Veolia et la transition énergétique : produire de l'énergie verte

Faire de la transition énergétique une opportunité de croissance

Dossier : Vie des entreprisesMagazine N°758 Octobre 2020
Par Murat ISIKVEREN

Veo­lia a déci­dé de faire de la tran­si­tion éner­gé­tique une oppor­tu­ni­té de crois­sance. Ses nou­veaux ser­vices conjuguent per­for­mances éco­no­mique, tech­no­lo­gique et envi­ron­ne­men­tale. À la clé, des gains immenses, à tous les niveaux. 

Nous tra­vaillons désor­mais au déve­lop­pe­ment de réseaux d’énergie nou­velle géné­ra­tion : flexi­bi­li­té, pilo­tage en temps réel et à dis­tance opti­mi­sé en fonc­tion de la demande aval et de la pro­duc­tion amont, inté­gra­tion de tech­no­lo­gies avan­cées (sto­ckage, cogé­né­ra­tion, pompes à cha­leur haute per­for­mance…). Afin d’inscrire la tran­si­tion éner­gé­tique dans l’approche de l’économie cir­cu­laire, le groupe lie ses ser­vices dans ce domaine avec ses autres métiers : recours à la bio­masse, aux éner­gies issues des déchets ména­gers, des eaux usées, des cha­leurs per­dues des sites industriels… 

Veo­lia veut pro­duire de l’énergie verte à par­tir de déchets non recy­clables encore sous-exploi­tés. Avec l’essor du tri-recy­clage, l’inévitable aug­men­ta­tion des refus de tri va per­mettre des alter­na­tives aux éner­gies pri­maires fos­siles. Déve­lop­per ce type de solu­tions évi­te­rait les émis­sions de gaz à effet de serre des acti­vi­tés amont (lors de la pro­duc­tion et du trans­port du com­bus­tible fos­sile), mais aus­si celles liées à la com­bus­tion des hydro­car­bures ain­si rem­pla­cés, soit envi­ron 500 mil­lions de tonnes de CO2 à l’horizon 2050. Autres com­bus­tibles pro­met­teurs, les déchets orga­niques comme les boues de sta­tions d’épuration, les déchets agroa­li­men­taires et ceux issus de la cap­ture de méthane sur les centres d’enfouissement, valo­ri­sés depuis quelques années en élec­tri­ci­té et en biogaz.

“Veolia veut produire de l’énergie verte à partir de déchets non recyclables encore sous-exploités. ”

En France, le déploie­ment de la métha­ni­sa­tion dans toutes les STEP per­met­trait de dépas­ser de 30 % les objec­tifs de pro­duc­tion de gaz vert fixés par la loi de tran­si­tion éner­gé­tique, d’ici à 2030. La pro­duc­tion et dis­tri­bu­tion de froid renou­ve­lable en réseaux col­lec­tifs appa­raît comme un recours ver­tueux face à la forte aug­men­ta­tion des besoins de cli­ma­ti­sa­tion des bâti­ments. L’idée est de s’appuyer prio­ri­tai­re­ment sur les éner­gies les moins émet­trices de gaz à effet de serre, comme la géo­ther­mie, la bio­masse ou la récu­pé­ra­tion d’effluents d’eaux usées. 

La fin de vie des équi­pe­ments pho­to­vol­taïques ou éoliens est aus­si un enjeu. L’usine Veo­lia de Rous­set, dans le sud de la France, est une pre­mière en Europe, et recy­cle­ra 4 000 tonnes en 2021, soit un taux de recy­clage de 96 % des pan­neaux solaires.

Pour Veo­lia, acteur majeur des ter­ri­toires au tra­vers de la ges­tion des ser­vices essen­tiels d’eau, d’assainissement et d’énergie, le pari de la tran­si­tion sera gagné à la condi­tion qu’elle soit béné­fique pour l’environnement, socia­le­ment juste et per­çue comme telle. »


Pour en savoir plus sur Veo­lia et la tran­si­tion éner­gé­tique : https://www.service.eau.veolia.fr/home.html

A lire : Ren­for­cer l’autonomie éner­gé­tique des ter­ri­toires en valo­ri­sant les déchets !, La Jaune et la Rouge n° 758, octobre 2020

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