AuFeminin.com, les coulisses d’une success story

Chris­tian Dior, Estée Lau­der, L’O­réal, Yves Saint-Laurent… Il suf­fit de cli­quer sur auFeminin.com pour ren­con­trer tous les acteurs majeurs de la beau­té et de la mode. Il suf­fit aus­si de pro­non­cer le nom d’auFeminin.com pour géné­rer de l’en­thou­siasme et de la conni­vence chez les femmes (3,8 mil­lions en France et plus de 6,3 mil­lions en Europe !) qui viennent plu­sieurs fois par mois sur auFeminin.com. Comme le maga­zine Elle, depuis sa créa­tion, auFeminin.com est plus qu’un maga­zine : il reflète les enjeux fémi­nins d’au­jourd’­hui. À tra­vers plus de 10 000 dos­siers, la cou­ver­ture des défi­lés, une cen­taine de forums, des clubs min­ceur, ren­contre… auFeminin.com est deve­nu un média incon­tour­nable. Il répond aux attentes les plus variées des femmes d’au­jourd’­hui. Et pour­tant, auFeminin.com n’a vu le jour qu’il y a six ans. 

Retour en arrière. Jeune X, je com­mence ma car­rière dans le packa­ging. Réflexe géné­ra­tion­nel, je surfe sur Inter­net pour trou­ver des infor­ma­tions sur la gros­sesse. Le constat est rapide : les sites dédiés aux femmes sont absents du Net ! En quelques mois, avec Marc-Antoine Duban­ton, lui aus­si X de la pro­mo­tion 88, nous ima­gi­nons un espace inter­ac­tif pour les femmes d’au­jourd’­hui. Nous sommes en 1999, auFeminin.com voit le jour. 

Les inter­nautes sont vite séduites, les inves­tis­seurs aus­si. Notre lan­ce­ment se fait remar­quer. Nous déci­dons de voir plus grand et d’al­ler plus vite. Afin d’of­frir au site une crois­sance rapide et inter­na­tio­nale (un site espa­gnol, un site ita­lien, un site alle­mand voient le jour en 2000 et 2001), nous déci­dons d’ou­vrir le capi­tal avec l’in­tro­duc­tion en Bourse du titre auFeminin.com.

C’est un fan­tas­tique pari et une pres­sion encore plus grande. D’au­tant que six mois après, l’In­ter­net va vivre sa pre­mière crise. La start-up est confron­tée à une situa­tion dif­fi­cile, c’est l’heure du pre­mier bilan. Alors que tant d’autres sites dis­pa­raissent aus­si vite qu’ils sont nés, auFeminin.com tient bon, déve­loppe son acti­vi­té grâce à l’in­no­va­tion et s’a­dapte à une nou­velle éco­no­mie que l’on qua­li­fie désor­mais de plus saine. AuFeminin.com n’a pra­ti­que­ment plus de concur­rents. Mais Inter­net conquiert les foyers qui s’é­quipent de plus en plus. Dès la fin 2003, Inter­net devient un média incon­tour­nable. Les grandes marques affluent ; les recettes publi­ci­taires dépassent toutes les pro­messes, l’ac­tion com­mence son ascen­sion. AuFeminin.com est deve­nu un cas d’é­cole, on parle déjà de » suc­cess sto­ry « .

Nous ne nous arrê­tons pas pour autant. Nous don­nons nais­sance à notre fils Léo et nous déci­dons aus­si d’a­gran­dir la famille auFeminin.com avec le déve­lop­pe­ment de nou­veaux sites plus ciblés. L’i­dée est de consti­tuer peu à peu un groupe média sur Inter­net. En 2004, Tee­mix, un site pour les jeunes filles de 15 à 25 ans, est lan­cé et ras­semble vite plus d’un mil­lion d’in­ter­nautes par mois. Puis en 2005, auFeminin.com crée un site dédié au voyage, voyage-bons-plans.com et un site fémi­nin axé sur la san­té San­té AZ. Ces sites béné­fi­cient de l’ex­per­tise d’auFeminin.com avec notam­ment la pos­si­bi­li­té pour les annon­ceurs de per­son­na­li­ser chaque cam­pagne grâce à la créa­tion de nou­veaux for­mats publi­ci­taires qui font doré­na­vant réfé­rence. Le logi­ciel Smar­tad­ser­ver, créé par Marc-Antoine Duban­ton, per­met une opti­mi­sa­tion de chaque cam­pagne. Les résul­tats parlent d’eux-mêmes et fas­cinent les ana­lystes finan­ciers : avec un chiffre d’af­faires d’en­vi­ron 8 mil­lions d’eu­ros et un résul­tat net pré­vi­sion­nel de 3,7 mil­lions d’eu­ros, 2005 est une très belle année pour auFeminin.com.

Et ce n’est pas fini ! auFeminin.com conti­nue son ascen­sion euro­péenne avec la créa­tion d’un site anglais. AuFeminin.com ne cesse d’é­vo­luer avec la créa­tion pro­chaine d’un fil d’in­for­ma­tion inter­ac­tive en conti­nu. Un nou­veau cha­pitre prometteur ! 

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