Concilier pragmatisme et rigueur

Dossier : La gestion des incertitudesMagazine N°632 Février 2008
Par Bernard BEAUZAMY (68)

REPÈRES
Dans l’un des arti­cles de ce numéro, Pierre Funk, de l’IRSN, explique que la France a une loi d’inventaire des matières radioac­tives. Fort bien, cela paraît clair. Mais en réal­ité, quelle pré­ci­sion, pour cet inventaire ?
Les matières radioac­tives exis­tent dans la nature : faut-il les comptabiliser ?

REPÈRES
Dans l’un des arti­cles de ce numéro, Pierre Funk, de l’IRSN, explique que la France a une loi d’inventaire des matières radioac­tives. Fort bien, cela paraît clair. Mais en réal­ité, quelle pré­ci­sion, pour cet inventaire ?
Les matières radioac­tives exis­tent dans la nature : faut-il les comptabiliser ?
Et allons-nous descen­dre au niveau de l’aiguille radioac­tive (ce qui exige des hommes et du matériel), tan­dis que les Russ­es oublient des sous-marins entiers ?

Un monde d’incertitudes

Les incer­ti­tudes, on peut le dire sans plaisan­terie, sont le cauchemar de l’ingénieur et, au-delà, du décideur. L’e­sprit humain est sat­is­fait lorsqu’il voit une sit­u­a­tion bien nette, bien car­rée, où tout est clair dans les hypothès­es ; il ne reste qu’à cal­culer, et les poly­tech­ni­ciens s’y enten­dent à mer­veille. Il y a là un con­fort intel­lectuel où cha­cun se plaît : n’avoir plus que la déci­male suiv­ante à cal­culer, comme dis­aient les physi­ciens de la fin du XIXe siè­cle. Aujour­d’hui encore, bon nom­bre d’or­gan­ismes sci­en­tifiques sont com­plète­ment per­suadés que les pro­grès, dans leur domaine, dans leur dis­ci­pline, passent par des cal­culs plus rapi­des, plus pré­cis. Ils récla­ment davan­tage de moyens : des ordi­na­teurs plus puis­sants, des mailleurs plus fins. Ils sont tout con­tents : ils présen­tent des résul­tats, en sor­tie, avec seize chiffres sig­ni­fi­cat­ifs, avec un pas de temps de la sec­onde. Et si on leur dit : mais les don­nées en entrée ne sont con­nues que tous les mois et avec 20 % d’in­cer­ti­tude, ils restent éber­lués ; cela choque leur mécanique intel­lectuelle. Puisqu’ils sont capa­bles de fournir, en sor­tie, des résul­tats pré­cis, il faudrait les ali­menter avec des don­nées pré­cis­es. Pour eux, c’est la faute des expéri­men­ta­teurs, des four­nisseurs de don­nées, qui n’ont pas fait leur boulot cor­recte­ment. Les ingénieurs ne reçoivent que des don­nées incom­plètes et incer­taines, alors qu’ils auraient mérité mieux. À aucun moment ils ne remet­tront en cause la per­ti­nence de leur approche intel­lectuelle : ils restent per­suadés que c’est la société qui, par manque de moyens, d’in­térêt, ne leur four­nit pas les ali­ments qui leur sont dus. 

Trois sortes d’incertitudes

Or, les incer­ti­tudes exis­tent néces­saire­ment dans toute sit­u­a­tion réelle. Il y a en réal­ité trois sortes d’incertitudes :

  • — sur les données ;
  • — sur les lois ;
  • — sur les objectifs.

L’in­cer­ti­tude sur les don­nées est la plus facile à com­pren­dre. Quand on relève un débit, une tem­péra­ture, une pres­sion, chaque mesure est entachée d’une incer­ti­tude, et il arrive que des don­nées man­quent parce que quelque chose n’a pas fonc­tion­né. L’in­cer­ti­tude sur les lois tient à notre igno­rance des lois de la nature. Le déplace­ment d’une pol­lu­tion, le vieil­lisse­ment d’un matéri­au, le com­porte­ment d’un satel­lite sont autant de domaines où nous n’avons que des con­nais­sances par­tielles, approx­i­ma­tives, sou­vent empiriques. On ne peut pas prédire avec cer­ti­tude le moment où une pol­lu­tion attein­dra tel site, où une ampoule cessera d’é­clair­er, où un satel­lite ren­tr­era dans l’at­mo­sphère. L’in­cer­ti­tude sur les objec­tifs cor­re­spond à la ques­tion : que veut-on faire ? Et c’est la plus dif­fi­cile, parce qu’en général il y a plusieurs objec­tifs, flous et con­tra­dic­toires. Veut-on dimin­uer les coûts ? à court terme ? à long terme ? aug­menter les com­pé­tences ? garder des ressources pour l’an prochain ?

Réfléchir d’abord
Une réflex­ion prélim­i­naire sur les trois incer­ti­tudes : don­nées, lois, objec­tifs, devrait être oblig­a­toire avant de chercher à résoudre un prob­lème. Mal­heureuse­ment, c’est l’exception, aus­si bien dans l’approche sci­en­tifique que dans la présen­ta­tion des résul­tats. On donne un scé­nario, avec des résul­tats pré­cis, et on « oublie » de dire que ce scé­nario n’est qu’un choix par­mi une infinité d’autres.
Une telle démarche induit une sus­pi­cion : ce scé­nario n’a‑t-il pas été choisi pour prou­ver ce que l’on veut prou­ver, et tous les autres, qui diverg­eraient des posi­tions atten­dues, n’ont-ils pas été élim­inés d’office ?

Le recours à la modélisation n’est pas toujours pertinent

L’in­cer­ti­tude sur les lois paraît accept­able pour un esprit rationnel

L’in­cer­ti­tude sur les lois paraît accept­able pour un esprit rationnel. Nous savons tous qu’aux hautes vitesses, il faut tenir compte d’une cor­rec­tion rel­a­tiviste, nég­lige­able aux bass­es vitesses. Fort bien, et après ? Mais la ques­tion n’est pas du tout de l’ap­prox­i­ma­tion des lois de la nature ; elle tient aux choix qui sont faits dans les mod­èles. Prenons un exem­ple amu­sant, où les math­é­ma­tiques se sont effon­drées ! Nous avons une col­lab­o­ra­tion sci­en­tifique, dans le cadre d’un pro­gramme appelé ” Robust Math­e­mat­i­cal Mod­el­ing “, avec plusieurs uni­ver­sités, dont celle de Kent (Ohio, USA). Dans le cadre de ce pro­gramme, mes amis de Kent ont reçu le respon­s­able d’une société de trans­ports (plusieurs cen­taines de camions) qui cher­chait à min­imiser ses coûts, notam­ment d’essence. Comme l’essence, aux USA, n’a pas le même prix selon les États, cette société avait mis en place, à grands frais, un logi­ciel qui rap­a­tri­ait les coûts selon les sta­tions-ser­vices et cal­cu­lait les meilleurs itinéraires. Cette branche des math­é­ma­tiques s’ap­pelle la ” recherche opéra­tionnelle “, et ce logi­ciel avait représen­té un investisse­ment de plusieurs cen­taines de mil­liers de dol­lars. Il ne don­nait pas sat­is­fac­tion, et les chercheurs de Kent avaient été con­sultés pour l’ex­per­tis­er : quelles vari­ables fal­lait-il utilis­er, et com­ment ? Et puis le respon­s­able de la société de trans­ports s’est aperçu qu’il avait intérêt à négoci­er avec les pétroliers : si, avec mes cen­taines de camions, je prends de l’essence dans telle sta­tion-ser­vice, vous me con­sen­tez 10 % de réduc­tion. Et le logi­ciel a fini à la poubelle, l’ex­per­tise aus­si. Sur cet exem­ple, on s’aperçoit que les lois n’é­taient pas cor­recte­ment con­nues. Les prix, à chaque sta­tion, n’au­raient pas dû être con­sid­érés comme fix­es. Mais il est impos­si­ble de savoir a pri­ori quelle fourchette de négo­ci­a­tion est possible. 

Le prix, variable volatile et irrationnelle

De manière très générale, on peut dire qu’il faut, si pos­si­ble, éviter de faire inter­venir les prix dans un prob­lème d’op­ti­mi­sa­tion, parce qu’il s’ag­it d’une vari­able volatile, irra­tionnelle, et dont les vari­a­tions sont brusques et incon­trôlables. Par exem­ple, si l’on cherche à prédire la con­som­ma­tion d’én­ergie dans dix ans, il vaut mieux le faire sur la base des besoins estimés, par secteur, à par­tir d’un his­torique : on aura une prévi­sion rel­a­tive­ment robuste et fiable, tan­dis qu’une prévi­sion du prix du pét­role est très dif­fi­cile. Bien enten­du, dès que l’on touche à la prospec­tive, l’ig­no­rance sur les lois est la règle. À l’hori­zon de dix ou vingt ans, on ne peut savoir avec pré­ci­sion quelle sera la pop­u­la­tion, quels seront les con­som­ma­tions, les besoins, etc. L’at­ti­tude sci­en­tifique, répon­dant à un souci d’hon­nêteté min­i­male, con­siste évidem­ment à men­tion­ner toutes les incer­ti­tudes pos­si­bles ou à venir Ce peut être fait de divers­es manières : en don­nant des inter­valles de con­fi­ance (prob­a­bilistes ou non) sur les dif­férents paramètres, en adop­tant des scé­nar­ios ” hauts ” et ” bas “, etc. L’hon­nêteté impose aus­si de dis­tinguer entre incer­ti­tudes sur les don­nées et incer­ti­tudes sur les mod­èles (c’est-à-dire sur les lois qui ont été retenues). Cela con­siste à dire : dans le cadre de ce mod­èle, je trou­ve une incer­ti­tude de 10 % en sor­tie, mais c’est parce que j’ai sup­posé que les vari­a­tions de tel paramètre étaient linéaires entre telle et telle borne. Sans cette hypothèse (sou­vent fac­tice) de linéar­ité, mes incer­ti­tudes seraient différentes. 

Gare au consensus d’experts

Con­fron­ter avec l’expérience
De nos jours, on entend sou­vent dire que les experts se sont mis d’accord pour décider que tel mod­èle était valide. Une telle affir­ma­tion est totale­ment dépourvue de valeur sci­en­tifique : un mod­èle ne peut être validé que par con­fronta­tion avec l’expérience, avec la réal­ité. Par exem­ple, on ne peut pas « démon­tr­er » le réchauf­fe­ment cli­ma­tique au moyen de modèles.

Dans l’é­tat actuel des choses, et en par­ti­c­uli­er dans le domaine de l’en­vi­ron­nement, l’in­cer-ti-tude sur les mod­èles n’est presque jamais con­sid­érée, pas même men­tion­née. Il se crée instan­ta­né­ment ” un con­sen­sus d’ex­perts “, pour utilis­er telle loi à tel endroit, par exem­ple tel équili­bre économique entre l’of­fre et la demande. Un tel mod­èle n’est jamais validé, n’est jamais con­fron­té à l’ex­péri­ence, mais il acquiert vite force de loi, par le con­sen­sus des experts, et peut ain­si servir de base à des déci­sions nor­ma­tives. Je lis quelque­fois ” un mod­èle math­é­ma­tique a démon­tré que… “. Une telle phrase est une absur­dité. Un mod­èle math­é­ma­tique n’est qu’une ten­ta­tive de représen­ta­tion de la réal­ité, plus ou moins pré­cise, plus ou moins com­plète, qu’il faut ensuite valid­er, c’est-à-dire con­fron­ter à l’ex­péri­ence, pour voir si le théoricien a réelle­ment com­pris quelque chose. Prenez un tableau, fait par un pein­tre, représen­tant une riv­ière. C’est une représen­ta­tion de la réal­ité, qui en vaut bien une autre. Mais vous ne diriez pas : ce tableau prou­ve que l’on peut tra­vers­er la riv­ière à gué.

La réduction des incertitudes peut s’avérer ruineuse et stérile

On peut tou­jours, évidem­ment, réduire les incer­ti­tudes sur n’im­porte quoi, mais cela coûte des ressources, qui pour­raient être mieux employées ailleurs. Le com­bat pour la réduc­tion à tout prix n’est pas sain, de même que le com­bat pour la pro­tec­tion à tout prix. Il faut se sou­venir que, quoi qu’on fasse, sub­sis­tera tou­jours un niveau d’in­cer­ti­tude, et un niveau de dan­ger, et qu’ils doivent être pris en compte. L’at­ti­tude con­sis­tant à dire : faisons comme si tout était con­nu, et cher­chons ensuite à réduire les incer­ti­tudes n’est pas bonne dans son principe. On s’at­tend, bien sûr, à ce que la posi­tion de quelque îlot dans le Paci­fique ne soit pas con­nue avec une extrême pré­ci­sion. Mais on sait moins qu’il reste des endroits où les fron­tières de la France sont floues à 100 ou 200 mètres près. C’est le cas avec l’I­tal­ie, près du mont Blanc, et avec l’Es­pagne, près de l’en­clave de Llivia (source : IGN). On voit ain­si, sur ce petit exem­ple, com­bi­en les don­nées restent impré­cis­es, même dans nos États mod­ernes. Il en va de même sur la plu­part des sujets : revenus, chô­mage, durée de vie, etc. On peut tou­jours, bien sûr, amélior­er cette con­nais­sance, mais le coût asso­cié devient vite injus­ti­fié. C’est un élé­ment très général, que les ingénieurs, tou­jours très cartésiens, com­pren­nent mal et acceptent mal : une pré­ci­sion exces­sive est inutile. On pour­rait pass­er du temps, con­sacr­er de l’ar­gent, à amélior­er le tracé de nos fron­tières : descen­dre au mètre, voire au mil­limètre. Mais à quoi bon ? 

La modélisation peut éclairer la prise de décision en univers incertain à condition de respecter une démarche progressive et rigoureuse

Dès qu’on touche à la prospec­tive, l’ignorance des lois est la règle

Com­mençons par une remar­que de bon sens : chaque jour, cha­cun de nous est amené à pren­dre des déci­sions, sans jamais avoir toute l’in­for­ma­tion disponible : choix d’un itinéraire, d’un restau­rant, choix pro­fes­sion­nels, etc. Nous y par­venons pour­tant, sou­vent par com­para­i­son avec des sit­u­a­tions anci­ennes, sou­vent par élim­i­na­tion. Bien sûr, ces déci­sions ne sont pas ” opti­males “, mais elles sont pris­es en un temps générale­ment court. Autrement dit, le proces­sus de déci­sion ne résulte pas d’un algo­rithme d’op­ti­mi­sa­tion, au sens académique du mot : l’in­tel­li­gence humaine ne con­stru­it pas une ” fonc­tion objec­tif “, qu’elle cherche à opti­miser sous cer­taines con­traintes. Par­tant de cette remar­que, nous avons cher­ché à amélior­er les out­ils per­me­t­tant la prise de déci­sion en envi­ron­nement incer­tain : c’est l’ob­jet de notre pro­gramme de recherche ” Robust Math­e­mat­i­cal Mod­el­ing ” (en col­lab­o­ra­tion avec une soix­an­taine d’in­sti­tu­tions, entre­pris­es, uni­ver­sités), auquel j’ai déjà fait allu­sion plus haut. Les règles de base sont assez simples :

  • — on ne recherche pas un opti­mum pré­cis (qui est dépourvu de sens), mais une solu­tion accept­able obtenue rapi­de­ment (Quick Accept­able Solu­tion, QAS). On aban­donne donc com­plète­ment la recherche d’un opti­mum ; il n’y a plus que des con­traintes. Par exem­ple : faire une tournée avec 3 % de camions en moins, par rap­port à l’an dernier, ou 5 % de temps en moins, etc. Dès qu’une QAS est trou­vée, on peut ren­forcer les con­traintes, et si on ne trou­ve pas de QAS, on les relaxe ;
  • — les con­traintes elles-mêmes sont sim­pli­fiées, car il ne sert à rien de décrire une con­trainte de manière fine dans un envi­ron­nement incer­tain. On les sup­pose par exem­ple linéaires par morceaux ;
  • — toutes les don­nées, paramètres, lois, qui ne sont pas con­nus avec pré­ci­sion sont traités sous forme de lois de prob­a­bil­ité : loi uni­forme, si on ne con­naît que deux bornes, lois plus spé­ci­fiques si on dis­pose d’in­for­ma­tions particulières.

Le résul­tat est alors don­né sous forme de ” carte prob­a­biliste “, et non plus de résul­tat pré­cis. Voici un exem­ple : En 2004–2005, le CNES nous avait demandé d’é­tudi­er les risques asso­ciés à la chute des débris provenant de la dés­in­té­gra­tion de satel­lites. Il y a très peu de don­nées et les lois sont mal con­nues. En par­ti­c­uli­er, dans la for­mule don­nant la résis­tance de l’air, nous avons con­sid­éré que la den­sité de l’air, aux dif­férentes alti­tudes, était prob­a­biliste ; de même pour la forme du débris, sa masse, le coef­fi­cient de traînée, et même l’ex­posant de la vitesse : per­son­ne n’est sûr que la résis­tance soit pro­por­tion­nelle au car­ré de la vitesse, pour des mobiles à 7 km/s en atmo­sphère raré­fiée, à 100 km d’alti­tude. Le résul­tat n’a pas été un point de chute pré­cis, mais une ” carte prob­a­biliste ” : voici où les débris peu­vent tomber, avec quelle probabilité. 

La recherche mathématique, correspondant aux situations incertaines, n’en est qu’à ses balbutiements

Les incer­ti­tudes exis­tent, et elles exis­tent de manière fondamentale

Tout reste à inven­ter. Les dif­fi­cultés sont sci­en­tifiques et tech­niques, mais surtout cul­turelles : les ingénieurs aiment cal­culer pré­cisé­ment, et les experts voudraient fonder une déci­sion pré­cise sur une con­nais­sance pré­cise. C’est pourquoi les décideurs, les poli­tiques, se plaig­nent si sou­vent des rap­ports d’ex­perts : ils leur reprochent de se réfugi­er der­rière leurs incer­ti­tudes, leurs igno­rances, pour ne pas pren­dre posi­tion. Ce reproche est légitime, et je crois que les sci­en­tifiques doivent l’as­sumer : nous devons fournir une aide à la déci­sion, même en envi­ron­nement incer­tain, car les déci­sions seront finale­ment pris­es, avec ou sans nous. C’est à nous de fournir des out­ils, même impar­faits, même grossiers, qui puis­sent éclair­er ces déci­sions ; si nous ne le faisons pas, elles seront pris­es sans nous, et nous n’au­rons pas le droit de nous en plain­dre. À l’in­verse, si nous éclairons le décideur, même de manière impar­faite, même de manière grossière, l’ex­péri­ence prou­ve qu’il suit générale­ment les avis qui lui sont don­nés. Nous por­tons alors pour par­tie la respon­s­abil­ité des déci­sions qui sont pris­es, et c’est ce qu’il faut souhaiter.

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