ÉCONOMIE DE L’AMOUR

Dossier : Arts, Lettres et SciencesMagazine N°666 Juin/Juillet 2011Par : Victor Beauvais (2000)Rédacteur : Paul Vecchiali (53)

Couverture du livre : Economie de l'amourIl n’est pas facile d’insérer du natu­ra­lisme dans une écri­ture clas­sique. Il n’est pas facile non plus de par­ler de soi sans exhi­bi­tion­nisme mais sans pudeur exces­sive. Il est plus dif­fi­cile encore de peindre la vie en par­tant du par­ti­cu­lier pour abou­tir au général.

Ce défi, car c’en est un à mes yeux, je ne pense pas que Vic­tor Beau­vais se le soit lan­cé à lui-même… Mani­fes­te­ment, la flui­di­té de sa langue le prouve : il « y est allé » serei­ne­ment, droit devant. Nulle inten­tion de cho­quer. Avec le seul désir de réveiller cer­taines consciences endormies.

On ne trou­ve­ra dans ce par­cours, qui n’a rien d’initiatique, nul gémis­se­ment, même pas d’aigreur sous la lucidité.

Entre docu­men­taire et docu­ment, ce roman vous parle d’un homme qui s’adresse à vous. Par ce sub­til jeu de miroirs, il risque de révé­ler des secrets per­dus aux anciennes géné­ra­tions de notre chère École.

J’engage vive­ment mes com­plices de brans de toutes les pro­mos à visi­ter ce retour à l’art de l’enfance, un livre salutaire.

Poster un commentaire