Au-delà du PIB, quelles mesures alternatives ?

Dossier : Croissance et environnementMagazine N°627 Septembre 2007
Par Jean GADREY

« Le Japon va mieux, les Japon­ais moins bien… ». Tel était le gros titre de la pre­mière page du Monde de l’É­conomie du 18 novem­bre 2003. L’ar­ti­cle qui suiv­ait, au demeu­rant d’un grand intérêt, mon­trait qu’en dépit d’indi­ca­teurs économiques et financiers témoignant d’une san­té retrou­vée, « la ques­tion qui préoc­cupe les Japon­ais est la détéri­o­ra­tion des équili­bres soci­aux… À une plus grande pré­car­ité de l’emploi, à l’ag­gra­va­tion des iné­gal­ités sociales en ter­mes de revenus, mais aus­si en fonc­tion de l’âge, du sexe ou du niveau d’é­d­u­ca­tion s’a­joutent les dis­par­ités entre les régions ». Com­ment en est-on venu à ce qu’on puisse affirmer qu’un pays va mieux quand ses habi­tants vont moins bien, et à ce que per­son­ne ou presque ne s’é­tonne d’une telle formulation ?

Au-delà du PIB

Le PIB n’ayant pas été conçu pour éval­uer la « qual­ité de la crois­sance », il ne tient pas compte des béné­fices non marchands (le bénévolat, le tra­vail domes­tique, la pro­gres­sion du temps libre choisi, etc.) ni des coûts des dégâts soci­aux et envi­ron­nemen­taux. La crois­sance ain­si mesurée repose donc sur une vision très étroite de la richesse. Elle ne s’in­téresse pas à sa répar­ti­tion (la crois­sance pour qui ?) et encore moins aux « ren­de­ments de la crois­sance en ter­mes de bien-être ».

Le PIB en lui-même (et plus générale­ment la compt­abil­ité nationale et ses méth­odes) n’est pas coupable des dérives médi­a­tiques et de la vénéra­tion poli­tique dont il est l’ob­jet. C’est un out­il robuste et per­ti­nent pour de nom­breuses analy­ses économiques. Les nou­veaux indi­ca­teurs dont nous allons présen­ter des exem­ples ne visent pas à le sup­primer. Ils visent à le com­pléter et à en rel­a­tivis­er forte­ment l’usage dans le débat pub­lic sur le sens du développe­ment, pour qu’on ne con­fonde plus la fin et les moyens. Ils se présen­tent comme les out­ils d’une con­ven­tion de richesse alternative.


QU’EST-CE QUE LE PIB ?

En ter­mes sim­ples, c’est la somme des valeurs marchan­des (très exacte­ment : des valeurs ajoutées) de toutes les pro­duc­tions annuelles de biens et de ser­vices dans un pays, à laque­lle on ajoute le coût de pro­duc­tion des ser­vices non marchands des admin­is­tra­tions (exem­ple : l’enseignement).
Avec une pré­ci­sion : pour faire des com­para­isons entre pays, ou pour suiv­re les vari­a­tions du PIB dans le temps (c’est la crois­sance économique), on « élim­ine » l’influence des vari­a­tions de prix, afin d’estimer le PIB « en vol­ume » ou « à prix identiques ».
Pour les vari­a­tions tem­porelles dans un pays, on par­lera de « mesures à prix con­stants ». Pour les com­para­isons entre pays (il s’agit alors sou­vent du PIB/habitant), on par­lera de « par­ités de pou­voir d’achat ».


Quels indicateurs alternatifs ?

Les nou­veaux indi­ca­teurs qui per­me­t­tent de mesur­er autrement le pro­grès intè­grent aus­si les dimen­sions sociales et/ou envi­ron­nemen­tales du pro­grès (voir tableau ci-aprés1 ). Des indi­ca­teurs plus ou moins com­plex­es peu­vent ensuite être « agrégés » de dif­férentes manières en un indi­ca­teur syn­thé­tique. Ces travaux, qui se mul­ti­plient et se dif­fusent, sont intéres­sants mais pleins d’incertitudes.

L’indice de satisfaction de vie

Indi­ca­teurs synthétiques
Méth­odes

Valeurs

Vari­able de « sat­is­fac­tion » (enquête directe), par­fois cou­plée avec une don­née écologique Pondéra­tion d’indices hétérogène sans unité de compte commune PIB « cor­rigé » (vari­ables moné­tarisées) ou unités écologiques « physiques » Bilans cohérents et suiv­is sans indice synthétique
Notion de vie jugée glob­ale­ment satisfaisante Mesures glob­ales du bien-être « subjectif » Bien-être sub­jec­tif selon divers aspects de la vie
Dom­i­nante sociale ou socio-économique, développe­ment humain Ex. : PNUD, ISS, BIP40, ISP, Kids Count… Nord­haus-Tobin Bilans soci­aux ou socio-économiques
Dom­i­nante envi­ron­nemen­tale, avec plus ou moins de critères sociaux Hap­py plan­et index Dash­board pondéré PIB « verts », IPV, IBED, empreinte écologique, bilan carbone Bilans envi­ron­nemen­taux ou socio-environnementaux

Une solu­tion sim­ple con­siste à men­er des enquêtes directes pour mesur­er à quel point les gens s’es­ti­ment « sat­is­faits de leur vie », et à com­par­er l’évo­lu­tion de ces répons­es dans le temps ou selon les pays. Ceci per­met de mon­tr­er par exem­ple qu’en France, bien que le PIB par habi­tant ait pro­gressé de plus de 80 % depuis 1973, la sat­is­fac­tion de vie moyenne est restée pra­tique­ment iden­tique : la crois­sance ne fait pas le bon­heur, en tout cas selon cette mesure. Ce con­stat est assez général, la France étant entre des pays où le « bien-être sub­jec­tif » a plutôt ten­dance à dimin­uer (Japon, Alle­magne, États-Unis) et d’autres où il pro­gresse légère­ment (Ital­ie, Dane­mark). On remar­que aus­si que la sat­is­fac­tion de vie moyenne en France est assez faible rel­a­tive­ment aux autres pays.

Néan­moins, l’in­ter­pré­ta­tion et l’usage de l’indi­ca­teur de sat­is­fac­tion de vie restent déli­cats. C’est pourquoi la grande majorité des nou­veaux indi­ca­teurs alter­nat­ifs emprun­tent d’autres voies, fondées sur des vari­ables dites objec­tives, mesurant les phénomènes économiques, soci­aux et écologiques.

L’indice de santé sociale américain

Cet indice syn­thé­tique fig­ure dans la famille des indi­ca­teurs « soci­aux » ou « socio-économiques » sans préoc­cu­pa­tion envi­ron­nemen­tale, tout comme les indi­ca­teurs de développe­ment humain du PNUD (Pro­gramme des Nations unies pour le développement).

Il est aujour­d’hui obtenu en faisant la moyenne de seize vari­ables, dont cha­cune prend des valeurs com­pris­es entre 0 et 100. Pour cha­cune des seize vari­ables, on attribue la note 0 à la « pire valeur » atteinte au cours de la péri­ode de con­struc­tion de l’indice (en général deux ou trois décen­nies), et la note 100 à la meilleure. On y trou­ve des critères de san­té, d’é­d­u­ca­tion, de chô­mage, de pau­vreté et d’iné­gal­ités, d’ac­ci­dents et de risques divers. C’est une sorte de résumé des grands prob­lèmes soci­aux con­tem­po­rains, en ten­ant compte de leur présence dans le débat pub­lic américain.

Cet indice a acquis une cer­taine notoriété à par­tir de la pub­li­ca­tion en 1996 dans le mag­a­zine Chal­lenge, du graphique 2 présen­tant simul­tané­ment la courbe de la crois­sance économique améri­caine et celle de cet indice de san­té sociale depuis 1959, avec un décrochage spec­tac­u­laire des deux indices à par­tir de 1973–1974.

L’indice de bien-être économique

Mis en place par les Cana­di­ens Osberg et Sharpe, il est con­stru­it en faisant la moyenne de qua­tre indi­ca­teurs syn­thé­tiques, por­tant respec­tive­ment sur les flux de con­som­ma­tion au sens large, les stocks de richess­es (économique, humaine et envi­ron­nemen­tale), les iné­gal­ités et la pau­vreté économiques, et l’in­sécu­rité économique (risques économiques liés au chô­mage, à la mal­adie, à la vieil­lesse, et ceux des familles mono­parentales). Les dimen­sions économiques et sociales y jouent un rôle net­te­ment plus impor­tant que les ques­tions envi­ron­nemen­tales. Sa con­struc­tion étant très trans­par­ente, rien n’empêche après débat de choisir d’autres pondéra­tions3. Ces chercheurs ont pu appli­quer leur méthode à six pays de l’OCDE [États-Unis, Roy­aume-Uni, Cana­da, Aus­tralie, Norvège et Suède], mais pas au cas de la France, en rai­son de l’ab­sence de disponi­bil­ité de cer­taines don­nées sur les iné­gal­ités4.

Les graphiques 3 et 4 présen­tent deux cas très con­trastés, Roy­aume-Uni et Norvège. Dans le pre­mier cas, l’indice de bien-être économique stagne à par­tir de 1980 puis plonge jusqu’en 1991 avant de remon­ter, sans retrou­ver son niveau de 1980, alors que la crois­sance économique a été bonne en moyenne. Ce sont les indices d’é­gal­ité et de sécu­rité économiques qui ont fait plonger l’indice glob­al au cours des années 1980. Dans le cas de la Norvège, on peut dire que le pro­grès économique (une crois­sance un peu supérieure à celle du Roy­aume-Uni) et le pro­grès du « bien-être économique » ont évolué de concert.

L’empreinte écologique d’une population

Sans tou­jours nous en ren­dre compte, nous avons en com­mun avec les tribus prim­i­tives le fait que notre con­som­ma­tion exploite un « ter­ri­toire » de la planète. L’empreinte écologique d’une pop­u­la­tion traduit en chiffres cette dépen­dance : c’est la sur­face de la planète, exprimée en hectares, dont cette pop­u­la­tion dépend, compte tenu de son mode de vie, pour ses besoins :

en pro­duits du sol (sur­faces pour l’a­gri­cul­ture, la sylvi­cul­ture) et en zones de pêche ;
 en ter­rains bâtis ou amé­nagés (routes et infrastructures) ;
 en forêts capa­bles de recy­cler les émis­sions de CO2 (empreinte énergie) et plus générale­ment en sur­faces d’ab­sorp­tion des déchets.

La sur­face d’empreinte écologique peut être cal­culée pour l’ensem­ble de l’hu­man­ité, pour un pays, pour une région ou une ville, pour un ménage (sur la base de ce qu’il con­somme), pour un poste de con­som­ma­tion finale (ali­men­ta­tion, loge­ment, trans­ports…), etc. Par exem­ple, la con­som­ma­tion ali­men­taire annuelle moyenne d’un Français exige 1,6 hectare dans le monde. Son empreinte totale (ali­men­ta­tion, loge­ment, trans­ports, autres biens et ser­vices) est de 5,6 hectares. Pour un Améri­cain, on obtient 9,4 hectares, record du monde développé.

Pre­mier résul­tat : depuis 1961, toutes les sur­faces com­posantes de l’empreinte écologique mon­di­ale ont pro­gressé, mais c’est « l’empreinte énergie » qui a le plus aug­men­té (graphique 5).


Fig­ure 5

Deux­ième résul­tat : l’empreinte écologique « sup­port­able » par la planète était de 2,9 hectares par per­son­ne en 1970, et elle n’a cessé de dimin­uer sous l’ef­fet de la pro­gres­sion de la pop­u­la­tion, de la régres­sion des ter­res arables, des forêts, des ressources des zones de pêche, etc. Elle est passée à 2 hectares en 1990 et elle n’est plus que de 1,8 hectare en 2003. À l’in­verse, l’empreinte écologique moyenne des hommes a forte­ment pro­gressé depuis 1960, pas­sant de 70 % de la sur­face du globe util­is­able à des fins bio-pro­duc­tives en 1961 à plus de 125 % en 2003. Si ce dernier chiffre est exact, il sig­ni­fie que, dès à présent, l’hu­man­ité emprunte chaque année à la nature 25 % de ressources renou­ve­lables de plus que les flux annuels de régénéra­tion naturelle de ces ressource.

Cette compt­abil­ité s’ap­puie sur les modes de con­som­ma­tion et sur les tech­niques de pro­duc­tion en vigueur. Ce point est essen­tiel : d’autres modes de vie non régres­sifs et d’autres tech­nolo­gies de pro­duc­tion (par exem­ple les éner­gies renou­ve­lables, l’a­gri­cul­ture faible­ment con­som­ma­trice de l’eau des nappes phréa­tiques et n’épuisant pas les capac­ités naturelles des sols…) peu­vent réduire forte­ment l’empreinte écologique sans com­pro­met­tre des objec­tifs jugés fon­da­men­taux de la civil­i­sa­tion en ter­mes de qual­ité et de diver­sité de l’al­i­men­ta­tion, des loge­ments, des déplace­ments, des soins médi­caux, etc. Mais la ques­tion de la pour­suite indéfinie de la crois­sance matérielle est posée par ces constats.

Troisième résul­tat : le chiffre de 1,25 planète recou­vre de fortes iné­gal­ités, compte tenu du fait que la majorité des habi­tants du monde a une empreinte écologique très faible, en rai­son d’un niveau de vie et de con­som­ma­tion très réduit. Si tous les habi­tants de la planète avaient le mode de vie des Améri­cains, le cal­cul mon­tre qu’il faudrait env­i­ron cinq planètes pour y faire face. Si tous avaient le niveau de vie moyen des Français, il en faudrait près de trois, chiffre cité par Jacques Chirac au som­met de la terre de Johan­nes­burg en 2002. Quelles que soient les incer­ti­tudes de telles mesures, elles témoignent sans aucun doute du car­ac­tère « non souten­able » du mod­èle de développe­ment occidental.


Orage sur la forêt ama­zoni­enne près de Téfé, État d’Amazonas, Brésil (3°32′ S – 64°53′ O).

La forêt ama­zoni­enne cou­vre 64 % de la super­fi­cie du Brésil. L’Amazonie est le plus vaste écosys­tème foresti­er trop­i­cal du monde avec 3 700000 km², et représente le tiers des forêts trop­i­cales de la planète. Ces forêts abri­tent sans doute la moitié du pat­ri­moine biologique ter­restre, ce qui en fait l’un des milieux les plus rich­es du globe. Mais l’inventaire des formes de vie ani­males et végé­tales de la planète est loin d’être achevé, surtout dans les régions trop­i­cales : on estime à plus d’une dizaine de mil­lions le nom­bre d’espèces restant à décou­vrir. Ces recherch­es intéressent notam­ment l’industrie phar­ma­ceu­tique ; en effet, plus de la moitié des médica­ments actuelle­ment util­isés ont pour principe act­if une sub­stance naturelle qui, à l’o­rig­ine, a été extraite de plantes ou d’animaux. Près de 200 km² de forêt dis­parais­sent irrémé­di­a­ble­ment chaque jour de la sur­face du globe, et avec eux un nom­bre ines­timable d’espèces qui empor­tent à jamais leurs secrets.

Conclusion : les choses bougent, et la « demande politique » d’indicateurs alternatifs progresse vivement

Pour les pro­mo­teurs des indi­ca­teurs alter­nat­ifs, l’ob­jec­tif n’est pas seule­ment d’in­former le débat pub­lic. Il est aus­si d’obtenir leur util­i­sa­tion poli­tique effec­tive, par exem­ple pour que les critères européens et inter­na­tionaux de « con­ver­gence » et de « bonne gou­ver­nance » s’ap­puient au moins autant sur de tels indi­ca­teurs que sur les tra­di­tion­nelles per­for­mances économiques et finan­cières des nations. En France, ils défend­ent l’idée d’un rap­port annuel sur les comptes du « développe­ment humain durable », présen­té en même temps et avec le même statut que les comptes de la Nation. Des per­spec­tives sem­blables s’esquis­sent à l’éch­e­lon des régions et des ter­ri­toires, qui vont prob­a­ble­ment jouer un rôle poli­tique crois­sant. Les médias et les insti­tu­tions com­men­cent à citer ces nou­veaux indi­ca­teurs. Ceux du PNUD sont enseignés dans les lycées. Les ONG s’en empar­ent. Ils font déjà par­tie du débat pub­lic. Mais c’est la par­tic­i­pa­tion de ces indi­ca­teurs aux proces­sus de prise de déci­sion au plus haut niveau qui sign­era une authen­tique avancée dans la « recon­sid­éra­tion de la richesse ».

Limi­tons-nous à deux indices très encour­ageants — il en existe bien d’autres.

La Com­mis­sion européenne organ­ise en novem­bre 2007 une grande con­férence inter­na­tionale dont le titre est : « Au-delà du PIB : mesur­er le pro­grès pour amélior­er les déci­sions publiques ».
L’OCDE, jusqu’à présent assez en retrait, se lance elle aus­si, en prenant l’ini­tia­tive, en juin 2007, d’un Forum mon­di­al rassem­blant plus de 1 000 par­tic­i­pants venant de 70 pays sur le thème : « Mesur­er et favoris­er le pro­grès des sociétés ».

De telles ini­tia­tives, venant de telles insti­tu­tions, auraient été tout bon­nement impens­ables il y a seule­ment deux ou trois ans ! Et, dans les deux cas, ce sont de nou­veaux indi­ca­teurs de pro­grès, ten­ant compte à des degrés divers de fac­teurs économiques, soci­aux et écologiques qui sont au cœur des réflexions.
_______________
1. Voir Gadrey J. (2007) Les nou­veaux indi­ca­teurs de richesse, La Décou­verte, 2e édi­tion actualisée.
2. Sur le graphique 1 :Voir Cassiers I. & Delain C. (2006) Regards économiques, uni­ver­sité Catholique de Louvain.
3. Ses don­nées sont télécharge­ables sur www.csls.ca
4. La base de don­nées qu’u­tilisent ces chercheurs est la base LIS (Lux­em­burg Income Study), qui ne four­nit des séries tem­porelles sur de longues péri­odes que pour un nom­bre lim­ité de pays.

BIBLIOGRAPHIE SÉLECTIVE

Méda, Dominique [1999], Qu’est-ce que la richesse ? Aubier, Paris.
Viveret, Patrick [2002] Recon­sid­ér­er la richesse, rap­port pour le Secré­tari­at d’État à l’Économie sol­idaire, pub­lié comme ouvrage en 2003 aux Édi­tions de l’Aube.
Sur les nou­veaux indi­ca­teurs : Jean Gadrey, Flo­rence Jany-Catrice, Les nou­veaux indi­ca­teurs de richesse, La Décou­verte, Col­lec­tion Repères, Paris, deux­ième édi­tion actu­al­isée, juin 2007.
Sur les indi­ca­teurs du PNUD : rap­ports (annuels) sur le développe­ment humain, acces­si­bles sur le site : www.undp.org Les rap­ports 2004 et 2005 ont été pub­liés chez Economica.
Sur l’Indice de san­té sociale : Marc et Mar­que-Luisa Miringoff, The Social Health of the Nation, Oxford Uni­ver­si­ty Press, 1999.
Sur l’indice de bien-être économique : voir le site www.csls.ca ain­si qu’un débat sur cet indice dans la revue Tra­vail et emploi, n° 93, jan­vi­er 2003.
Sur l’empreinte écologique :www.rprogress.org/ et le site de WWF France.

Poster un commentaire