Cérémonie de la remise des diplômes à la promotion 1994

Dossier : ExpressionsMagazine N°527 Septembre 1997

Le 12 Juil­let, les élèves de la pro­mo 1994 ont reçu leur diplôme suiv­ant le même excel­lent céré­mo­ni­al que l’année dernière, où il s’était déroulé pour la pre­mière fois.

La délé­ga­tion de l’A.X. à cette belle man­i­fes­ta­tion était con­duite par Jean de Ladon­champs (54), vice-président.

À 15 h 30 à l’amphi Poin­caré, après la Mar­seil­laise jouée par l’ensemble instru­men­tal de l’École, le général Novacq, directeur général de l’École, ouvre la céré­monie : félic­i­ta­tions (per­son­ne ne redou­blera) et vœux aux élèves sor­tants. Atten­tion : le diplôme d’ingénieur et le titre d’ancien élève de l’École sont certes pres­tigieux, mais ne sont en aucun cas un point final dans l’acquit des con­nais­sances néces­saires à l’accomplissement d’une car­rière digne de l’École au ser­vice de la Nation.

Puis, M. Yves Quéré prononce sa con­férence : “ La Sci­ence, vérité et var­iété ”. On en trou­vera le texte ci-après. Tou­jours la même élé­va­tion de pen­sée alliée à la même chaleur et la même sim­plic­ité, ce que nous con­nais­sons bien et que nous appré­cions tou­jours avec le même intérêt et le même plaisir — avec le même sen­ti­ment d’amitié vis-à-vis de cet ancien directeur général adjoint pour l’Enseignement, mem­bre de l’Académie des sciences.

L'arrivée des professeurs de l'Ecole polytechnique
L’arrivée des pro­fesseurs con­duits par Madame Her­mann, pro­fesseur de physique, sous le regard de l’A.X. © J.-L. DENIEL/ÉCOLE POLYTECHNIQUE

Remise des diplômes par les pro­fesseurs de l’École inau­gu­rant leur tenue de céré­monie (robe noire avec pare­ments écar­lates et morti­er assor­ti). Impos­si­ble de les citer tous, mais ils me par­don­neront de remerci­er Benoît Man­del­brot (44), pro­fesseur à l’Université de Yale (U.S.A.) d’avoir accep­té de se join­dre à eux. Et remise des cer­ti­fi­cats d’aptitude de l’École aux élèves du Pro­gramme européen. Avec inter­ven­tions musi­cales, toutes de très grande qual­ité. Puis-je citer sans faire de jaloux Alexan­dre Bayen (X 95), inter­prète au piano de l’Har­monie du Soir de Franz Liszt ?

Courte allo­cu­tion du major 94.

Dis­cours de clô­ture de Pierre Fau­rre, prési­dent du Con­seil d’administration. Dernière céré­monie aux couleurs de la pro­mo 94.

Puis des para­chutes tombent du ciel : un moni­teur tout en blanc, et, en grand U, deux officiers et six jeunes cama­rades. Pour tous, le retour au sol dans la cour des céré­monies a paru un véri­ta­ble jeu d’enfant !

Sym­pa­thique dîn­er présidé par le général Novacq.

Et con­cert de clô­ture. Chef d’orchestre ? Julien Pouget, X 95, avec quelle maes­tria ! Inter­prètes ? Une grande majorité d’élèves et là aus­si impos­si­ble de les citer tous.

Puis-je tout de même, sous mon entière et unique respon­s­abil­ité, men­tion­ner que Juli­ette Artru, tré­sokessier 94, fait par­tie des vio­lons, que la flûtiste Thi Dinh (95) s’empare du piano avec autant de bon­heur que Marie Gardes (95) au cours du Car­naval des Ani­maux de Saint-Saens et que Yves Quéré au vio­lon­celle et Patrick Holin­er au piano nous ont inter­prété un Cygne très émou­vant. Dernière œuvre : la Valse triste de Sibelius. Mais rien n’était triste au cours de cette très belle journée à laque­lle ont assisté de très nom­breux par­ents, frères, sœurs (cer­taines sont venues de Dakar…) de nos cama­rades devenus anciens élèves (un brin de nos­tal­gie ?) quand paraîtront ces lignes.

Mar­cel RAMA

Chers bientôt “ anciens élèves de l’École polytechnique ”,

Je me fau­file, avant que vous rece­viez votre diplôme, dans ce dernier laps de temps où il est encore pos­si­ble de vous dire plutôt “ Chers élèves de la pro­mo 94 ”, et je vous recom­mande de savour­er jusqu’à la dernière minute ce statut que vous avez encore pour quelques instants et auquel beau­coup d’entre vous, j’en suis sûr, songeront plus tard avec nostalgie.

Chers élèves, donc, étrangers et français, de la pro­mo 94, vous avez souhaité que je m’adresse à vous aujourd’hui, ce en quoi vous m’avez touché, et aus­si ras­suré : j’y vois en effet l’indice de ce que vous ne m’en avez pas, ou pas trop, voulu de vous avoir aban­don­nés – certes en d’excellentes mains – lorsque j’ai été, selon l’expression con­sacrée, appelé à de nou­velles fonc­tions il y a un an et demi. Nous ne nous sommes donc pas beau­coup vus et pour­tant vous avez beau­coup comp­té pour moi. C’est en effet pour votre pro­mo­tion, en pre­mier chef, que nous avons, Direc­tion de l’École, Corps enseignant et élèves des pro­mo­tions 92 et 93, pré­paré cette réforme de l’enseignement dont je veux croire qu’elle vous a été béné­fique. Elle avait pour ambi­tion d’adapter mieux qu’auparavant votre sco­lar­ité à vos tal­ents pro­pres et à vos goûts pro­fonds, notam­ment par la créa­tion de ces “Voies ”, nou­velles à l’École, de “ sci­ences expéri­men­tales ” et de “ sci­ences de l’économie et mathématiques ”.

Si je vous ai peu vus, au moins ai-je eu le plaisir de vous accueil­lir lorsque vous êtes arrivés en ces lieux à l’automne 1995. Aus­si ai-je envie de repren­dre, comme en écho, ce que je vous dis­ais alors, sachant que cet écho doit aujourd’hui s’enrichir en vous de nom­breuses har­moniques nou­velles. Puis­sent celles-ci vous don­ner la mesure du chemin que vous avez par­cou­ru ici.

Classicisme et vérité

Si ma mémoire est fidèle, je vous avais d’abord par­lé du bagage, bien français, de clas­si­cisme que vous aviez reçu en partage et dont votre entrée à l’École avait dans une large mesure témoigné ; et je m’étais félic­ité de cette capac­ité, qu’assurément vous aviez, de faire pass­er, comme Descartes nous y con­vie, le monde réel au tra­vers du fil­tre de l’esprit. Votre séjour à l’École vous aura don­né mille excel­lentes occa­sions d’affiner ce clas­si­cisme, de le cul­tiv­er et, mieux, de le pra­ti­quer lorsque, de vos Pro­fesseurs – que je salue ici cor­diale­ment – vous avez appris à dessin­er, dans une nature rebelle et brous­sailleuse, ces mag­nifiques jardins à la française que sont nos grandes théories.

Les Sci­ences que vous avez cotoyées et (je l’espère) appris­es ici auront ain­si été, le plus sou­vent, l’occasion d’une mise en ordre de notre monde et je ne doute pas que vous ayez été sen­si­bles à la beauté qui s’y révèle lorsque l’homme en décou­vre la struc­ture pro­fonde et les grandes symétries, dia­loguant avec lui dans sa pro­pre langue qui est, selon le mot de Galilée, “ la géométrie ”.

Elle com­mence tôt, cette mise en ordre du monde. J’ai envie d’en dater la nais­sance, poé­tique­ment, ou sym­bol­ique­ment, en ce fameux jour – le six­ième – où Yahvé ordonne à Adam de nom­mer (“ nom­mer tous les oiseaux du ciel et toutes les bêtes de la Terre ” ; Genèse, Chap. II). Nom­mer est en effet l’embryon de ce tra­vail immé­mo­r­i­al de l’esprit que nous appelons la sci­ence et par lequel nous ordon­nons le “ Grand Tout ” qui nous enveloppe, nous l’observons, nous le mesurons, et finale­ment, nous le décrivons et par­fois même l’expliquons1. C’est dire, au pas­sage, com­bi­en la sci­ence a par­tie liée avec le lan­gage2. Tous deux nous don­nent à naître au monde, tous deux nous appren­nent que celui-ci n’est pas qu’un amon­celle­ment absurde d’objets épars mais qu’il est bien ce Tout au cœur, mys­térieux, duquel nous avons appris à décel­er un sens.

Benoît Mandelbrot a le sourire
Benoît Man­del­brot a le sourire. Der­rière lui, en par­tie caché, Mon­sieur J.-L. Bas­de­vant, prési­dent du Départe­ment de physique. © J.-L. DENIEL/ÉCOLE POLYTECHNIQUE 

Cette cul­ture du clas­si­cisme, et de son beau champ d’application qu’est la sci­ence, que nous enseigne-t-elle, quelle mar­que laisse-t-elle en nous ? Avant tout, le goût de la vérité. Face à l’antique ques­tion d’un Pilate mitour­men­té, mi-ironique : “ qu’estce que la vérité ? ”, vous savez que nous restons sou­vent cois, tant les exubérances sou­vent con­tra­dic­toires de nos savoirs sem­blent estom­per le con­cept du vrai et comme le dis­soudre, lais­sant libre champ au doute mondain et, pire, aux pseu­do-savoirs et aux para­sciences. Vous, en revanche, savez pour toute votre vie qu’une forme indé­ni­able qu’elle est mieux cachée dans les replis du monde, d’autant plus belle qu’elle exige de nous plus d’effort pour la révéler, tels ces superbes minéraux que l’on décou­vre dans les géodes, et d’autant plus aimable qu’elle nous aide à dessin­er les impré­cis­es fron­tières de notre lib­erté. Ain­si, par­mi ces durs dia­mants de vérité que vous avez récoltés ici, l’unicité du code géné­tique, ou l’équation de Schrödinger, ou le théorème de Bernoul­li, exem­ples par­mi tant d’autres, struc­turent-ils – sans épuis­er toutes les réal­ités du monde, tant s’en faut, – notre hori­zon men­tal. Ain­si nous don­nent- ils la clé d’une par­tie de ce qui est vrai et, en tous cas, de ce qui ne l’est pas. Ain­si nour­ris­sentils en nous la néces­saire rigueur et l’impérieuse hon­nêteté sans lesquelles la sci­ence serait vaine et vain notre clas­si­cisme. Ain­si nous inci­tent-ils à éviter, ou à récuser, ces sen­tences molles, fausse­ment libéra­tri­ces, mais si sou­vent enten­dues, que sont les “ À cha­cun sa vérité ”, “ J’ai bien le droit de penser ce que je veux ”, “ La vérité, c’est ma lib­erté ”, sans par­ler de l’inévitable “Tout est relatif ”.

Voilà donc quelques-uns des atouts décisifs, intel­lectuelle­ment et morale­ment, que vous con­fèrent cette cul­ture clas­sique et la con­science d’une vérité, qui en est la fille toute naturelle.

Romantisme et variété

Mais, ce jour loin­tain de 1995, je crois vous avoir égale­ment invités au roman­tisme. Puis-je revenir aujourd’hui sur cette recom­man­da­tion pour la pré­cis­er et, peut-être, l’amplifier ? Je dois pour cela con­vo­quer à nou­veau Ham­let à qui j’avais, me sem­ble-t-il, emprun­té non pas une déf­i­ni­tion, mais cette porte d’entrée au roman­tisme qu’il ouvre lorsqu’il déclare à son ami : “ Il y a bien plus de choses dans le ciel et sur la terre, Hor­a­tio, que n’en peut rêver toute ta philoso­phie ” ; et donc re-com­menter briève­ment, à la lumière des deux années que vous aurez passées ici, ce “ more things in heav­en and earth ” de Shakespeare.

Ce “ more things ”, il désigne d’abord, bien sûr, les objets et les phénomènes de la nature, notam­ment ceux que vous avez décou­verts en ces murs. Sans doute avezvous été frap­pés par la pro­fu­sion des signes qu’elle nous donne comme si elle voulait à la fois brouiller les pistes des explo­rateurs que nous sommes et, dans le même temps, se faire con­naître d’eux. Cette con­science que nous avons désor­mais de la com­plex­ité (vous vivrez avec ce mot qui fait florès dans le lan­gage sci­en­tifique con­tem­po­rain) est rel­a­tive­ment récente. Citons ici un extrait de la pré­face que Biot, émi­nent savant, poly­tech­ni­cien de la pro­mo 1794, don­nait à son cours de Physique en 1821 : “ … Tel est le car­ac­tère d’une sci­ence faite, sta­ble et impos­si­ble à ren­vers­er… La physique n’est peut-être pas encore par­v­enue à ce point de rigueur dans toutes ses par­ties ; mais elle l’a déjà atteint pour plusieurs d’entre elles ; et la pro­gres­sion rapi­de avec laque­lle elle se com­plète tous les jours peut faire regarder l’époque de sa sta­bil­ité entière comme peu éloignée de nous (3) ”. Vision can­dide d’une sci­ence proche de sa com­plé­tude à quoi répond à la fin du siè­cle le directeur du Bureau améri­cain des brevets, Charles Duell, qui déclare en 1899 : “ Every­thing that can be dis­cov­ered has been dis­cov­ered ”.

Nous n’avons plus ces naïvetés suran­nées et c’est une belle décou­verte des récentes décen­nies que d’avoir com­pris la con­comi­tance d’une cer­taine sim­plic­ité des lois et du ver­tig­ineux embrouil­lami­ni des phénomènes. Nous savons que le monde n’est pas actuelle­ment “ com­pris ” mais qu’il com­mence seule­ment à être “ décrit ” et qu’il reste en majeure par­tie, devant nous, à être décou­vert. Biot, Duell, et tant d’autres, auraient sans doute été plus mesurés dans leur foi en la com­plé­tude de la sci­ence et des tech­niques s’ils avaient pris ce beau mot de “ nature ” à la let­tre. Par­ticipe futur féminin de nasci, naître, natu­ra désigne moins ce qui existe que ce qui est à naître, ce qui doit advenir. Mot-clé de la sci­ence, comme du roman­tisme, il requiert donc de nous une ten­sion vitale vers l’avenir, exprime une irré­sistible invi­ta­tion à décou­vrir, et con­tient en lui tout à la fois la ten­dresse qui nous attire vers le nou­veau-né dont nous savons qu’il est mais ignorons ce qu’il sera, et la can­deur qu’il attend de nous. “ Il faut l’ingénuité de l’enfant, nous dit ce chantre du roman­tisme alle­mand qu’est Novalis, pour étudi­er la nature ”. Ce sera cela votre roman­tisme : chérir, sans l’asservir, ce monde qui est “ à naître ”.

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Car­o­line Aigle (94) va touch­er terre.
© J.-L. DENIEL/ÉCOLE POLYTECHNIQUE 

Mais, à l’évidence, ce “ more things ” recou­vre bien plus que les seuls objets, ou phénomènes, naturels qui nous entourent. Il désigne aus­si le tis­su de la vie et les êtres avec qui nous la par­courons et nous rap­pelle l’insondable richesse et l’inépuisable diver­sité de l’Homme. Écou­tons à nou­veau Ham­let, un peu plus loin, à l’acte II, s’émerveiller : “ What a piece of work is a man ! How noble in rea­son ! How infi­nite in fac­ul­ties ! … How express and admirable ! ”. Vous aurez noté cette rafale de points d’exclamation, que j’ose appel­er ici des points d’admiration. Au point d’interrogation et au point d’exclamation qui ponctuent nos lan­gages et résu­ment notre sci­ence – laque­lle n’est que la suite alternée des ques­tions que nous posons à la nature et des éton­nements que sus­ci­tent nos décou­vertes – est-il inter­dit d’ajouter le point d’étonnement, mais aus­si le point de con­sid­éra­tion, le point de respect et le point d’admiration ? Rêvons d’une langue qui les adopterait tous et du peu­ple qui apprendrait à les pratiquer.

C’est donc à la décou­verte de cet immense gise­ment des fac­ultés de l’homme que, d’une cer­taine façon, le roman­tisme vous con­vie, comme il vous con­vie au refus des clas­si­fi­ca­tions réduc­tri­ces et paresseuses en caté­gories humaines, aux­quelles vous serez par­fois ten­tés de recourir. Votre roman­tisme, ce sera votre fac­ulté d’aller au devant des êtres avec cette can­deur que réclame Novalis et avec cette foi a pri­ori en la richesse, sou­vent cachée, de l’Autre. Et votre récom­pense, ce sera de voir se démul­ti­pli­er les capac­ités de ceux que, en les révélant à vous-mêmes, vous aurez ain­si aidés à se révéler à eux-mêmes.

Une antithèse à dépasser

Alors, clas­siques ou roman­tiques ? Fidèles à l’idée de vérité, ou sen­si­bles à la var­iété du monde ? Bien sûr, vous l’avez dev­iné, il faut que vous soyez l’un et l’autre. Ne don­nons pas cepen­dant trop de corps à une antithèse sans doute super­fi­cielle. Si je l’ai util­isée, si j’ai spé­ci­fié ces deux portes d’accès à la con­nais­sance, c’est pour vous rap­pel­er que vous dis­posez, cha­cun d’entre vous, de plusieurs reg­istres pour vous exprimer, et qu’il con­vien­dra tou­jours d’en jouer simul­tané­ment. Et c’est surtout pour vous inciter à trou­ver, cha­cun, votre manière de trac­er votre voie ; de vénér­er la vérité ; de chérir la var­iété ; de laiss­er s’exprimer votre imag­i­na­tion ; de man­i­fester vos capac­ités de créa­tion ; de trou­ver une har­monie entre le monde des objets et celui des idées, entre le monde des idées et celui des sen­ti­ments ; et de cul­tiv­er ce tal­ent, le dernier mais pas le moin­dre, de vous faire respecter par les autres, mais dans la seule mesure où vous les respecterez vous-mêmes.

Si l’École, par ses enseigne­ments et par les activ­ités que vous y avez menées, a su vous aider à trou­ver vos chemins dans le labyrinthe com­plexe et beau de la vie, alors elle a joué son rôle. Alors, elle peut main­tenant vous remet­tre un diplôme qui soit non un titre de sor­tie mais un bil­let d’entrée ; non ce qui ne ferait de vous que des “ anciens élèves ”, mais ce qui vous tien­dra lieu d’inauguration, ou de porche, pour une vie que je vous souhaite toute dédiée à la créa­tion, à l’humanisme, à la sci­ence, à l’amour de la vérité du monde comme à celui de son infinie variété.

Yves QUÉRÉ

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1. Nous con­tin­uons à nom­mer, chaque année, des cen­taines d’espèces minérales, végé­tales, ani­males… nou­velles, situ­ant sans con­teste cette activ­ité dans le cor­pus de la science.
2. De ce lien, nous avons une con­fir­ma­tion con­crète de la bouche des insti­tu­teurs qui par­ticipent à “ La main à la pâte ”, cette opéra­tion, conçue par Georges Charpak et lancée en 1996 par le min­istre de l’Éducation nationale, qui instau­re, à titre expéri­men­tal, un enseigne­ment des sci­ences de la nature à l’école pri­maire. Tous con­fir­ment que la maîtrise, orale et écrite, de la langue par les enfants est très pos­i­tive­ment influ­encée par la pra­tique des sci­ences laque­lle, par la descrip­tion des expéri­ences, aus­si mod­estes soient-elles, oblige l’enfant à choisir les mots pré­cis, à con­stru­ire un raison­nement, et à struc­tur­er sa phrase. (La main à la pâte, les Sci­ences à l’École pri­maire, ouvrage col­lec­tif, Flam­mar­i­on, 1996).
3. J.-B. Biot, Pré­cis élé­men­taire de physique expéri­men­tale, Paris 1821.

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