Excavatrice BAGGER des mines de charbon à ciel ouvert d'Allemagne

Allemagne : une utopie énergétique ou un modèle à suivre ?

Dossier : La transition énergétiqueMagazine N°689 Novembre 2013
Par Etienne BEEKER (72)

L’effort que s’impose l’Allemagne est digne de celui qu’elle a fourni depuis vingt ans pour men­er à bien la réu­ni­fi­ca­tion, mais le pays sem­ble com­bin­er tous les atouts pour réus­sir un tel pari. Il est riche, il dis­pose d’un excé­dent com­mer­cial impor­tant grâce à une indus­trie haute­ment com­péti­tive, ses engage­ments en matière envi­ron­nemen­tale sont claire­ment affichés et l’Energiewende recueille jusqu’à présent une large adhé­sion de la population.

Mais, deux ans après son lance­ment, il doit sur­mon­ter d’ores et déjà des dif­fi­cultés con­sid­érables, aus­si bien tech­niques que finan­cières et socié­tales. Une révi­sion des objec­tifs est du reste prob­a­ble après les récentes élec­tions fédérales.

REPÈRES
Dans le cadre du tour­nant énergé­tique (Energiewende), l’Allemagne doit aban­don­ner égale­ment, out­re l’énergie nucléaire, les éner­gies fos­siles (lig­nite, char­bon et gaz), qui ont pro­duit env­i­ron 60 % de l’électricité en 2012, et recourir mas­sive­ment pour les rem­plac­er aux éner­gies renou­ve­lables qui devront représen­ter à terme 80 % du « mix » élec­trique et 60 % de la con­som­ma­tion énergé­tique totale.
Celle-ci doit en par­al­lèle être réduite dras­tique­ment grâce à des efforts impor­tants d’efficacité énergé­tique et de sobriété, tant dans l’industrie que pour les particuliers.
La réduc­tion de la con­som­ma­tion de pét­role, essen­tielle­ment util­isé dans les trans­ports, est peu évo­quée dans les objec­tifs, alors qu’il représente le tiers de la con­som­ma­tion énergé­tique finale (220 Mtep con­tre 160 Mtep env­i­ron en France).

Le socle énergétique allemand : houille et lignite

L’Allemagne a fondé son impres­sion­nant développe­ment indus­triel sur son énergie nationale par excel­lence : le char­bon (houille et surtout lig­nite), dont elle con­tin­ue à sub­ven­tion­ner la pro­duc­tion. Chaque année, le pays en extrait au total plus de 200 mil­lions de tonnes.

Le char­bon assure encore 45% de la pro­duc­tion d’électricité allemande

Les réserves de houille sont estimées à plus de 40 mil­liards de tonnes, et celles de lig­nite sem­blent inépuis­ables. Les mines à ciel ouvert sont exploitées grâce à d’imposantes exca­va­tri­ces qui déblaient et rem­blaient d’importantes quan­tités de min­erai sur de très vastes sur­faces. Celui-ci est brûlé sur place dans des cen­trales pro­duisant de l’électricité en base la plus économique qui soit, mais aus­si la plus polluante.

Aujourd’hui encore, le char­bon assure 45% de la pro­duc­tion d’électricité alle­mande (4 % en France).

Ce com­bustible est à l’origine des fortes émis­sions de CO2 du pays : en moyenne, un citoyen alle­mand émet 60 % de plus de ce gaz à effet de serre qu’un citoyen français (10,3 tonnes par an con­tre 6,3), pour une con­som­ma­tion d’énergie et un niveau de vie comparables.

Des investissements récents de long terme diversifiés

Le solaire pho­to­voltaïque a con­nu une crois­sance exceptionnelle

L’action du gou­verne­ment alle­mand, ces dernières années, dans le domaine de l’énergie, a certes porté sur un fort développe­ment des éner­gies renou­ve­lables inter­mit­tentes (éolien et pho­to­voltaïque) et de la bio­masse à par­tir de cul­tures dédiées, avec l’ambition de dévelop­per une fil­ière indus­trielle nationale poten­tielle­ment expor­ta­trice, mais aus­si sur la con­struc­tion de vingt-trois cen­trales élec­triques au char­bon, avec la mise au point d’unités super­cri­tiques val­oris­ables à l’export (Chine, Inde, etc.), et l’inauguration d’un nou­veau gazo­duc, Nord­stream, qui passe sous la mer Bal­tique et per­met des impor­ta­tions mas­sives et directes de Russie (com­pa­ra­ble à l’énergie pro­duite par onze cen­trales nucléaires).

On notera pen­dant la décen­nie passée l’attitude changeante et imprévis­i­ble con­cer­nant l’avenir du nucléaire.

Les mines à ciel ouvert sont exploitées grâce à d’impressionnantes exca­va­tri­ces. Ici, le « Bagger ».

Des objectifs trop ambitieux

Deux ans après son lance­ment, la tran­si­tion énergé­tique alle­mande se heurte à des dif­fi­cultés majeures. Les obsta­cles à franchir sem­blent insur­monta­bles mal­gré les atouts du pays.

L’avenir du nucléaire allemand
Le nucléaire fai­sait l’objet d’un con­sen­sus favor­able jusqu’en 1998. Une coali­tion SPD-Verts plan­i­fie alors la sor­tie pro­gres­sive du nucléaire, avec 2020 comme échéance. En 2010, le gou­verne­ment dom­iné par la CDU pro­longe la durée de vie des réac­teurs jusqu’en 2036 puis, après l’accident de Fukushi­ma, en 2011, ramène cette date à 2022 et fait arrêter huit réacteurs.

Les objec­tifs de réduc­tion de la demande d’énergie sem­blent très ambitieux. Les loge­ments alle­mands sont en effet déjà très bien isolés (con­som­ma­tion moyenne de 135 kWh/m2/an con­tre 260 kWh/m2/an en France, alors que notre pays est moins froid), le parc immo­bili­er ayant été large­ment recon­stru­it après-guerre et celui de l’ex-RDA ayant été remis aux normes récem­ment, et les Alle­mands, plus rich­es, pos­sé­dant déjà des équipements très performants.

Dans le domaine des trans­ports, l’Allemagne oublie pour l’instant ses engage­ments envi­ron­nemen­taux et freine les ten­ta­tives européennes de fix­er des normes con­traig­nantes aux con­struc­teurs d’automobiles tout en con­tin­u­ant à ne pas lim­iter la vitesse sur les autoroutes. Le grand plan pour « l’électromobilité », qui prévoit un mil­lion de véhicules élec­triques sur les routes alle­man­des en 2020, sem­ble par ailleurs irréaliste.

Un développement des énergies nouvelles non maîtrisé

Soutenu par la loi de 2000 dite EEG (Erneubare Energie Gesetz) et des tar­ifs d’achat longtemps très généreux, le développe­ment des « éner­gies nou­velles renou­ve­lables » (ENR) a été très rapi­de pour attein­dre en une décen­nie 21,9% de la pro­duc­tion d’électricité totale en 2012, dont 7,3% pour l’éolien, 5,8% pour la bio­masse (bois et biogaz), 4,6 % pour le solaire pho­to­voltaïque et 3,3 % pour l’hydraulique, énergie renou­ve­lable mais anci­enne. Mais ce rythme sem­ble aujourd’hui dif­fi­cile­ment souten­able, à la fois pour des raisons finan­cières et surtout des raisons techniques.

Excavatrice BAGGER des mines de charbon à ciel ouvert d'AllemagneL’éolien ter­restre doit en grande par­tie sa crois­sance actuelle au réamé­nage­ment de sites exis­tants ( repow­er­ing), les sites prop­ices se faisant plus rares. L’éolien off­shore, appelé à pren­dre le relais, mar­que le pas en rai­son de son coût et d’importants prob­lèmes de rac­corde­ment en mer.

Avec plus de 7 000 MW par an instal­lés en 2010, 2011 et 2012, le solaire pho­to­voltaïque a con­nu une crois­sance excep­tion­nelle et la capac­ité instal­lée atteint mi-2013 env­i­ron 34 GW, soit huit fois celle de la France à la même date. Toute­fois, cette effer­ves­cence pour­rait être pas­sagère, les sub­ven­tions dimin­u­ant au fur et à mesure que la puis­sance instal­lée aug­mente pour s’éteindre com­plète­ment lorsqu’elle attein­dra 52 GW.

Mal­gré cela, l’Allemagne est en passe de per­dre le pari indus­triel qui visait à met­tre sur pied une fil­ière solaire. La con­cur­rence chi­noise, con­juguée à la baisse des sub­ven­tions à cette énergie, a eu rai­son des prin­ci­pales start-ups du pays, présen­tées naguère comme des fleu­rons tech­nologiques, mais aus­si de Siemens (fin 2012) et Bosch (début 2013) qui ont investi et per­du là cha­cun presque un mil­liard d’euros.

Un système électrique sous tension

Les émis­sions de gaz à effet de serre ont aug­men­té de 1,6% l’an dernier

Bien que pri­or­i­taires sur les réseaux et en l’absence de stock­age économique­ment viable, les ENR voient une par­tie gran­dis­sante de leur pro­duc­tion per­due à cause de con­ges­tions sur les lignes. Il est prévu d’en con­stru­ire plusieurs mil­liers de kilo­mètres – prou­vant au pas­sage que ces éner­gies sont loin d’être « locales », ce dont les Français ne sem­blent pas encore bien con­va­in­cus – mais la pop­u­la­tion accepte mal ces pro­jets, qui du coup s’éternisent.

Une sor­tie à mille milliards
Le min­istre fédéral de l’Environnement a annon­cé récem­ment que mille mil­liards d’euros seront néces­saires à l’Allemagne d’ici 2030–2040, rien que pour sor­tir du nucléaire. Ce chiffre est astronomique – il cor­re­spond à la moitié du PIB français – et il va jusqu’à inquiéter l’Agence inter­na­tionale de l’énergie qui trou­ve l’effort très impor­tant pour le pays et sa pop­u­la­tion. Si la riche Alle­magne ren­con­tre des dif­fi­cultés pour financer son aven­ture énergé­tique, qu’en sera-t-il pour les autres pays européens qui souhait­ent l’imiter, alors que la plu­part d’entre eux font face à des dettes impressionnantes ?

Des prix négat­ifs (les con­som­ma­teurs sont payés pour con­som­mer) sont apparus sur les marchés de gros de l’électricité. Ces épisodes, de plus en plus fréquents, provi­en­nent d’une puis­sance éoli­enne et pho­to­voltaïque trop importante.

Plus générale­ment, l’afflux mas­sif d’énergie déjà rémunérée et pri­or­i­taire a fait baiss­er les prix de marché, et l’équilibrage du sys­tème élec­trique alle­mand devient de plus en plus com­plexe et frag­ilise même les sys­tèmes voisins (France, Benelux, Suisse, Autriche, mais surtout Pologne et République tchèque).

Des prix bas sont une bonne chose pour les indus­triels alle­mands qui s’approvisionnent directe­ment sur ces marchés, mais ils ont mis dans le rouge les comptes des grands élec­triciens alle­mands et européens, con­traints de fer­mer des cen­trales clas­siques par­fois récentes qui ne sont plus renta­bles, prin­ci­pale­ment au gaz, alors que celles-ci sont indis­pens­ables en cas d’absence de vent et de soleil.

Des prix insoutenables pour le consommateur

Par­al­lèle­ment, le prix du kilo­wattheure de détail pour les petits con­som­ma­teurs explose lit­térale­ment pour attein­dre 2,5 fois le prix français. Ce sont eux qui sup­por­t­ent la qua­si-inté­gral­ité des tax­es – la plus impor­tante étant la EEG Umlage ser­vant à financer les ENR – car les entre­pris­es en sont exonérées afin de ne pas grev­er leur compétitivité.

Même si un Alle­mand con­somme en moyenne 20% de kilo­wattheures en moins qu’un Français, en rai­son d’un faible recours au chauffage élec­trique et de la pos­ses­sion d’équipements plus per­for­mants, sa fac­ture aug­mente vertigineusement.

Le gou­verne­ment alle­mand devra savoir manœu­vr­er habile­ment afin de stop­per le développe­ment de prob­lèmes de pré­car­ité énergé­tique et de garder la pop­u­la­tion acquise à la cause de la tran­si­tion énergétique.

Des émissions de CO2 qui repartent à la hausse

Il sera égale­ment intéres­sant d’observer com­ment l’Allemagne va résoudre son équa­tion cli­ma­tique, les émis­sions de gaz à effet de serre de notre voisin ayant aug­men­té de 1,6% en 2012 et sûre­ment de beau­coup plus en 2013, à rebours des buts pour­suiv­is par l’Energiewende.

La pro­duc­tion de biogaz com­mence à stag­n­er. Elle fait appel à des cul­tures dédiées qui font con­cur­rence aux usages ali­men­taires et ne respectent pas tou­jours les critères des direc­tives européennes en ter­mes de bilan environnemental.

Mais la cause en est surtout un recours accru au lig­nite – l’Allemagne ouvre de nou­velles mines – et au char­bon, dont le prix a bais­sé suite à la révo­lu­tion des gaz de schiste améri­cains qui mod­i­fient les grands équili­bres mondiaux.

Un chemin aventureux

Ce plan, décidé dans l’urgence, ne laisse pas d’étonner venant d’un peu­ple con­nu pour sa tra­di­tion­nelle pru­dence en matière d’innovations indus­trielles (dans l’automobile par exem­ple) et qui, sous le coup de l’émotion, décide d’emprunter un chemin aus­si aven­tureux dans un secteur aus­si stratégique.

Des mil­liards engloutis dans les nich­es tech­nologiques les moins rentables

Com­ment expli­quer qu’ils aient cou­vert en un temps record leur ter­ri­toire de pan­neaux pho­to­voltaïques à la tech­nolo­gie non aboutie, alors que leur pays n’est pas réputé pour son ensoleillement ?

À l’avenir, les his­to­riens analy­seront sans doute les raisons cul­turelles ou philosophiques qui ont pu les amen­er à pren­dre un tour­nant aus­si rad­i­cal après la cat­a­stro­phe de Fukushima.

En Alle­magne même, des voix com­men­cent à s’élever et le jour­nal Die Welt écrivait récem­ment : « Nous avons, sans analyse ni plan­i­fi­ca­tion préal­able, englouti des mil­liards dans les nich­es tech­nologiques les moins renta­bles. Ce n’est pas ain­si que se présente un mod­èle de poli­tique énergé­tique digne de ce nom. »

Bien que notre voisin d’outre-Rhin soit aujourd’hui com­muné­ment cité, sou­vent à juste titre, comme un mod­èle à suiv­re, sa poli­tique énergé­tique doit être analysée avec cir­con­spec­tion, car elle nous rap­pelle que l’enfer est pavé de bonnes intentions

Roy­aume-Uni : une tran­si­tion plus prag­ma­tique mais moins libérale

Historique­ment, comme l’Allemagne, le Roy­aume-Uni avait un parc élec­trique fondé sur le char­bon extrait des mines locales. La décou­verte de gaz en mer du Nord dans les années 1980 a per­mis de fer­mer plus de la moitié des cen­trales au char­bon, en les rem­plaçant par des cen­trales à gaz, et à Mar­garet Thatch­er de libéralis­er le sys­tème élec­trique anglais. Le parc actuel très vieil­lis­sant laisse crain­dre des pénuries d’électricité avant la fin de la décennie.

Un ambitieux pro­gramme énergé­tique est annon­cé, dou­blé d’un fort engage­ment envi­ron­nemen­tal qui doit amen­er les Bri­tan­niques à réduire de 80 % leurs émis­sions de gaz à effet de serre avant 2050 (Cli­mate Change Act). Cela passe d’abord par un plan dras­tique de réduc­tion de la con­som­ma­tion via divers­es mesures d’efficacité énergé­tique (iso­la­tion des loge­ments). Côté pro­duc­tion, le recours pos­si­ble au nucléaire a été réaf­fir­mé par le gou­verne­ment après l’accident de Fukushi­ma et il s’est engagé égale­ment à ce que les ENR four­nissent 15% de la con­som­ma­tion finale en 2020. La piste du char­bon avec cap­ture du CO2 est envisagée.

La sur­prise a été, début 2010, de voir ce gou­verne­ment, sans doute le plus libéral d’Europe, annon­cer ses inten­tions de revenir à davan­tage de régu­la­tion du secteur alors qu’il avait été l’initiateur de la libéral­i­sa­tion des marchés énergé­tiques européens. L’Allemagne, pour men­er à bien son Energiewende a égale­ment dû pren­dre cer­taines lib­ertés avec les direc­tives européennes.

Cela n’empêche pas les nuages de s’accumuler sur la tran­si­tion énergé­tique qui s’opère out­re-Manche. Les objec­tifs, peu lis­i­bles et inc­on­cil­i­ables, super­posent lutte con­tre le change­ment cli­ma­tique, sécu­rité d’approvisionnement et énergie d’un prix acces­si­ble. Mal­gré un fort sou­tien gou­verne­men­tal, les pro­jets nucléaires et ENR peinent à voir le jour et les coûts s’annoncent élevés.

Le gou­verne­ment bri­tan­nique sem­ble actuelle­ment opter pour un recours accru au gaz, y com­pris les gaz de schiste dont il promeut avec force l’exploitation. Avec des réserves qui s’épuisent, c’est sans doute la seule voie la plus rapi­de qu’a le pays de trou­ver une solu­tion à ses équa­tions d’indépendance énergé­tique et cli­ma­tique que ce com­bustible ne résout du reste que très par­tielle­ment. Entre-temps, comme en Alle­magne, c’est la con­som­ma­tion de char­bon qui aug­mente (+ 4% en 2012).

2 Commentaires

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dedel­reurépondre
13 janvier 2014 à 22 h 46 min

Le nucléaire est la bonne solu­tion jusqu’à la catastrophe

Ah les nucléocrates X de France. Les hommes et même les super X, ne sont pas infail­li­bles à per­pé­tu­ité et donc tôt ou tard, inévitable­ment, une cen­trale nucléaire pétera en France, faisant évac­uer toute une région, inhab­it­able pour des siè­cles, comme à Tch­er­nobyl et Fukushi­ma, coulant économique­ment la France, avec une perte de plusieurs mille mil­liards d’€, très supérieure au prix du pas­sage aux éner­gies écologiques, inévita­bles, que nous repor­tons à trop tard !!

Com­men­taire d’un X62 qui a honte de sor­tir de cette école de nucléocrates fous !! Et ces nucléocrates recom­men­cent ? comme pour Super­phénix, avec 16miliards d’€ dans ITER, bien moins dan­gereux, voué à un échec total, et avec 9 mil­liards cha­cun au lieu de 3 dans les EPR, eux aus­si dan­gereux, jusqu’à la catastrophe.

Enfin, per­son­ne, même écol­o­giste, ne pro­pose de sup­primer pro­gres­sive­ment 30 cen­trales nucléaires et autant en com­bustibles fos­siles, qui ser­vent au chauffage et à la cli­ma­ti­sa­tion, en con­ser­vant la chaleur solaire de l’été pour se chauf­fer en hiv­er de façon sim­ple, comme fonc­tion­nant depuis 2007 à http://www.dlsc.ca, solu­tion sans CO2, sans radioac­tiv­ité, sans pol­lu­tion, gra­tu­ite à l’usage per­pétuelle­ment, et ne con­som­mant rien !!

Vu la sim­plic­ité tech­nologique, on peut se bricol­er cette solu­tion de chauffage dans son jardin avec un peu d’ob­sti­na­tion, et d’imag­i­na­tion pour en réduire le prix, gra­tu­it à l’usage, inus­able, sans CO2, sans risques radioac­t­ifs, sans par­tic­ules, ne con­som­mant plus rien après instal­la­tion. !! Evidem­ment, l’hérésie de ne plus rien con­som­mer pour se chauf­fer, est sys­té­ma­tique­ment étouf­fée, dénigrée.

SolarHomerépondre
23 février 2014 à 21 h 35 min

Jan­vi­er 2014 : Le plus

Jan­vi­er 2014 : Le plus impor­tant insti­tut alle­mand de recherche sur l’én­ergie, le Fraun­hofer Insti­tut vient de pub­li­er un étude détail­lée qui mon­tre que la Tran­si­tion Energé­tique va non seule­ment ren­dre l’Alle­magne indépen­dante de toutes les éner­gies dan­gereuses et/ou fos­siles mais elle sera aus­si être prof­itable sur le plan économique.

La Nomemk­latu­ra Poly­tech­ni­ci­enne française serait bien inspirée de se pos­er des ques­tions sur son mod­el de “Tran­si­tion vers le passé” basé à 80% sur le nucléaire.

http://www.iwes.fraunhofer.de/de/Presse-Medien/Pressemitteilungen/2014/lohnendes-geschaeftsmodell—fraunhofer-iwes-legt-finanzierungss.html

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