue de s’adapter pro­gres­sive­ment à un mod­èle économique rénové.

On peut iden­ti­fi­er trois scé­nar­ios pour l’École :
— un scé­nario stand alone,
— un scé­nario sci­en­tifique jouant sur l’ex­cel­lence académique,
— un scé­nario Poly­tech­nicum regroupant autour de l’X un ensem­ble de sci­ences et d’ingénierie.

Le scénario stand alone

L’X se con­cen­tre sur la for­ma­tion d’ingénieurs dans les domaines jugés stratégiques pour l’É­tat, en liai­son avec ses écoles d’ap­pli­ca­tion. Sa recherche s’in­sère dans les ini­tia­tives de Paris-Saclay.

Si ce scé­nario, vu de très loin, répond aux con­sid­éra­tions sur le ray­on­nement inter­na­tion­al et la recherche, il est par con­tre frag­ilisant pour le main­tien de la tutelle actuelle et surtout, il paraît inopérant compte tenu du nom­bre des acteurs et du car­ac­tère dis­parate de leurs modes de fonc­tion­nement. On ne peut se sat­is­faire d’un tel manque d’am­bi­tion et du refus appar­ent de pren­dre en compte l’en­vi­ron­nement extérieur.

Le scénario scientifique

L’X développe sa voca­tion sci­en­tifique de haut niveau, dans tous ses cur­sus (ingénieurs et mas­ters), en liai­son avec Paris-XI et l’ENS Cachan.

Elle ren­force la place de la recherche dans son enseigne­ment et joue un rôle fort dans les ini­tia­tives sci­en­tifiques et indus­trielles du Plateau.

La capac­ité pour l’X d’as­sur­er ses mis­sions de for­ma­tion risque de devenir peu crédi­ble, notam­ment aux yeux du monde de l’en­tre­prise, et la tutelle, dans ce cas, pour­rait-devrait évoluer avec remise en cause de l’i­den­tité de l’É­cole. Le risque de césure entre l’X et le monde de l’en­tre­prise est réel et donc à éviter en préférant un scé­nario plus en cohérence avec le cœur des com­pé­tences de l’École.

Le scénario Polytechnicum

Trois ques­tions
La solu­tion du Poly­tech­nicum pose trois ques­tions déli­cates : la péren­nité des iden­tités des grandes écoles par­tic­i­pantes et de leur cycle ingénieur dont elles restent totale­ment respon­s­ables, avec la per­cep­tion d’être “reléguées” en troisième rang après Saclay et le Poly­tech­nicum ; la mise en com­mun éventuelle de la recherche qui, out­re l’ac­cord à obtenir des grands organ­ismes de recherche cor­re­spon­dants, devra être perçue par les enseignants-chercheurs comme un sym­bole d’ex­cel­lence mon­di­ale, image qui peut met­tre du temps à se con­stru­ire ; la mar­que, ques­tion très impor­tante qui devra être traitée avec le plus grand pro­fes­sion­nal­isme. Une com­bi­nai­son entre Poly­tech­nique, Paris­Tech et Saclay devrait pou­voir sat­is­faire l’ensem­ble des par­ties prenantes.

Les Écoles présentes sur le site de Palaiseau, plus HEC, se logent sous une struc­ture “abri­tante “, qui devient leur unique façade institutionnelle.

Elles se recen­trent sur leurs cur­sus ingénieur et gèrent leurs équipes de recherche jusqu’à leur con­ver­gence. Elles met­tent en com­mun leurs grad­u­ate schools et leurs instal­la­tions, et se dotent d’une stratégie de recherche commune.

Ce scé­nario est fondé sur la per­spec­tive des béné­fices à tir­er de la présence simul­tanée à Palaiseau, à prox­im­ité immé­di­ate de l’X, de six autres étab­lisse­ments for­mant des ingénieurs selon les mêmes principes, aux­quels HEC apporte un com­plé­ment indis­pens­able pour la dimen­sion économique et managériale.

Les avantages du Polytechnicum

Le Poly­tech­nicum ain­si défi­ni forme une per­son­nal­ité juridique de poids, apte à négoci­er pari pas­su avec les uni­ver­sités et autres “pôles” de Paris-Saclay. Il accroît la vis­i­bil­ité inter­na­tionale (une school of engi­neer­ing mul­ti­dis­ci­plinaire) ; il con­forte le mod­èle des grandes écoles, il pos­sède une gou­ver­nance per­me­t­tant les déci­sions, qui sim­pli­fie aus­si la gou­ver­nance au sein de Paris-Saclay.

Il per­met égale­ment aux éco­less de préserv­er leur per­son­nal­ité et leurs tutelles (mais autorise des restruc­tura­tions), il les incite à se dif­férenci­er et créer une offre de for­ma­tion cohérente.

Une ini­tia­tive forte et vis­i­ble est donc néces­saire et urgente pour don­ner aux Écoles une posi­tion solide au sein de Saclay, et, instru­ites par l’ex­péri­ence de Paris­Tech, avec la mise en place d’une gou­ver­nance forte de la réu­nion des Écoles. Il est indis­pens­able et atten­du que l’X entraîne les autres Écoles à adopter l’une des formes pos­si­bles de la solu­tion “Poly­tech­nicum” et à adapter Paris­Tech à ce projet.

Par sur­croît, ce Poly­tech­nicum sera un for­mi­da­ble pôle d’at­trac­tion au sein de Saclay et la vis­i­bil­ité mon­di­ale devien­dra un fait.

Les clés du succès
Cinq con­di­tions clés doivent être rem­plies pour aller de l’a­vant. L’en­gage­ment sup­pose que les écoles de deux min­istères, au min­i­mum, acceptent la voie pro­posée. L’excel­lence veut qu’elles parta­gent une vision com­mune dans leurs recrute­ments en mas­ter et doc­tor­at, et dans leur recherche. Le nom de la struc­ture com­mune aura voca­tion à être pro­mu comme mar­que. La gou­ver­nance com­pren­dra un prési­dent-directeur général, qui devrait être le prési­dent de l’X, au moins pour la phase de mise en place. Le finance­ment sup­pose que les tutelles préaf­fectent les bud­gets des Écoles entre la part École et la part struc­ture commune.

Commentaire

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Nathalie Guichardrépondre
19 août 2011 à 11 h 16 min

madame
je suis heureuse de con­stater que le développe­ment d’ac­tiv­ités inno­vantes et de la créa­tion d’en­tre­pris­es fait depuis l’o­rig­ine la force de l’X et sa nature pro­fonde : quand j’ai féquen­té les bancs de l’Ecole, on ne nous par­lait, comme dans la majorité des Grandes Ecoles français­es, que de grands groupes pas vrai­ment de créa­tion d’en­tre­pris­es. J’ai du prob­a­ble­ment man­qué un cours. en tout cas, il est salu­taire pour l’é­conomie de la France que l’Ecole inter­vi­enne sur ce sujet.

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