Sur un chantier avec ERAS

ERAS : des architectes industriels du territoire

Dossier : Dossier FFEMagazine N°725 Mai 2017
Par Éric COLLÉTER

Quel est votre savoir-faire ?

Nous con­cevons des usines ou des ate­liers de pro­duc­tion et nous sommes sou­vent respon­s­ables du plan­ning, du bud­get et de la sécu­rité des pro­jets indus­triels dont nous assurons la maîtrise. 

ERAS est prin­ci­pale­ment active dans les secteurs suiv­ants : la chimie et la pétrochimie, les sci­ences de la vie (phar­ma­cie indus­trielle), l’agroalimentaire, le pét­role, le gaz, le nucléaire et les éner­gies et l’environnement.

Quelles sont les prestations que vous offrez ?

ERAS offre des ser­vices allant de l’étude tech­nique à la ges­tion com­plète d’un investisse­ment indus­triel, y com­pris par­fois en « clef en main ». 

Les pro­jets sont sou­vent découpés par phas­es, de l’étude de fais­abil­ité aux études de détail, en pas­sant par l’approvisionnement, la direc­tion du chantier jusqu’à la mise en ser­vice de l’installation.

La gestion d’un projet industriel est un vrai métier…


© David Duchon-Doris

Oui, c’est un méti­er à part entière. Nos clients nous deman­dent de met­tre en œuvre les dernières tech­nolo­gies et de réalis­er leurs investisse­ments sous des délais de plus en plus courts. 

C’est une affaire de pro­fes­sion­nels, de spécialistes. 

Pour qui intervenez-vous ?

Nous tra­vail­lons pour tous les grands noms de l’industrie, avec un appétit pronon­cé pour les pro­jets de tailles intermédiaires. 

Comment qualifiez-vous votre profession ?

Nous sommes des archi­tectes indus­triels, mul­ti spé­cial­istes et inté­grons beau­coup de dis­ci­plines tech­niques : procédés, élec­tric­ité, instru­men­ta­tion, tuyau­terie, automa­tismes, traite­ment d’air…

Qui sont vos collaborateurs ?

Ce sont des ingénieurs et tech­ni­ciens. Cer­tains sont de vrais experts recon­nus comme tels dans leurs domaines de compétences. 

Par­mi eux, des cen­traliens et des ingénieurs général­istes tra­vail­lent au quo­ti­di­en dans nos locaux. En revanche, nous n’avons pas de poly­tech­ni­ciens. Nous le regret­tons, car le monde de l’industrie pro­pose réelle­ment de très belles carrières ! 

Vos équipes sont-elles présentes sur le chantier ?

Le temps de la con­cep­tion est assuré dans nos locaux et le temps de la réal­i­sa­tion avec nos équipes sur place, sur le chantier. 

Avez-vous quelques exemples de projets ?

Nous tra­vail­lons en con­trat-cadre avec Total, avec EDF, avec Dupont de Nemours, GRT gaz… 

Nous col­laborons aujourd’hui avec de grands noms et de plus petits, en France et ailleurs dans le monde : Cana­da, Botswana, Sin­gapour. Nous sommes très fiers de nos projets. 

Comment jugez-vous l’industrie française ?

Le poids de l’industrie dans le PIB en valeur est passé de 24 % à 14 % entre 1980 et 2007 et a con­tin­ué de baiss­er depuis. 

Pour­tant, la France a besoin de main­tenir une activ­ité indus­trielle et de recherche pour affron­ter les grands défis de demain, dévelop­per son économie et préserv­er son mod­èle social. 

ERAS s’inscrit com­plète­ment dans cette optique, en accom­pa­g­nant les indus­triels dans l’amélioration de la per­for­mance de leurs sites de pro­duc­tion en France. 

Comment voyez-vous l’avenir de l’industrie française ?

L’industrie du futur est en train de se pro­fil­er. Les unités de pro­duc­tion seront de plus petites dimen­sions, mod­u­laires et flex­i­bles, et inté­greront les apports de l’informatique industrielle. 

Notre devoir est de con­naître l’évolution de l’activité indus­trielle pour adapter ERAS à sa mutation. 

Êtes-vous optimiste pour votre groupe ?

Notre groupe a recruté 100 per­son­nes en 2016 et en recrutera une cen­taine d’autres en 2017. A con­trario de nos con­frères, nous enreg­istrons une crois­sance per­ma­nente depuis 20 ans et nous esti­mons qu’elle n’est pas encore terminée.

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