La Suède face au défi du transport

Dossier : La transition énergétiqueMagazine N°689 Novembre 2013
Par Julien MOREL
Par Quentin LAMBERT (07)

En Suède, d’ici 2020, la con­som­ma­tion d’énergie finale devra dimin­uer de 20 % par rap­port à 2008. La crise économique a été la prin­ci­pale respon­s­able de la baisse de 7% déjà obtenue, mais les régle­men­ta­tions devront être améliorées afin d’atteindre cet objectif.

REPÈRES
La con­som­ma­tion énergé­tique sué­doise par habi­tant est impres­sion­nante et atteint presque 50 % de plus qu’en France. Ce niveau n’a pour­tant pas changé depuis trente ans. La Suède ne s’est pas arrêtée à la mise en appli­ca­tion des dif­férentes direc­tives européennes rel­a­tives à l’efficacité énergé­tique, à l’ecode­sign et à l’affichage envi­ron­nemen­tal. Elle a favorisé la réno­va­tion énergé­tique des bâti­ments, éli­gi­ble à un crédit d’impôt, l’efficacité énergé­tique dans les entre­pris­es inten­sives et surtout, l’instauration d’une taxe car­bone qui per­met à tout le sys­tème énergé­tique de s’adapter de lui-même aux nou­velles règles du jeu où le car­bone énergé­tique devient de plus en plus cher. Elle est aus­si très active sur le marché de la com­pen­sa­tion carbone.

Un mix énergétique en constante mutation

Après l’assèchement de ses mines de char­bon au début du XXe siè­cle et sans aucune autre ressource fos­sile sur son ter­ri­toire, la Suède a décidé d’utiliser encore plus le poten­tiel immense de ses forêts boréales et de ses fleuves, puis de se dot­er de tech­nolo­gies avancées (notam­ment nucléaire dans les années 70–80) et d’incitations économiques inno­vantes, dont la taxe car­bone, afin d’allier indépen­dance énergé­tique et faible impact environnemental.

La Suède a décidé d’utiliser le poten­tiel de ses forêts boréales

La pro­duc­tion élec­trique et de chaleur ain­si que l’énergie util­isée dans l’industrie sont à présent qua­si libérées des éner­gies fos­siles. Le gaz naturel, intro­duit dans les années 80, et le char­bon, pour­tant respon­s­able de 50% de l’approvisionnement pri­maire en 1950, ne sont donc plus util­isés que mar­ginale­ment ou pour des usages spécifiques.

Le secteur des trans­ports, encore dépen­dant du pét­role à plus de 90 %, reste donc le prin­ci­pal défi à relever pour se libér­er de la dépen­dance aux éner­gies fossiles.

À présent, l’approvisionnement sué­dois repose donc prin­ci­pale­ment sur trois piliers, cha­cun respon­s­able d’environ 30% de l’usage final d’énergie : l’électricité (moitié nucléaire et moitié hydraulique), la bio­masse (bois et déchets) et le pétrole.

La taxe car­bone suédoise
Dans les années 1990, la Suède a été dure­ment touchée par une crise ban­caire puis budgé­taire. Les coupes dans les dépens­es publiques ont été sévères et l’ensemble de la fis­cal­ité a été rené­go­cié. La fis­cal­ité écologique est alors apparue, avec notam­ment la créa­tion d’une taxe car­bone pour les ménages et cer­taines indus­tries, alors que les impôts sur le tra­vail et la taxe sur l’énergie étaient dimin­ués. La « taxe dioxyde de car­bone » atteint aujourd’hui 125 euros par tonne, con­tre moins de 5 euros par tonne pour le marché européen de quo­tas de CO2. Elle génère ain­si près de 3 mil­liards d’euros de recettes annuelles, sans redis­tri­b­u­tion pour les ménages.
Les entre­pris­es ont cepen­dant un taux réduit à 30%, mais celui-ci sera alour­di, à par­tir de 2015, à 60 %. Cette taxe a été le prin­ci­pal levi­er de développe­ment des réseaux de chaleur au bois, et un des out­ils pour l’essor des pom­pes à chaleur, des bio­car­bu­rants ain­si que des cen­trales de cogénéra­tion à bio­masse. Les Sué­dois, qui ont une con­science envi­ron­nemen­tale forte et perçoivent l’impôt comme un mal néces­saire pour pou­voir jouir des avan­tages des ser­vices de l’État, accueil­lent soit avec indif­férence soit avec une com­préhen­sion bien­veil­lante cette taxe déjà bien ancrée dans le sys­tème fis­cal national.

L’électricité hydroélectrique, nucléaire et renouvelable

La Suède pro­duit 150 TWh d’électricité par an, soit 15 MWh par per­son­ne, presque deux fois plus qu’en France. Celle-ci provient prin­ci­pale­ment de cen­trales nucléaires (40%) et hydroélec­triques (45 %). Le con­tenu en car­bone de l’électricité est donc très faible et sim­i­laire à celui de la France. La cogénéra­tion à la bio­masse (7 %) et l’éolien (4 %) ne représen­tent encore qu’une part mar­ginale de la pro­duc­tion élec­trique, mais la volon­té sué­doise est d’obtenir à terme un troisième pili­er « renou­ve­lable » dans le mix de pro­duc­tion électrique.

Un marché de cer­ti­fi­cats, des­tiné à pilot­er la mon­tée en puis­sance de la pro­duc­tion d’origine renou­ve­lable, a été créé en 2003, et la Norvège l’a rejoint en 2012.

Centrale nucléaire de Forsmark, en Suède
La Suède est une grande puis­sance du nucléaire civ­il. Ici, la cen­trale de Forsmark.
© VATTENFALL

Deux objec­tifs majeurs
La Suède doit se dot­er d’ici 2020 d’un mix d’énergie finale provenant à 50% de sources renou­ve­lables. Elle doit réduire de 40% les émis­sions de CO2 nationales par rap­port à 1990, hors marché des quo­tas. En 2012, le pre­mier objec­tif était déjà qua­si rem­pli et les émis­sions de CO2 avaient dimin­ué de 25%.

Une grande puissance du nucléaire civil

La Suède est une grande nation du nucléaire civ­il. Elle pos­sède dix réac­teurs, ce qui fait de ce pays le plus gros util­isa­teur de puis­sance et d’énergie nucléaire par per­son­ne au monde, devant la France. Les dix réac­teurs nucléaires, aujourd’hui en activ­ité sur trois sites (Ring­hals, Oskar­shamn et Fors­mark), ont été con­stru­its entre 1972 et 1985.

Le débat sur le nucléaire s’achemine vers un pro­longe­ment de la durée de vie des centrales

Pour­tant, en 1980 et après l’accident de Three Mile Island aux États- Unis en 1979, la Suède avait décidé, par référen­dum, de sor­tir du nucléaire à une échelle de temps « raisonnable », en s’interdisant de fait toute nou­velle con­struc­tion. La date de cette sor­tie a par la suite été fixée à 2010. Depuis lors, le débat envi­ron­nemen­tal s’est par­tielle­ment détourné de la ques­tion nucléaire pour se con­cen­tr­er sur la con­trainte carbone.

Ain­si, bien que deux réac­teurs aient été déman­telés en 1999 et 2005 à Barse­bäck – sous la pres­sion du gou­verne­ment danois et de la ville de Copen­h­ague voi­sine – le Par­lement a décidé en 2009 d’autoriser le rem­place­ment des dix réac­teurs actuels. Puis, en 2010, la déci­sion de sor­tie du nucléaire a été défini­tive­ment aban­don­née par le Parlement.

Le débat nation­al sur le nucléaire sem­ble donc s’acheminer vers un pro­longe­ment de la durée de vie des cen­trales (jusqu’à 60 ans pour cer­tains réac­teurs), puis à un éventuel renou­velle­ment en fonc­tion de la via­bil­ité économique des nou­veaux pro­jets, celle-ci n’étant pas assurée.

Le charbon blanc

Un marché com­mun de l’électricité
Afin d’assurer des prix sta­bles dans la région durant les hivers rigoureux et de moins dépen­dre des vari­a­tions saison­nières de plu­viométrie ou de la pro­duc­tion éoli­enne inter­mit­tente danoise, l’ensemble des pays scan­di­naves, la Fin­lande et les pays baltes se sont regroupés pro­gres­sive­ment à par­tir de 1996 autour d’un marché com­mun de l’électricité : Nord­pool. La Suède n’a donc qua­si plus recours à ses cen­trales à pét­role pour faire face à la demande de pointe en hiv­er puisque celle-ci est sat­is­faite par une pro­duc­tion moins chère dans les autres pays.

Les fleuves sué­dois ont été exploités dès la fin du XIXe siè­cle pour fournir de l’électricité à bas prix, notam­ment pour extraire et trans­porter effi­cace­ment le min­erai de fer depuis les mines du Grand Nord vers les sites indus­triels du sud de la Suède.

Ce « char­bon blanc » a pris une nou­velle dimen­sion dans les années 1930 avec le lance­ment de grands chantiers de con­struc­tion de bar­rages dans le nord de la Suède, ce qui a demandé aus­si de grands efforts tech­nologiques inno­vants pour trans­porter l’électricité sur de longues dis­tances et dans des con­di­tions cli­ma­tiques par­fois extrêmes.

En 1965, la qua­si-total­ité de l’électricité sué­doise était d’origine hydroélec­trique. À présent, l’ensemble des 1 800 bar­rages four­nit env­i­ron 65 TWh, soit 45 % de l’électricité sué­doise. Le poten­tiel « tech­ni­co-économique » est encore estimé à 24 TWh, mais le gou­verne­ment ne compte pas l’exploiter pour des raisons environnementales.

Le bois, essentiel pour l’industrie et le chauffage

Les forêts sué­dois­es sont immenses : elles représen­tent env­i­ron 55 % du ter­ri­toire, soit 20% des forêts européennes et près de deux fois les forêts françaises.

90% des nou­velles maisons indi­vidu­elles sont équipées de pom­pes à chaleur

Elles for­ment à présent une base essen­tielle pour la société sué­doise pour au moins trois raisons : 80% des pro­duits fin­aux de la foresterie et de la papeterie sont exportés ; les pro­duits sec­ondaires sont réu­til­isés comme com­bustibles pour le chauffage urbain, la pro­duc­tion élec­trique et l’industrie lourde ; le reboise­ment per­met le stock­age chaque année de 50% des 6,5 tonnes de CO2 émis­es par personne.

L’industrie sué­doise, pour­tant très con­som­ma­trice d’énergie (l’industrie forestière et papetière absorbe notam­ment à elle seule 20% des besoins énergé­tiques nationaux), utilise donc pour plus d’un tiers de ses besoins énergé­tiques les ressources locales en bio­masse, à des coûts lui per­me­t­tant de rester com­péti­tive à l’international tout en ayant un impact réduit sur l’environnement.

Un tiers de l’énergie util­isée par l’industrie est aus­si d’origine élec­trique tan­dis que le reste provient tou­jours des éner­gies fossiles.

Un leader de la valorisation des déchets et des pompes à chaleur

Des réseaux de chaleur
La Suède a de grands besoins en chauffage. La tem­péra­ture moyenne à Stock­holm, par exem­ple, est d’environ 8 degrés. Mais elle compte les maisons les mieux isolées d’Europe et s’est libérée en l’espace de vingt ans des éner­gies fos­siles, essen­tielle­ment grâce à l’introduction de la taxe carbone.
Les deux tiers de l’énergie de chauffage provi­en­nent à présent des réseaux de chaleur présents dans 270 de ses 290 com­munes, et 85 % de l’usage du bois, des déchets ou des pom­pes à chaleur.

L’utilisation des déchets a beau­coup aug­men­té ces dernières années, surtout depuis que la loi inter­dit la décharge de déchets com­bustibles (2002) et de déchets organiques (2005). De façon un peu cocasse, la Suède importe un mil­lion de tonnes de déchets par an de la Norvège pour les val­oris­er énergétiquement.

La Suède est égale­ment dev­enue un leader mon­di­al dans le domaine des pom­pes à chaleur : elle pos­sède en par­ti­c­uli­er 50% du marché européen. Ces pom­pes à chaleur sont surtout util­isées pour les maisons indi­vidu­elles, sou­vent trop éloignées des réseaux de chauffage cen­tral, et 90 % des nou­velles maisons indi­vidu­elles en sont ain­si équipées.

S’affranchir du pétrole pour les transports

La Suède est un pays tout en longueur (2 000 kilo­mètres du nord au sud, soit l’équivalent d’un aller retour Paris-Berlin) et très peu den­sé­ment peu­plé (20 habi­tants par kilo­mètre car­ré, soit cinq fois moins qu’en France). C’est pourquoi le trans­port des marchan­dis­es et des per­son­nes est très con­som­ma­teur d’énergie. Ce secteur est par ailleurs le seul où la demande énergé­tique a aug­men­té : + 75% depuis 1970.

Réduire la demande
Les moyens affichés par Trafikver­ket (l’agence de maîtrise des trans­ports) sont prin­ci­pale­ment tournés vers la réduc­tion de la demande et l’efficacité énergé­tique : « Si nous réduisons la demande énergé­tique de 60% d’ici 2030, annonce-t-elle, un dou­ble­ment de la pro­duc­tion en bio­car­bu­rants per­me­t­trait de réduire de 80% l’utilisation de car­bu­rants fos­siles, et se plac­er en bonne voie pour devenir neu­tre en car­bone en 2050. »

La ten­dance est tou­jours à la hausse, poussée par l’attrait de la voiture indi­vidu­elle. Pour­tant, l’intégralité du pét­role util­isé est importée, ce qui fait que la fac­ture pétrolière s’élève à présent à env­i­ron 8% du PIB, prin­ci­pale­ment au prof­it de la Russie, de la Norvège et du Danemark.

Sachant que les prix du pét­role ont bon­di de 300 % depuis 2004, l’indépendance nationale dans le secteur des trans­ports est dev­enue le prin­ci­pal défi sué­dois de la tran­si­tion énergé­tique. L’objectif prin­ci­pal annon­cé dans ce domaine est cepen­dant encore assez ban­cal : il s’agit d’obtenir une flotte de trans­port « indépen­dante des éner­gies fos­siles » d’ici 2030.

Cer­tains, comme Pre­em, pre­mier dis­trib­u­teur de car­bu­rants en Suède, affir­ment ain­si que, puisqu’ils sont en capac­ité de fournir des car­bu­rants alter­nat­ifs à l’essence et au diesel, cet objec­tif serait déjà atteint. Une inves­ti­ga­tion est en cours pour clar­i­fi­er cet objectif.

De nombreux projets

Le com­porte­ment indi­vidu­el sera cru­cial pour que le secteur des trans­ports engage une réelle mutation

L’enjeu prin­ci­pal est donc là : stop­per la mon­tée qua­si inéluctable de la demande énergé­tique dans les trans­ports, et ce le plus tôt pos­si­ble. Pour avancer dans ce domaine, la moitié des fonds de recherche de l’Agence sué­doise de l’énergie sont affec­tés au secteur du trans­port et de nom­breux pro­jets pilotes sont déjà promet­teurs. Le mod­èle de plan­i­fi­ca­tion « à la sué­doise » – à gou­ver­nance élargie – est aus­si un bon moyen de prévoir à l’avance la ges­tion des trans­ports pen­dant la con­struc­tion de nou­veaux quartiers.

Dans l’écocité d’Hammarby Sjös­tad, la pres­sion des habi­tants a cepen­dant con­duit la munic­i­pal­ité à revenir sur ses plans de réduc­tion de places de park­ing. La Suède a aus­si été une des pre­mières à expéri­menter, pour lut­ter con­tre les embouteil­lages, une taxe de con­ges­tion à Stock­holm dès 2006, après référen­dum local obtenu par une très faible majorité : 52,5% con­tre 47,5%. La dimen­sion com­porte­men­tale sera cru­ciale à l’avenir pour que le secteur des trans­ports engage une réelle mutation.

Carburants alternatifs

L’écoquartier d’Hammarby Sjöstad en Suède
L’écoquartier d’Hammarby Sjöstad.

En ce qui con­cerne la four­ni­ture de car­bu­rants alter­nat­ifs, la Suède est en avance en Europe : 7,5 % de l’énergie des trans­ports provi­en­nent déjà de bio­car­bu­rants, ce qui lui per­met d’avoir, dès 2012, atteint son objec­tif de fournir 12 % de l’approvisionnement des trans­ports à par­tir de com­bustibles con­tenant des éner­gies renou­ve­lables – le bioéthanol par exem­ple étant mélangé à hau­teur de 5 % à l’essence pour fournir de l’E5.

Après une péri­ode de tran­si­tion où la Suède s’est retrou­vée pre­mier impor­ta­teur mon­di­al de bioéthanol brésilien – rem­plaçant ain­si une dépen­dance au pét­role par une autre –, on assiste désor­mais à une mon­tée en puis­sance de la pro­duc­tion d’éthanol local et autres car­bu­rants à base de résidus forestiers.

Des objectifs raisonnables

La vision de long terme affichée par le gou­verne­ment est de « fournir une pro­duc­tion durable et effi­cace en ressources avec aucune émis­sion nette de gaz à effet de serre dans l’atmosphère » d’ici 2050.

Pas de grande vitesse ferroviaire
Venant du pays du TGV, on ne peut que s’étonner que la Suède lim­ite la vitesse max­i­male sur les chemins de fer à 200 km/h et que les plans de Trafikver­ket prévoient très peu de con­struc­tion de lignes à grande vitesse. Il en va de même pour le traf­ic mar­itime, où la part du traf­ic intérieur a dimin­ué d’un tiers ces trente dernières années.

Cet objec­tif est cepen­dant moins impres­sion­nant qu’il n’en a l’air : les émis­sions ter­ri­to­ri­ales sont d’environ 65MtCO2 eq, dont env­i­ron 50 % est déjà stocké ou com­pen­sé. L’objectif ne cor­re­spond donc en fait qu’à une réduc­tion d’un fac­teur 2 des émis­sions ter­ri­to­ri­ales, con­tre un objec­tif de fac­teur 4 affiché en France par exem­ple. Les émis­sions importées, par l’échange de biens et ser­vices, sont de plus ignorées.

Les dif­férents objec­tifs de 2020 et 2030 for­ment un cadre per­fectible – notam­ment dans le domaine cru­cial des trans­ports – mais ambitieux et très opéra­tionnel. Ils sont suiv­is annuelle­ment par des feuilles de route détail­lées, et les recom­man­da­tions économiques et régle­men­taires sont ensuite passées sous l’oeil cri­tique de la ratio­nal­ité économique avant d’être appliqués.

Le mod­èle sué­dois est donc un mélange de prise en compte du long terme, de pluridis­ci­pli­nar­ité et de prag­ma­tisme économique, ce qui laisse présager des sur­pris­es dans le domaine des trans­ports dans les années à venir.

2 Commentaires

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Quentinrépondre
3 février 2014 à 21 h 09 min

Un lab­o­ra­toire géant !

Encore une fois, nos amis nordiques expéri­mentent le futur avant nous. La Suède est une superbe exem­ple, déjà en ter­mes de mod­èle économique, avec ses déficits publics qui lais­sent rêveurs dans un mod­èle social performant.

Sur le plan de la tran­si­tion énergé­tique, l’im­mense forêt sué­doise et ses fleuves com­parés à sa faible pop­u­la­tion aident beaucoup.

Néan­moins, il y a énor­mé­ment d’ex­em­ples à retenir chez nous : — Util­i­sa­tion mas­sive de la bio­masse (notam­ment via la méthani­sa­tion des déchets) — Iso­la­tion impor­tante des loge­ment. — Forte prise de con­science de la pop­u­la­tion. Bra­vo pour l’ar­ti­cle. Quentin

mer­zoug mohamedrépondre
17 décembre 2016 à 16 h 59 min

Job Appli­ca­tion
hel­lo I am from Alge­ria I have expe­ri­ence in lead­er­ship from 2004, and I want to work in Sweden

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